Essai de psychologie composé de dix-huit récits : une personne raconte son attachement à un jouet, une robe rouge, un fauteuil... ou encore une carte de France, une statue, une danseuse tournant dans une bouteille... Ces objets liés à un souvenir ou à un être cher sont porteurs de sentiments et d'émotions : amour, tristesse, joie, peur, désir, jalousie...

L'essor des biocarburants auquel on assiste dans le monde contemporain va entraîner la destruction des réservoirs de biodiversité imposés par l'Union européenne mais également des forêts tropicales de l'Indonésie au Brésil en passant par le Cameroun. Selon l'auteur, les biocarburants ne sont en rien écologiques.

Analyse de la dimension politique de la peur dans les démocraties modernes, à la lumière des grands théoriciens : Hobbes, Montesquieu, Tocqueville et Arendt. Réflexion sur des phénomènes contemporains : le maccarthysme, les craintes de la société civile et la peur au sein du monde du travail.

Depuis Freud, on sait que la sexualité des enfants doit passer par certaines étapes précises, nécessaires à leur construction psychique et à un développement harmonieux. Pour les auteurs, la libération sexuelle est responsable du fait que les enfants, trop tôt confrontés à la sexualité (publicités, films, attitudes impudiques...), risquent de connaître une entrave à leur épanouissement.

Lors de la perquisition du domicile de Michel Fourniret à Sart-Custinne, dans les Ardennes belges, la police découvre en 2003 la correspondance tenue en 1987 entre M. Fourniret, en prison à l'époque pour crimes sexuels, avec Monique Olivier, sa future femme. Celle-ci accepte un pacte : dès sa sortie, fournir de jeunes vierges à Fourniret, contre la mort de son ex-mari.

Comment expliquer les convictions morales? Pourquoi ce qui est considéré ici comme bon est-il traité là comme mauvais? Ce livre propose un chemin vers une détermination objective de la vérité et du bien moral, rompant avec le relativisme cognitif et moral.

Etude sur les relations des vivants à la mort à l'époque médiévale, la conception de la mort, les rites funéraires, les métiers liés à la mort, l'organisation des cimetières, etc., à partir de l'analyse de sépultures, de testaments et d'inventaires après décès, de livres d'heures et de prières, et de la littérature romanesque.

Une plongée dans l'histoire américaine, les chiffres et les statistiques pour comprendre l'origine des idées reçues sur les Etats-Unis, discuter de leur fondement, déceler la part de vérité et aller au-delà des préjugés.

Spécialiste de l'histoire contemporaine de la justice pénale, l'auteure traite des différents aspects de la vie carcérale et explique les rouages de la politique pénitentiaire. Illustrant son propos d'histoire singulières de détenus, de gardiens, de cadres de l'administration, elle montre que la prison se trouve au coeur de contradictions intenables par rapport à sa mission, ses moyens, etc.

Notre ennemi dans la guerre contre le terrorisme n'est pas le monde arabe, mais le totalitarisme : le même qui ensanglanta l'Europe du XXe siècle et qui nous revient aujourd'hui repeint aux couleurs du nationalisme arabe ou de l'islamisme. Telle est la responsabilité de l'Occident dans la montée du terrorisme : une responsabilité intellectuelle. A la lecture de Sayyid Qutb, le principal, doctrinaire des Frères musulmans, ou des ses épigones (Tariq Ramadan), Paul Berman retrouvc les thèmes familiers et inquiétants des doctrines totalitaires de naguère : la réprobation de la décadence occidentale, l'éloge d'une avant-garde pure et déterminée, la promesse du paradis sur terre et, surtout, l'apologie de la mort et du martyre pour y parvenir. Loin des fantasmes néo-conservateurs sur « l'axe du mal », Les Habits neufs de la terreur est une plaidoirie pour réveiller la gauche de son angélisme qui lui fait trop souvent considérer le terrorisme comme une réponse désespérée aux insuffisances des démocraties libérales alors qu'il est une négation de la démocratie elle-même.

Une présentation des façons très diverses dont l'humanité a développé un extraordinaire moyen de communication : l'écriture. Dans cette aventure humaine, chaque époque invente son alphabet. Montre également que de nouvelles écritures sont à nouveau recensées (langues africaines, notamment).

Appuyé sur la riche expérience de l'auteur, de missions de développement en responsabilités ministérielles, en passant par les rencontres de Porto Alegre, ce livre est une analyse sans concessions de la situation actuelle de l'Afrique et souligne les effets ravageurs de la mondialisation néo-libérale. Il dénonce l'inadéquation et les conséquences néfastes des remèdes proposés par les institutions internationales (Banque mondiale et FMI), ainsi que leur confiscation par des élites autochtones corrompues, et propose une stratégie de développement endogène. Celle-ci fondée sur la capacité des Africains à redevenir des sujets de leur histoire, passe par l'affirmation d'une fierté nouvelle et la redécouverte de valeurs et d'un imaginaire propres.

Depuis son origine, la construction européenne repose sur un malentendu. Ce malentendu a un nom : la peur. Non celle du communisme aujourd'hui défunt, qui fut longtemps un prétexte facile. Mais la peur de l'Allemagne. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle hante l'Europe et détermine la politique de la France. La question allemande est devenue ainsi la question européenne par excellence . L'union est donc née d'un malentendu : pour conjurer le passé et cette peur persistante, Français et Allemands ont décidé de conduire désormais l'Europe ensemble. Mais chacun entend bien rester maître chez soi... et rêve de conduire seul l'attelage. François Mitterrand et Helmut Kohl n'y ont rien changé. Le temps a passé, la famille a grandi, les malentendus se sont multipliés, la question allemande derneure. André Gauron nous conte les ratés de l'union et sa marche chaotique. Il accuse : vaches folles et déchets passant d'un pays à l'autre, diplomatie à huis clos, bureaucraties nationales jalouses de leurs prérogatives, rêve français de participer sans ses partenaires au gouvernement du monde, camisole monétaire allemande... Tout roman a besoin d'un héros. L'Europe en a un : les citoyens. L'auteur les invite à entrer en scène. André Gauron, ancien collaborateur de Pierre Bérégovoy est conseliler référendaire à la Cour des Comptes et membre du Conseil d'analyse économique auprès du Premier Ministre, Lionel Jospin.