Le prince Charles-Joseph de Ligne, né à Bruxelles le 12 mai 1735 et mort à Vienne le 13 décembre 1814, est un maréchal, diplomate et homme de lettres belge, surnommé parfois « le plus grand des Wallons ». Fréquentant les plus grandes cours d'Europe, il fut bon militaire mais aussi un grand séducteur. Il est considéré comme un des trois grands mémorialistes du XVIIIe siècle avec Giacomo Casanova (1725-1798) et Giuseppe Gorani (1740-1819), et fut admiré de Goethe, Lord Byron, Barbey d'Aurevilly, Paul Valéry et Paul Morand... in Wikipédia, 2009-03-20

Ouvrage synthétique destiné à faire connaître la peinture wallonne et l'importance de ses grands peintres à différentes époques. Les peintres wallons des XVe et XVIe siècles sont présentés en évoquant la gloire dont ils ont joui de leur vivant, la place qu'ils occupèrent dans l'évolution de l'art pictural et les discussions revendicatives surgies à leur propos.

Fils de douanier, Arthur Masson passe sa jeunesse le long de la frontière. A Forges, l'une des mutations de son père, la famille reçoit la visite d'Alphonse Bayot, professeur de l'UCL qui s'intéresse au dialecte de la région. Son influence sur l'orientation universitaire de Masson n'est pas négligeable. Arthur Masson défend une thèse de doctorat sur La Bruyère (UCL 1922). Professeur à l'Athénée et à l'Ecole normale de Nivelles (1922- 1946), il s'installe dans cette ville. C'est là qu'il commence à écrire son Toine Culot. Un personnage qui devient rapidement très populaire peu avant la guerre. Masson décrit des gens simples, au grand coeur, de la Wallonie, plus spécialement de la vallée du Viroin. Partant de son sol wallon, il atteint souvent à l'universel par la profondeur de ses analyses. Des événements de sa vie se retrouvent dans son oeuvre : Toine dans la Tourmente évoque clairement le sort qu'il partage avec une centaine d'otages lorsque, en décembre 1942, il est emprisonné à la citadelle de Huy, à la suite de l'assassinat d'un rexiste. Il est relâché en février 1943. Romancier profondément optimiste, son style direct, clair, imagé fait souvent appel à des expressions wallonnes au suc intraduisible. Il n'hésite pas à mélanger le style littéraire au langage parlé. Il utilise une langue riche en adjectifs et en adverbes. Son récit est plein d'une drôlerie bien populaire mais piquante et de bon goût, écrit notamment La Libre Belgique, où il publie son oeuvre en feuilleton. Toine Culot est la partie la plus connue de l'oeuvre de Masson qui hésite longtemps entre la poésie et le conte. Mais parmi d'autres livres, Un Gamin terrible fut le plus grand succès de librairie en 1967. Installé dans la région namuroise après la guerre (Tailfer 1946), il écrit un livre par an, et ce jusqu'à sa mort en 1970. in : "Cent Wallons du siècle", Institut Jules Destrée, Charleroi, 1995

A.Viray a su bien cerner et faire ressortir la nature âpre et fougueuse et le tempérament exceptionnel de ce peintre verviétois représentant affirmé de sa race comme de sa génération. De nombreuses et très belles illustrations en noir et en couleurs viennent soutenir cette étude concise.

L'auteur analyse les mouvements de résistance par l'examen de la presse clandestine, étudie le mouvement wallon et sa politique d'indépendance, les structures d'après-guerre mises en place, les résistants. Une contribution intéressante à la connaissance de la seconde guerre mondiale.

Les chapitres couvrent les sujets suivants : facteurs d'identification des Wallons avant la Wallonie, une Wallonie qui s'éveille (1897-1939), l'heure de la Wallonie (1930-1940), des paroles aux actes (1940-1950), la mobilisation d'un peuple (1951-1968), les extrémistes du possible (1967-1979), la construjction de la Wallonie (1979-1994), les cinq moteurs d'affirmation de la Wallonie, question linguistique, régionalisme, fédéralisme, renardisme, autonomie culturelle.

Guy Gilquin reconstitue allégrement l'itinéraire de Marie Howet, ce peintre-humaniste de l'Ardenne, les événements de sa vie, ses choix et ses illuminations.