Pierre Schyven (* 22 décembre 1827 à Ixelles; † 6 juin 1916 à Ixelles) est un facteur d'orgue belge. Son nom de famille est parfois orthographié Schijven dans les publications de langue flamande. Apprenti chez Joseph Merklin dès la formation de l'atelier en 1843, il est nommé huit ans plus tard contremaître et chef d'atelier. Il représente Merklin à partir de 1870 lorsque celui-ci abandonne ses ateliers en Belgique. En 1873 ou 1875 (on trouve les deux dates dans la même source) il établit sa propre firme "Pierre Schyven & Cie", sise 25 rue Francart à Ixelles. Il exerce jusque vers 1902, date à laquelle la firme est rebaptisée "P. Schyven et fils", avec pour siège le 19, rue Francart. Schyven construisit plus de cent instruments principalement en Belgique, et 34 en France, 4 en Angleterre, 5 en Amérique du Sud, 1 en Australie, et un certain nombre aux Pays-Bas. Son fils François poursuit les activités jusqu'à la 1re guerre mondiale. Les orgues de cette période sont signés "Pierre Schyven & fils". Marque de fabrique P. Schyven & Cie (orgue de St Calixte à Lambersart, France, 1896) Travaillant initialement dans le même style que Joseph Merklin, il se fait ensuite remarquer en introduisant un système de dédoublement, breveté en 1882 pour les sommiers à pistons, puis en 1883 pour les sommiers à registres. Plus tard, il utilisera un système pneumatique tubulaire dérivé de celui de Weigle.

Officier du roi dans une Pologne imaginaire, le Père Ubu est un horrible bonhomme et sa femme, une gredine : deux personnages comiques, avec leur vocabulaire particulier et leurs pittoresques scènes de ménage. Cet ouvrage est publié à l'occasion de l'exposition Ubu sous la dalle présentée à l'Archéoforum de Liège du 10 juin au 27 sept. 2011.

Célèbre pour sa cathédrale disparue, le site de la place Saint-Lambert a été le théâtre d'une occupation d'une certaine envergure bien avant l'établissement des premiers édifices chrétiens. Cet ouvrage, qui s'appuie sur de récentes découvertes, est consacré à l'imposant édifice romain dont le rôle et la fonction restent peu définis, révélateur de capacités dadaptation aux contingences du terrain.

Archéologues, historiens et anthropologues s'intéressent à la médecine monastique en Wallonie à partir de l'époque médiévale jusqu'au XVIIIe siècle, notamment à l'abbaye de Floreffe, de Villers-en-Brabant ou de Saint-Jacques à Liège, à partir des archives ou des vestiges. Sont examinées la place du malade dans les règles des moines, les pratiques médicales, l'évolution de la médecine, etc.

Etudes des fouilles effectuées sur les sites préhistoriques du Pilori et de Coron Maton qui ont permis de découvrir le cadre naturel des habitats, les méthodes de construction, certains aspects de la vie quotidienne comme l'alimentation ou les pratiques artisanales, les relations avec d'autres régions.

Histoire de cette abbaye depuis sa fondation en 1216, retraçant son évolution au cours des siècles et les différents aménagements apportés à ses bâtiments. L'auteur présente les richesses architecturales et artistiques, évoque l'installation d'une communauté cistercienne de laïcs à la fin du XXe siècle. ©Electre 2016

Une invitation à découvrir le patrimoine religieux de Wallonie à travers une sélection de quarante édifices organisés en huit circuits touristiques à effectuer en un ou deux jours avec, à la fin de chaque notice, des informations pratiques pour organiser ses visites. ©Electre 2016

Compte-rendu du processus de réaffectation de l'ancien bâtiment de la Société d'émulation au profit du Théâtre de la Place, rebaptisé Théâtre de Liège, piloté par l'Institut du patrimoine wallon. Il retrace les préparatifs et décrit le sauvetage d'un monument classé et l'intégration dans celui-ci d'ajouts contemporains pour permettre sa réutilisation dans la vie culturelle liégeoise.

Présentation des édifices phares qui rappellent qu'il y avait une étroite relation entre le monde industriel et l'évolution de l'architecture à Charleroi, principale agglomération du Hainaut (Belgique). L'évocation de ces bâtiments, la plupart classés, permet de distinguer trois styles : l'Art nouveau, l'Art déco et le modernisme. ©Electre 2015

Les âges des métaux (du bronze puis du fer), qui forment la protohistoire, constituent le thème de ce carnet qui fait le point sur les dernières recherches consacrées à cette période. La protohistoire de la Wallonie est replacée dans un cadre géographique plus vaste, au-delà des frontières administratives actuelles.

Le réseau hydraulique de ces abbayes est analysé : Aulne, Beaupré-sur-la-Lys, Bohéries, Cambron, Clairefontaine, Flines, Fontenelle, Grandpré, Paix-Dieu à Amay, Maruqette, Signy-l'Abbaye, Val-Saint-Lambert à Seraing, Vauxelles, Villers-en-Brabant à Villers-la-Ville.

Cette synthèse sur les maisons du peuple en Wallonie, replacées dans leur contexte historique, idéologique et architectural, éclaire directement l'histoire sociale de la région évoquant, notamment, le mouvement ouvrier, les sociétés coopératives et l'architecture pour le peuple. Elle est complétée d'un inventaire sommaire des bâtiments et des magasins coopératifs. L'inventaire reprend les bâtiments par provinces et par localités. Parmi celles-ci notons : Verviers, Elouges, Pâturages, Huy, Wihéries, Dinant, Poulseur, Lodelinsart, Dour, Montegnée, Plainevaux (Neupré). Se trouve également une liste des salles de cinéma présentes dans les maisons du peuple.

Composée de cinq villages, la commune de Limbourg, située entre Liège et Aix-la-Chapelle, présente un certain nombre de spécificités patrimoniales et paysagères. Ce volume éclaire la situation géographique, l'histoire locale principalement liée à l'ancienne place forte de Limbourg, et les richesses architecturales de la région.

Présentation des sites patrimoniaux de la ville de Wavre en partie détruite par des incendies et des guerres mais qui a su conserver quelques éléments de son histoire architecturale.

Présentation des sites patrimoniaux de la ville de Péruwelz, son évolution, des richesses architecturales du XVIIe siècle à l'art nouveau.

Après une brève présentation de la notion de paléolithique, le fascicule propose une histoire de l'évolution des climats et des environnements au sein desquels ont vécu les chasseurs-cueilleurs. Suivent ensuite les présentations du paléolithique inférieur, moyen, supérieur et du mésolithique, avec pour chacune des périodes un point sur le mode de vie et l'aspect biologique des populations.

Un carnet consacré aux importantes découvertes wallonnes de ces 25 dernières années concernant la période romaine. Il aborde les domaines qui définissent le mieux la société gallo-romaine : les institutions, la religion polythéiste et l'artisanat.

Histoire et description archéologique des ruines du château fort de Néchin, dans le Tournaisis. Fondée à la fin du XIIe siècle, cette résidence castrale est transformée en forteresse militaire au début du XIVe siècle, au temps des guerres de Flandre.

Une présentation de la grotte Walou, située dans la région de Liège. Les auteurs décrivent le site, le replacent dans la chronologie de la préhistoire, donnent un aperçu de l'historique des recherches qui y ont été menées, des techniques de fouilles employées, abordent son environnement animal, végétal et climatique, les causes de l'occupation des lieux par l'homme, etc.