Pianiste, compositeur, arrangeur et chef d'orchestre, Martial Solal, né à Alger en 1927, débute le piano à l'âge de six ans et se passionne pour le jazz. Musicien professionnel dès 1945, il se fixe à Paris et enregistre son premier disque en 1956. Original et perfectionniste, il joue avec les plus grands musiciens comme Django Reinhardt, Sidney Bechet, Lee Konitz...

Cette mise en lumière du dialogue philosophique de G. Deleuze avec le cinéma, permet de mesurer ses effets dans le monde de la création cinématographique, dans celui de la critique et de la philosophie, voire dans d'autres domaines de pensées.

Depuis 1981, 17 ministres de la justice, ces ministres pas comme les autres, se sont succédés Place Vendôme. La "Parole est au garde des Sceaux" se concentre sur l'exercice du pouvoir, raconté par ceux qui ont exercé cette fonction, la plus périlleuse et délicate de leur vie politique. Le premier volet est consacré à l'enfer carcéral et au dilemme de la politique pénale, le second au cauchemar des affaires et à l'indispensable et difficile indépendance de la justice à l'égard du pouvoir politique. Un fil rouge : l'épreuve du pouvoir, prisme de cette fonction ministérielle incomparable.

Philosophe suisse atteint d'une informité cérébrale motrice, A. Jollien développe une pensée autour de la notion de joie et témoigne, à travers extraits d'entretiens ou de conférences, de sa rencontre avce la philosophie, qui lui a permis de surmonter son handicap.

Documentaire en deux parties présentant la vie de Raymond Aubrac, ses rencontres... (Electre)

Habile, rusé et beau parleur, Renart le goupil ne manque pas d'imagination quand il s'agit de se remplir la panse : se faire passer pour mort et dépouiller des marchands itinérants, voler ses voisins, s'introduire dans le poulailler de l'abbaye ou piller les fermes des paysans... Même repu, Renart ne partage pas et ne peut s'empêcher de tromper tout le monde, amis et ennemis. Car à Maupertuis, en temps de disette, seuls les plus rusés auront le ventre plein.

Une femme âgée, devenue riche sur le tard grâce à l'usine qu'elle dirige dans « un pays qui n'est plus tout à fait, tout à fait une colonie » revient en France rendre visite à son fils qu'elle n'a pas vu depuis dix ans. Ce fils, qui passait « des journées entières dans les arbres », n'a guère le goût du travail. Il perd au jeu le peu d'argent qu'il gagne. La vieille femme aimerait arracher son fils préféré de cette vie qu'elle juge sans espoir, et le ramener avec elle. "Des journées entières dans les arbres" trouve son origine dans une nouvelle que Marguerite Duras transforma en texte théâtral. Duras entreprit de dé-théâtraliser la pièce pour la télévision tout en conservant telle quelle la distribution du théâtre d'Orsay (source : éditeur)

Vera Baxter est le nom d une femme désoeuvrée, inconsolable, désespérément oisive. Le titre du film "Baxter, Vera Baxter" dit son carcan : Vera Baxter est prisonnière du nom que lui a imposé le mariage. Incarnation de la bourgeoise prise au piège du conformisme social, malheureusement liée à un homme d'affaire « très ordinaire » pour qui l'argent est tout et le désir pas grand-chose. Au cours d'un après-midi, Vera recevra la visite d'une ancienne maîtresse de son mari puis celle d'une autre femme, « dont l'identité ne vous dira rien », qu'incarne Delphine Seyrig. En se retirant du jeu social, peut-être Vera Baxter redeviendra-t-elle enfin elle-même, c'est-à-dire Vera, simplement Vera (source : éditeur)

Diffusé le 5 janvier 1974, "La femme du Gange" est tiré du roman "Le Vice-Consul". Un homme, riche propriétaire terrien, revient dans une ville en bord de mer où il vécut une passion amoureuse. Il porte le deuil de la femme aimée. Son coeur est froid comme la station balnéaire représentée à l'image : nous sommes à la mer en hiver, littéralement hors saison. Dans ce film radical, dépouillé, composé de plans fixes et tout en profondeur de champ, Duras voulait désynchroniser l'image et le son de sorte à proposer deux films : l'un serait froid, l'autre brûlant. Au final il n'y en a qu'un : un fantastique ciné-poème (source : éditeur)

Une 4e saison de MYSTÈRES D'ARCHIVES ! Dix nouvelles enquêtes sur les événements qui ont façonné un XXe siècle toujours plus synonyme de siècle médiatique. Face à la profusion et à l'ambivalence des images, Serge Viallet dissèque et analyse ces multiples empreintes, qu'elles soient anecdotiques ou historiques.

PARIS COUTURE (1945-1968) Écrit et réalisé par Jean Lauritano Avec la voix de Lambert Wilson 2016 / 55' Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la haute couture parisienne connaît un extraordinaire renouveau : Cristobal Balenciaga, Christian Dior, Hubert de Givenchy et Coco Chanel assurent le rayonnement international de Paris qui redevient la capitale de la mode. Mais cet âge d'or de la haute couture parisienne sera également son chant du cygne. L'industrie florissante devient peu à peu une simple vitrine du prêt-à-porter : des 106 maisons de couture répertoriées en 1946, seules 19 subsistent vingt ans après. À travers les trajectoires croisées des grands couturiers de l'époque et de leurs clientes excentriques et richissimes, Paris Couture est l'évocation d'un monde à jamais disparu et de deux décennies durant lesquelles cette société issue de l'aristocratie et de la haute bourgeoisie va jeter ses derniers feux. Le spectacle n'en sera que plus éblouissant. COMPLÉMENTS Comment la mode et sa représentation à la télévision évoluent-elles ? Quel accueil pour la relève des plus grands couturiers ? Quelle part le business prend-il peu à peu ? Et en coulisses, comment et par qui la haute couture est-elle faite jour après jour ? 1h30 d'archives de 1946 à 1967, entre désuétude et modernité, glamour et insolite, petites cousettes et grands créateurs. Avec Christian Dior, Mme Grès, Yves Saint Laurent, André Courrèges, Jacques Fath, Pierre Cardin…

François Mitterrand demeure l'une des plus grandes figures politiques du XXe siècle. Son chemin vers le pouvoir durera plus de 30 ans. Des décennies durant lesquelles il apprivoisera les medias, en particulier la télévision. Ce coffret propose une sélection d'entretiens télévisés de F. Mitterrand aux moments clés de son parcours : sa 1ère candidature à la Présidence, le congrès d'Epinay, ses années de leader de l'opposition, l'élection tant attendue, la cohabitation, la réélection, les dernières années… Le candidat maladroit de 1965 devient peu à peu un maître en la matière, fin stratège maîtrisant l'image, maniant l'humour avec férocité et déstabilisant adversaires et journalistes. Parmi ceux-ci : Alain Duhamel, Jean-Pierre Elkabbach, Michèle Cotta ou Anne Sinclair. Se plonger dans ces entretiens, c'est redécouvrir le talent du politique, la constance de ses objectifs, la beauté de son verbe.^

« Cela commença par une sensation de vacances… » Le commissaire Maigret est envoyé à Antibes pour élucider le meurtre de William Brown, riche Australien qui disparaissait régulièrement pour s'adonner à de formidables beuveries. Sur ses traces, Maigret fait la tournée des bars jusqu'à découvrir le Liberty Bar, son accueillante patronne la Grosse Jaja et sa clientèle équivoque. C'est sans aucun doute ici que se trouve la clé du meurtre…

Charles Melman est psychiatre et psychanalyste. Élève de Jacques Lacan, puis médecin des hôpitaux psychiatriques, il fut directeur de l'enseignement de l'École freudienne de Paris. Il est l'un des fondateurs de l'Association lacanienne internationale. Trois entretiens nous font percevoir le regard particulier que porte ce psychanalyste sur les aléas du sujet contemporain confronté à la réalité du monde." Dans quel monde vivons-nous ?" Qui est l'Autre ?" Qu'est-ce qui cause le désir ? Avec clarté, Charles Melman ouvre au spectateur les portes d un abécédaire qui lui est proposé : l'absence, l'angoisse, la dépression, la perversion, la castration, la mort, la violence, le mal... La famille aussi, le père, la mère, l'ado, l'homme et la femme. Il nous parle du « malaise dans la civilisation » qui se traduit aujourd'hui par l'effacement des repères et des limites, et par l'omniprésence de la jouissance au détriment du désir. Un film qui nous laisse voir et donne à entendre une pensée en marche dans les moments même de son élaboration, y compris sa dimension subversive.

Un brillant policier est retrouvé assassiné au volant de sa voiture sur une route de campagne suisse. L'enquête est confiée au commissaire Bairelard, vieux briscard affaibli qui s'efforce de mener à bien, au péril de sa propre existence, sa mission de justicier. Ses recherches l'entraînent sur la piste de son plus vieil ennemi... Charles Vanel ne baisse jamais sa garde au service d'une réflexion humaniste sur le destin, l'intégrité, la mort et la justice.