Pomme est tellement insuportable que son père menace de la ramener au "magasin des petites filles pas sages". Loin de l'effrayer, cette proposition la séduit, et la nuit même, elle s'enfuit de sa maison pour rejoindre cet endroit... Une sorte de morale pour ce récit facile à lire.

Henri a huit ans, il est plein d'admiration pour son grand voisin Ivan qui en a douze et est déjà un vrai révolutionnaire, connaissant tout des Spoutniks, de la grande URSS et du génial Karl Marx. Henri rêve lui aussi de révolution, cherche à convaincre ses copains d'école, des "apolitiques" décourageants. Il se sent capable de tout pour suivre Ivan... et même de le dépasser, car c'est sûr, un jour il sera le chef ! D'ailleurs c'est parti le jour où Henri déclenche une grève unitaire à la cantine. Beaucoup d'enthousiasme, un brin de lucidité, pas mal de désappointement dans ce petit récit sympathique où, nous dit-on, tout est vrai, même que tout ça s'est passé juste un peu avant un certain mois de mai...(revue des livres pour enfants).

Tom avait deux rêves : avoir sa chambre pour lui tout seul et être sûr qu'Alice l'aimait. Aujourd'hui, il devrait être le plus heureux de tous les petits garçons. Alice l'a demandé en mariage et, comble de bonheur, sa maman lui a annoncé qu'ils allaient emménager dans une grande maison !Mais Tom est tourmenté. Il pose des questions du genre : "Est-ce que le bonheur peut être double ?" ou "Qu'est-ce qui se passe après quand les rêves se réalisent ?". Le soir, dans la pénombre, il discute avec son grand frère Martin des peurs et des secrets qui font grandir. (Quatrième de couverture)

Le petit garçon a décidé tout seul d'entreprendre des collections et ça ne regarde personne. Le choix d'une collection est une chose très sérieuse : même s'il en change tous les jours, même si Maman s'obstine à jeter les papiers de bonbons qui constituent justement une de ses collections, même si son grand frère, qui est pourtant son meilleur ami, lui propose une collection de chaussettes sales. Et quand le petit garçon commence une collection très spéciale, une collection où il est question de filles et d'amour fou, il n'est pas question de rire. D'ailleurs, parfois, les collections peuvent réserver des surprises. Un livre pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls. (Quatrième de couverture)

Une sorcière est arrivée dans la forêt. Elle se cache sous un déguisement. Si son déguisement est découvert avant demain, au lever du soleil, elle sera obligée de disparaître. Mina la souris et Victor le lapin décident de la trouver. Ils interrogent d'abord l'ours. Il dit qu'il a vu des ombres se faufiler vers les cavernes. La taupe, elle, ne sait rien. Mais une chauve-souris a trouvé un gant et l'écureuil pense qu'il a vu des traces... Il faut faire vite, le soleil va bientôt se lever. (Catalogue L'école des loisirs 2002 - p. 35)

Que se passe-t-il dans la voiture quand la famille lapin revient du supermarché?

Une histoire d'amour avec Juliette, la petite chauve-souris qui louchait. (Livres-Hebdo)

Pour la première fois, Théo et Léa prennent l'avion sans leurs parents. Rien de plus étonnant qu'un hall d'aéroport. Les questions fusent. Sous la forme d'une bande dessinée, toutes les étapes du voyage sont passées au crible. Cartes d'embarquement, gilet de sauvetage, bonbons contre le mal aux oreilles, pilotage automatique et passage en douane. On n'en perd pas une miette. Indispensable et rassurant. (Lire)

Si Emile trouve que son papa exagère, c'est pour une raison bien simple : cet homme trop occupé est toujours en train de téléphoner ou de rentrer tard du bureau. Or, ce soir, il n'est pas encore là. Il a oublié l'événement et Maman essaie de consoler son fils. Les apparences peuvent être trompeuses : le papa d'Emile sera très occupé ce soir, mais pas au téléphone!

L'amitié de deux jeunes Américaines, Stéphanie et Rachel, est troublée par l'arrivée dans leur classe d'une jeune vietnamienne. Stéphanie, qui vit difficilement la séparation de ses parents, raconte pêle-mêle l'école, les loisirs, les premières amours, les brouilles et les réconciliations. A travers son héroïne, l'auteur cerne avec finesse cet âge charnière où l'on n'est plus enfants, sans toutefois être encore adulte. Un récit très vivant avec des dialogues pris sur le vif.

Avec son graphisme simple, minimal, si sobre qu'il convie le lecteur à entrer dans les pages, cet album est une émouvante invitation au dialogue. Ecrit à la première personne, il raconte de façon touchante, comment le timide héros est parvenu à dire à son papa ces innombrables mots qui se coinçaient toujours dans sa bouche. Pour cela, il a été aidé par un ami, magique : Meüle, mi-humain mi-animal, qui extrait de la gorge du garçonnet un très long ruban de papier où sont dessinées toutes ses pensées.Il se fait entendre de son père et entame un véritable dialogue avec lui. L'idée est jolie et efficace, traitée avec passion et respect. (MAD)

Pourquoi les éléphants lancent-ils des hérissons sur ceux qu'ils veulent protéger ? Pourquoi certains garçons se confectionnent-ils des chignons en forme de barque ? Pourquoi un homme doit-il acquérir la grâce d'une petite fille pour être le bienvenu parmi le peuple de la forêt ? Quelle est la paix que l'on éprouve à confectionner un collier en mille morceaux de coquille d'oeuf d'autruche ? Comment la guerre peut-elle cesser grâce à une danse et au jeu des Belles Statuettes ? Quel Blanc est assez fier de sa blancheur pour peindre un lion en blanc, et quel Noir en noir ? Ilaria, onze ans, est blanche, italienne, ses parents médecins se sont installés en Ethiopie pour étudier la médecine des plantes. Zega, treize ans, est noire, africaine, et son père est sorcier, mais chut ! C'est un secret. Toutes les deux, elles vivent à Addis-Abeda, capitale de ce pays qui vient d'être ravagé par trente ans de guerre et ensemble elles grandissent en trouvant la réponse à toutes ces questions. (Quatrième de couverture)

La princesse est malade. Elle a un rhume. Et elle éternue. Que dis-je, elle éternue ? C'est chaque fois une brise, une tempête, un ouragan, un tremblement de terre ! Le médecin, tous les mouchoirs et tous les traitements, rien n'y fait. Et même, tout empire. Ses éternuements décoiffent les poireaux, déracinent les arbres, défrisent les valets de chambre et les servantes qui aimeraient bien qu'un chevalier de passage délivre la princesse de ses terrifiants éternuements d'ogresse. Par chance, au loin, un prince en mal d'aventures, en entendant ce tintamarre, croit avoir trouvé là un géant à combattre. Pour redorer son blason. Et, plus tard, séduire une princesse... (Quatrième de couverture)