Le royaume de Boroman XII est paralysé par un événement rarissime, exceptionnel, historique et social : une grève. La grève des fées. Plus un seul petit coup de baguette magique n'illumine le ciel du pays. Les fées sont très en colère. Pourquoi ? Elles refusent de le dire. Elles veulent qu'on devine. Qu'on se creuse un peu la cervelle. Qu'on cherche à les connaître vraiment. Bref, elles font leurs intéressantes. Pendant ce temps, évidemment, rien ne va plus dans le royaume. Le géant transformé en nain par une sorcière reste nain, le ministre des Relations extérieures transformé en crapaud par une autre reste crapaud, et le fier cavalier de la garde royale transformé en cheval a ^beaucoup de mal à chevaucher...son propre cheval. Quand au prince, il végète dans un pot, métamorphosé en (beau) brin d'herbe. Et la grève s'éternise. Jusqu'au jour où le conseiller personnel du roi (pas encore transformé, lui) a une idée. Egalement dans ce recueil : L'âne qui ne voulait plus être roi et La pauvre princesse, l'homme cruel et le tamanoir magique

Antoine trouve que sa maman est la plus belle au monde. Son papa le dit aussi. Mais quand Maman se lève en pleine nuit pour se promener sous la pluie ou s'endort dans la voiture après s'être garée, Antoine se rend compte que c'est lui qui doit protéger sa mère. En plus, à l'école, Chloé n'arrête pas de se moquer de lui, alors qu'Antoine aimerait tellement qu'ils soient plus proches... (www.brunette.brucity.be)

Dix petites histoires, sous la forme d'une petite bande dessinée, voici la vie quotidienne de Louise et Gilles et de leurs parents. Des vignettes à différents formats, des pictogrammes représentant les narateurs, pour explique de manière naïve et active les petites difficultés de la vien quotidienne et les questionnements des plus jeunes. On abordera ainsi l'école, l'autonomie ou le déménagement. On cherchera le marchand de glaces, on se posera des questions sur ses origines et on répondra avec simplicité sur l'adoption. Geneviève Casterman avait déjà abordé le thème de l'adopttion dans En attendant Timoun. Elle y revient ici avec générosité autour d'une famille joyeuse et ordinaire où beaucoup pourront se reconnaître. (www.ricochet-jeunes.org)

Bob compte les jours sur son calendrier. Dans 7 jours, papa viendra le chercher et ils iront pêcher. Bob voudrait que Léonard joue à écrire les jours avec lui mais Léonard préfère les dinosaures. Alors ils se disputent et du coup Bob a mal au ventre. Parfois aussi, Bob boude parce que sa maman ne répond pas tout de suite à ses questions. Il aimerait donner des ordres mais ce n'est pas possible.

Il est géorgien, il porte un blouson ringard, il s'appelle Guiorgui Gougoulachvili. Et en plus il faut tout le temps s'occuper de lui. Nestane n'en peut plus ! (Livres-Hebdo)

Les parents d'Adélaïde décident de l'envoyer en séjour linguistique sans l'avoir consultée au préalable (pour des raison d'abord obscures), la toute jeune fille est révoltée - et se plie malgré tout à l'autorité parentale... Quand elle arrive en Angleterre, elle va de surprises en déconvenues, portant un regard critique sur tout et sur tous - transformant ainsi certaines scènes au demeurant banales en une comédie très acide : la famille d'accueil en prend pour son grade, mais les Français qui l'accompagne aussi. L'expérience a des aspects cauchemardesques évidents et le sentiment d'Adélaïde (complexée vis-à-vis des autres filles du groupe) ne cesse de s'amplifier, l'incitant à écrire régulièrement à sa soeur Charlotte (Javotte pour les intimes) restée au pays (et qui ne répond pas à ses lettres) et à entamer, en parallèle, un journal de bord plutôt original, grâce auquel elle tâche d'exorciser peurs et angoisses. (Sitartmag)

Facteur Souris a fait tomber le courrier dans la neige qui a effacé l'adresse d'une lettre ; contre toute attente elle vient du Père Noël. Mais à qui a-t-il écrit et pourquoi ? Images du petit monde forestier vivantes et pleines de charme. A partir de 3-4 ans.

Pour les tout-petits.

Les sorcières N.R.V. de la rue Biconde ont concocté vingt-quatre contes diaboliques et les ont truffés de charades, proverbes, calembours, anagrammes et autres jeux de mots. Les chapitres sont drôles et le livre constitue un outil d'animation original.

En Chine, pour un enfant, aller au marché est toujours une grande fête. On y rencontre une foule de gens, on y voit toutes sortes de choses, on s'y amuse et surtout on s'y régale.Mais on y court le risque de se perdre et de perdre ses parents. Le risque, ou la chance ? Quelques heures de solitude, un peu d'indépendance favorisent l'aventure...Et il n'y aurait pas grand mérite à retenir ses larmes, si on n'avait jamais envie de pleurer.

En langue Anishinabeg, Omakayas signifie Petite Grenouille. C'est le nom qu'on lui a donné parce que son premier pas a été un saut. Tout a un sens pour ce peuple Amérindien des grandes forêts du Nord. Tout se tient. "Pardonnez-nous ! Nous en avons besoin !" disent-ils solennellement aux arbres avant de prendre leur écorce pour en faire une maison, aux bêtes avant de les tuer pour en faire leur repas. Au début de cette histoire, Omakayas n'a que huit ans, elle est joyeuse et insouciante, il lui manque deux dents de devant. Elle vit avec son père, sa mère, sa grand-mère fumeuse de pipe, et ses trois frères et soeurs sur l'île de Moningwanaykaning, l'île du Pic à poitrine d'or, sur le lac Supérieur. Son seul gros problème, c'est son frère Petit Pinçon. Elle le trouve insupportable. Il l'énerve, à brailler tout le temps, à mentir, à casser ses jouets, à l'empêcher de réfléchir. Elle ne sait pas encore que trois saisons plus tard, sa vie aura changé. Les esprits lui auront parlé et donné leurs pouvoirs, une corneille mystérieuse se sera laissé apprivoiser, une maladie terrible aura été apportée par les Chimookomanug, les Blancs, et c'est à elle, Omakayas, qu'il incombera de sauver sa famille. Y compris Petit Pinçon.

Il était une fois un crocodile qui vivait dans une mare. Chaque fois qu'un animal passait, le crocodile lui disait : " Hé ! toi ! Viens jouer avec moi ! " " Jarrive tout de suite ! " disait quelquefois l'animal. Alors le crocodile le mangeait. Mais, le plus souvent, l'animal répondait : " Non mais ça va pas ? ". Ce jour-là le crocodile ne mangeait pas. Mais alors il avait vraiment très faim. Et il était vraiment prêt à tout. Y compris à verser des larmes de crocodile. Heureusement, le petit éléphant de cette histoire était plus avisé qu'il n'en avait l'air

L'auteur tente, avec réalisme mais également avec humour, d'aborder le problème de l'adoption. L'histoire nous est contée par Manda un petit garçon africain adopté par une famille française. Au fil des jours, Manda tient son journal de bord, à la suite d'un événement qui vient perturber sa vie : ses parents doivent aller chercher une petite fille au Vietnam. Dès cet instant, Manda se fait l'écho sur un mode humoristique, qui ne manque pas de lucidité et de maturité, de toutes les remarques, anecdotes, situations embarrassantes dont il est souvent l'objet du fait qu'il ne ressemble pas à ses parents, par exemple, ou que la couleur de sa peau se prête à de nombreux jeux de mots de la part de ses camarades de classe... En analysant certaines situations, Manda s'interroge : ses parents se rendent-ils compte que cette petite fille n'est pas comme les autres et qu'elle subira les mêmes remarques que lui, à la différence près que sa peau à la couleur du " citron ". Manda, l'air de rien, se prépare à être le grand frère, comment épargner sa future soeur, Hahn ? Enfin, le jour du départ tant redouté arrive. Manda se rend à l'aéroport avec ses parents et découvre que son pire ennemi Georges Glaise est également présent avec les siens : ils sont aussi candidats à l'adoption au Vietnam. Les deux enfants vont apprendre, malgré eux, à se connaître, à s'épauler, et à accepter leurs différences. Au fil du voyage, ils vont prendre au sérieux leur nouveau rôle celui d'aîné. Sur un ton en demi-teinte, l'auteur nous livre une histoire entraînante. Par touches successives, on se prend d'amitié pour cet enfant qui porte un regard empreint de lucidité sur son monde proche, pourtant sa naïveté est présente, car malgré tout il demeure un enfant. Mais à travers son journal, on ressent que Manda se pose de vraies questions sur l'adoption, et plus généralement sur l'acceptation de la différence. Car le personnage de Manda sert de rév

Elodie et Anna ne s'entendent guère, il faut dire qu'à douze ans Elodie, l'aînée a des réactions étranges, elle est persuadée qu'on va l'empoisonner par exemple ! Les séances chez le psy n'ont pas l'air de faire grand effet jusqu'au jour où Anna accompagne sa mère et sa grande soeur, là elles peuvent enfin se libérer en parlant, en se disputant même, en lâchant leurs craintes et leurs rancoeurs. Un récit vite lu, facile malgré le thème traité. (ardep en Nord)

Mamie n'aime pas le thé et la tisane, elle ne joue pas aux mots croisés et déteste faire la cuisine. Mamie a une voiture de sport décapotable avec laquelle elle roule à toute allure. Pourquoi Mamie est-elle si différente ? A partir de 8 ans.

" Mes amis me disaient souvent : ta maison, on dirait un château. " Cette maison est l'héroïne de cette histoire. Une maison un peu magique qui contient des trésors, abrite des mystères et protège ses enfants. Un jour, surviennent des inconnus. On parle de déménagement. Les enfants doivent partir. Leur vie entière va changer. Mais ce n'est pas forcément triste. Parce que les enfants vont emporter une chose essentielle, un secret précieux, qui parle de paradis et de bonheur

Dans ce couple de chats, c'était le mari qui faisait la cuisine. Il était très gentil et faisait de délicieuses croquettes aux croûtes de fromage. Sa femme, par contre, n'était pas commode. Elle critiquait sans cesse sa cuisine. En fait, elle rêvait de manger leur nouvelle voisine, Mademoiselle la Souris

Il ne faut surtout pas laisser Gisèle entrer dans sa chambre, car elle est plein capable d'avaler une mappe-monde, deux ours en peluche, trois petits cochons... Détails incongrus, pleins d'humour. A partir de 3-4 ans.