Milly est en vacances avec son père, sa belle-mère " l'autre-là, la Britt ", sa demi-soeur Renate qui ne sera jamais comme une vraie soeur et qui raconte des horreurs toute la journée. Bref, Milly a plutôt envie des les abréger ces vacances, rien de passionnant en perspective. C'est d'ailleurs ce qu'elle va faire : son père l'accompagne à l'aéroport et elle rentre en Norvège. Car en Norvège elle retrouvera son oncle Léo, le frère jumeau de sa mère avec qui il fêtera ses trente ans la semaine prochaine. Léo qui rigole tout le temps, qui a une grande maison rouge, un vélo dégonflé et un hamac pour faire la sieste dans le grand jardin. En un mot : les vacances avec Léo c'est le paradis. C'est même mieux que ça depuis que Milly a rencontré Jo. Jo est un garçon singulier qui trimballe des animaux sur son porte-bagage et collectionne les piqûres de moustiques dans l'espoir de rentrer dans le Livre des Records. Un oncle rigolo, une maison de rêve et un garçon pas comme les autres, Milly a vraiment bien fait de changer de vacances...

Il n'y a pas de clown au cirque Théodule, au "célèbre et fabuleux cirque Théodule ". Pas de bêtes, non plus. Pas de joie. Seulement des monstres. De pauvres monstres morts dans leurs bocaux de formol et un pauvre monstre vivant derrière un rideau. Elle s'appelle Miranda et il paraît qu'elle est " la plus grosse dame du monde "... Elle souffle comme un boeuf au moindre mouvement, elle ne sort jamais, personne ne l'aime et si elle a besoin de longues plages de repos, les plages, les vraies, elle n'en a jamais vu la couleur. Alors Alex et sa grande soeur Claire s'interrogent : est-ce que quand on est la plus grosse dame du monde, on pleure les plus grosses larmes du monde ? Ils imaginent que Miranda doit avoir de temps en temps envie de se sauver. Et ils se disent que cette rencontre est providentielle. Parce que eux eussi, justement, dès qu'ils l'ont vue, ils ont eu envie de la sauver

Cinq histoires absolument incontournables tirées d'une des plus belles collectes au monde. L'Oiseau-de-feu raconte comment les trois fils du tsar partirent à la recherche de l'oiseau qui venait voler les pommes d'or du jardin de leur père. Seul le dernier, Ivan Tsarévitch, grâce à son fidèle loup gris, parviendra à mener à bien cette quête... Dans Le Songe, un père demande à ses deux fils de lui raconter leur dernier rêve. Le premier obéit, mais le second refuse au péril de sa vie. Les sept Siméon sont sept frères jumeaux et, à eux sept, ils sont vraiment invincibles. Mais le tsar ne veut pas garder à son service le dernier des Siméon, voleur de profession. Heureusement, ses conseillers le persuadent de n'en rien faire et les Siméon, à bord de leur vaisseau volant, s'en vont enlever la princesse dont rêve leur maître. Emelian le fainéant ne souhaite rien d'autre que dormir sur son poêle. S'il consent parfois à en descendre, c'est parce que ses frères lui ont promis un beau bonnet en fourrure et des bottes rouges. Et pourtant c'est lui qui détient la clef du bonheur. Vassilissa la très-belle n'est encore qu'une enfant lorsque sa mère meurt, lui confiant une poupée pour la protéger. Mais que peut faire une poupée contre une marâtre cruelle et la terrible Baba-Yaga, l'horrible sorcière qui vit au coeur de la forêt dans son isba perchée sur des pattes de poule ?

Dans les steppes d'Asie qui s'étendent sur le pourtour de la mer Caspienne vivent de nombreux peuples nomades. Depuis des siècles, ils se racontent des contes magnifiques. L'amitié y est le plus précieux des biens. Les contes de la mer Caspienne font également la part belle à la sagesse, celle de Jirenché-le-sage par exemple, dont on disait que "son esprit était aussi profond et infini que l'océan".

Marine n'est pas contente d'aller passer la journée chez Tante Louisa. Elle fait la grimace... Mais soudain, après l'orage, c'est un coup de foudre de tendresse.

Oscar est un petit hibou farceur, comédien et débordant d'imagination. Il passe son temps à imiter ses sopains animaux. Avec tant de talent que ses parents décident illico qu'il sera plus tard avocat ou docteur. Et voilà qu'ils lui offrent les panoplies ad hoc. Oscar saura les utiliser de la meilleure manière et surtout préserver son identité propre. Les illustrations confèrent un charme fou à cet album qui, avec beaucoup d'humour et sans avoir l'air d'y toucher, prône un respect de l'enfant. Dès 3 ans.(Le Soir. L.C.)

Au catéchisme, on répète activement une représentation théâtrale du mystère de la Nativité. Les préparatifs de la fête, les états d'âme des enfants sont dépeints avec un brin d'humour.

Parce qu'ils sont parfois très drôles, parfois très sages et souvent drôles et sages à la fois, les contes yiddish s'adressent vraiment à tout le monde. Comme tous les contes, ils apprennent à se débrouiller dans la vie. Mais dans les contes yiddish tous les coups ne sont pas permis ! La meilleure façon de s'en sortir, c'est encore de réfléchir. Et ce qui est vrai pour le héros l'est aussi pour vous. Chaque conte yiddish pose une question : un mendiant affamé peut-il triompher d'un aubergiste sans coeur ? A quoi sert un miroir ? Un bon père doit-il répondre si on lui demande l'heure dans un train ? Comment se faire rembourser une dette ? Et si les questions sont multiples, les façons de réfléchir le sont aussi. On peut s'y prendre en rêvant, en prenant la route, ou en faisant semblant de dormir, par exemple. De toute façon, chaque question aura une réponse. Une réponse vraiment satisfaisante qui permet de gagner tout en restant un " mensch ", un homme. Une réponse si étonnante qu'on n'hésitera pas à refaire encore et encore le voyage de Chelm à Varsovie

Avant l'accident, Alex avait une bonne bouille, ses parents s'aimaient et Grand-Père inventait avec lui, en paroles et en musique, des histoires enthousiasmantes de mages, de sortilèges et de Forces du Mal. Maintenant, Alex a le visage recousu de partout, on se moque de lui, on le fuit. Son père a changé de femme. Sa mère traîne son désespoir. Heureusement, Grand-Père, lui, tient bon. Grand-Père et son piano, Grand-Père et ses objets magiques rapportés du monde entier, Grand-Père et ses histoires. Le seul à croire Alex quand il dit que c'est un mystérieux Cheval bleu qui a causé l'accident. Le Grand-Père d'Alex a toujours cru aux Chevaux bleus. Et puis il connaît une montagne, très loin, Tornish Crag, le Mont du destin. Celui qui la gravit est prêt à vaincre les Forces du Mal. Et pas seulement dans les histoires.

Bobby Potemkine est perplexe. L'enquête qu'on lui a confiée n'est pas de tout repos. Aucune enquête ne l'est. Mais celle-là encore moins qu'une autre. Il s'agit d'enquêter sur la disparition de Lili Soutchane, l'inventeuse du feu, une très jolie brune avec un foulard rouge autour du cou et rien d'autre. Ca s'est passé pendant la boule bleue, à la troisième lune rousse, à l'époque où l'on mesurait le temps en boules, billes et bulles de couleur, et en lunes. Bobby Potemkine ne sait pas combien de boules va lui prendre cette enquête. A force d'interroger l'entourage, il n'est même plus sûr que c'est bien Lili Soutchane, l'inventeuse du feu. C'est peut-être plutôt Lili Chpolnik, la très vieille grand-mère qui héberge chez elle un orchestre de mouches. C'est peut-être aussi le crabe laineux qui tient un commerce de guimauves et de boules de gomme près de l'ancienne gare du RER détruite par une météorite... Va savoir. Ce dont Bobby est sûr, en revanche, c'est qu'il éprouve toujours un gros faible pour Lili Niagara, la chauve-soubise.

Dans un aéroport, la surveillance, l'entretien, les approvisionnements, les mouvements de passagers et de personnel nécessitent des véhicules automobiles spécifiques. Ce petit album en propose une description simple, dessins à l'appui, pour un jeune public.

Histoire d'une rencontre : celle d'Oscar, jeune garçon fou de cinéma et de Monsieur Wang, personnage hors du commun, vieux professeur de taï-chi à la retraite, qui danse, solitaire, dans le parc. Rencontre aussi entre deux cultures, deux univers, l'un occidental, l'autre oriental. Des problèmes de communication avec ses parents ont poussés Oscar à se réfugier dans l'imaginaire, ce qui rend sa passion pour le 7e art aussi amusante que émouvante. Fort heureusement la dernière page laisse entendre que la fiction va enfin rejoindre la réalité, la relation entre Oscar et ses parents étant en train de se débloquer. L'alliance parfaite entre le sujet et la façon très cinématographique dont il est à la fois écrit et illustré ; les effets de cadrage, le mouvement, les couleurs, la sobriété du texte, la justesse des dialogues, le rythme, le suspense, les silences, tout est maîtrisé dans cet album, tout est beau... "comme au cinéma !". (Revue des livres pour enfants)

Quel est donc ce monstre qui laisse des empreintes de géant dans la neige? Le cochon, la chèvre et l'oie s'offrent une belle frousse. Malgré une illustration séduisante et expressive -couleurs vives très contrastées, effets de cadrages avec gros plans et perspectives inquiétantes- la construction est bancale, et la chute, trop difficile à comprendre sur l'instant par les petits (la neige en fondant agrandit les traces), ne fonctionne pas vraiment. Dommage. (Revue des livres pour enfants)

Ca y est ! Juliette est à New-York, dans une grande école d'art. " La Grosse Pomme " est à elle, " la ville qui ne dort jamais ". A elle les buildings, les trottoirs enneigés l'hiver, les parcs verts l'été et, pourquoi pas, Robert Redford. Oui, elle passe devant son immeuble tous les jours, alors, pourquoi pas ? Mais avant de rencontrer Robert Redford, Juliette a bien pris le temps de rencontrer d'autres personnes, si différentes, si fascinantes, bien le temps de parcourir la ville en tout sens et d'assister à des concerts de rock dans des petits cafés. C'est justement un de ces soirs-là qu'elle va rencontrer Taddei. Le mystérieux et ténébreux Taddei. Il est un plus âgé qu'elle et il est guitariste. Juliette est folle amoureuse, à n'en pas douter. Tout va bien et elle est heureuse. Mais alors, pourquoi a-t-elle l'impression que ses amis ne regardent pas Taddei du même oeil ? D'où vient ce silence gêné quand elle parle de son amoureux ? Sont-ils tout bêtement jaloux ou y a-t-il quelque chose d'autre que personne n'ose dire à Juliette ?

Balthazar a un chien, deux lapins, une petite soeur et des ours en peluche mais c'est Wanda, son araignée, qu'il préfère. Elle est sa meilleure amie. C'est à elle qu'il raconte les magnifiques histoires qu'il a dans la tête. Ce sont des histoires que d'autres, peut-être, trouveraient horribles, mais Balthazar les aime, elles le rendent heureux. Par contre, un soir, il lui arrive une chose vraiment horrible, dont il ne peut parler à personne parce que personne ne le croirait : une drôle de bestiole a décidé de s'installer chez lui pour lui voler ses histoires

Hodder est un garçon tout ce qu'il y a d'ordinaire. Plein de bonne volonté, gaffeur. Plutôt exclus par les autres, d'habitude. Rien ne justifie qu'une fée débarque dans sa chambre en pleine nuit pour lui déclarer solennellement : - Tu as été choisi, Hodder. Tu es l'élu. Ô toi, le papillon de nuit ! Tu dois sauver le monde. Hodder n'est pas contrariant. Il commence par consulter une carte. Le monde est vaste. Soudain, son regard se pose sur une île minuscule. Guambilua, dans l'océan Indien. Le plus petit endroit du monde. Très, très loin du Danemark. C'est par là qu'il va commencer

N'importe qui serait content de voir un génie apparaître dans sa chambre et dire : " Je suis votre génie dévoué. Vous disposez de trois voeux. " Mais pas l'archiduchesse Von der Sosissèche. Quatre cent cinquante-deux génies se sont déjà succédé auprès d'elle, en vain. Parce que l'archiduchesse ne veut rien. Choupiche est le quatre cent cinquante-troisième génie. Et comme il travaille depuis quatre mille ans et qu'il voudrait enfin prendre sa retraite, il est très décidé à réussir. Un peu trop décidé à réussir.