Révélé véritablement par le hit planétaire How you remind me, le groupe rock, emmené par Chad Kroeger présente ici son huitième album.

Dans ce second volume de l'intégrale Haydn 2032, Giovanni Antonini a choisi de mettre en avant la symphonie Der Philosoph, mais aussi d'y associer une symphonie de Wilhelm Friedemann Bach, fils aîné du Kantor de Leipzig que l'on décrit généralement comme le plus doué de ses fils. Des raisons différentes ont apporté à ces deux grands compositeurs l'originalité et parfois l'excentricité qui caractérisent leurs oeuvres, l'un souffrant de la notoriété de son père, l'autre de son propre génie. Quand les symphonies de Haydn se démarquent par la forme, l'orchestration et les tonalités, celle de W.F. Bach, débute à la manière d'une ouverture baroque et se transforme peu à peu en une pièce tempétueuse, reflétant peut-être déjà le passage d'un "âge d'or", au monde plus tourmenté qui succédera au siècle des lumières. (Electre)

Avec cet enregistrement, les Basses Réunies de Bruno Cocset proposent un voyage dans l'Angleterre du 17e siècle centré sur l'oeuvre de Tobias Hume, musicien emblématique de la viole de gambe, et plus précisément, de la Lyra Violl. Cette exploration tant musicale que sonore met en scène trois instruments tout juste sortis des mains du facteur et luthier Charles Riché (secondé par Friederike Dangel). Invité de "marque", le talentueux gambiste italien Guido Balestracci joue une sélection de pièces solo du célèbre compositeur soldat. (Electre)

Alexis Kossenko revient sur le devant de la scène avec un projet centré sur des oeuvres de Georg Philipp Telemann, l'un des compositeurs les plus prolixes de l'histoire de la musique, avec à son actif plus de 6000 oeuvres... Parmi celles-ci, il a choisi deux concertos avec orchestre, l'un pour flûte, l'autre pour flûte et violon, précédés d'une ouverture. C'est un programme parfaitement composé pour appréhender à la fois le grand chef baroque qu'il est devenu, et bien sûr aussi ses impressionnantes qualités de flûtiste ; c'est également l'occasion de retrouver Zefira Valova, en Konzertmeister et en soliste de l'un des concertos.

Folk organique, blues électrique, chansons ciselées avec l'amour du mot, poésie réaliste ou onirique, mélodies solaires rythmées ça et là d'accords jazz ou de sonorités tropicalistes... Il y a un peu de tout ça dans cet album bien ancré dans le questionnement de notre époque tout en étant réalisé "à l'ancienne" avec un amour de l'artisanat et de la nuance. Entièrement interprété dans la langue d'Aragon, dont Ivan Tirtiaux se réapproprie joliment "La guitare", le disque prend de la hauteur et impose le spleen lumineux d'un artiste nous rappelant que la chanson française n'a jamais été aussi belle que lorsqu'elle ne ressemblait pas tout à fait à de la chanson française.

Ce disque est la génèse de l'aventure de ce groupe mythique qui ambiança les dancefloors de Dakar au début des années 70 en mêlant la musique afro-cubaine aux rythmes traditionnels de l'Afrique de l'ouest.

Cinq ans de maturation et de travail acharné ont amené Tunisiano et Aketo à livrer ce quatrième disque, une collection de hits imparables et de morceaux polémiques.

Grande figure romantique, Franz Schubert présida à la naissance du lied allemand, réalisant dans ce genre la fusion idéale entre poésie et musique. Son oeuvre, exceptionnellement abondante pour une existence aussi brève, témoigne d'une richesse mélodique sans cesse renouvelée, source d'inspiration pour le compositeur Yves Rousseau, amateur du mariage des notes et des mots. Le jazzman utilise le matériau Schubert soit en le développant (La jeune fille et la mort), soit en utilisant parfois juste un motif même très bref (Le Roi des Aulnes), soit par citation (Trio opus 100), par imitation (La Symphonie inachevée), ou en empruntant de la structure (Gute Nacht). Son Wanderer Septet, composé de six parties et interprété par une formation atypique avec les percussions de Xavier Desandre Navarre, utilise la voix de Thierry Péala comme diseur (voix théâtrale pour le rapport d'inventaire notarial à la mort de Schubert ou pour l'épitaphe de Franz Grillparzer), comme chanteur (original du lied Die Leiermannissu du recueil Le Voyage d'hiver chanté en allemand) ou comme vocaliste lorsque la voix devient un instrument à part entière.