Parce qu'elle l'a tiré d'un mauvais pas, sans même s'en rendre compte, Morosini, ravi, a promis à l'insupportable Ava Astor qu'il lui trouverait un diamant " dut-il le voler à la Tour de Londres " ! Il plaisantait naturellement, mais c'était sans compter qu'Ava est aussi sotte que méchante... Peu de temps après, il voit débarquer Ava à Venise : elle vient lui réclamer le célèbre Sancy qui vient d'être volé chez Lord Astor. Comme, naturellement, il ne l'a pas, elle l'accuse de vouloir le garder pour lui et le dénonce... Plus incroyable encore, Lord Astor prétend avoir reçu cette même nuit Aldo, qu'il n'a jamais vu, et qu'il lui a volé le Sancy... Incapable d'accepter pareille situation, et le scandale grandissant, Aldo flanqué d'Adalbert part pour Londres pour rétablir la vérité. Ils vont y vivre l'aventure la plus dangereuse de leur vie...

Novembre 1766. Abandonnée enceinte à dix-huit ans par le baron de Beaumesnil, Adélaïde de Villars serait condamnée au couvent par son père si ses dons de musicienne ne lui offraient un refuge, l'Académie royale de musique, où les femmes sont sous la seule autorité du roi. Elle remplace au pied levé la grande Sophie Arnould et triomphe sous le nom de « Mlle Beaumesnil » espérant ainsi attirer l'attention de son amour perdu. Ce rêve l'aide à affronter le quotidien, la jalousie de Sophie, les rivalités, les manœuvres, les protecteurs qu'il faut bien s'assurer...Adélaïde séduit le duc de Chartres, dont elle attend un enfant, mais tandis que le destin de l'Opéra bascule avec l'arrivée de Glück qui ambitionne de révolutionner l'art lyrique, tous ses espoirs s'écroulent : elle perd l'enfant, le baron la rejette, le maître la dédaigne. Pour trouver la force de se relever, Adélaïde devra accomplir sa vraie vocation : composer.

L'auteure évoque ce que fut pour elle l'année 1968, pendant laquelle elle eut des ennuis avec la justice pour Le con d'Irène d'Aragon et Lourdes, lentes de Hardellet. R. Deforges raconte aussi les barricades, les lacrymogènes, les logorrhées gauchistes, les bars, les nuits parisiennes, et toute une galerie de personnalités littéraires ou mondaines.

Il est le maître de philosophie le plus célèbre du XIIe siècle. Elle est son élève la plus douée. C'est lui qui la séduit mais c'est elle qui lui révèle l'amour. Bafoué , l'oncle de la jeune fille exerce sur Abélard une vengeance atroce. Des années plus tard, les deux amants séparés échangent quelques lettres dont les mots sont restés célèbres... L'histoire d'Héloïse et Abélard brûle à travers les siècles. (Bibliotéca Magazine)

Cinquante ans d'un amour passionné pour Victor Hugo, un amour fougueux et inébranlable : telle fut la vie de Juliette Drouet. Née en 1806 sous le nom de Julienne Gauvain, orpheline élevée dans un couvent, elle fuit la vie monacale pour devenir une charmante comédienne aux moeurs légères. Lorsqu'elle rencontre, en 1833, celui qui n'est encore qu'un jeune auteur de talent, Juliette se donne totalement. Passion orageuse, exigeante, jalouse et fière. A plusieurs reprises elle claquera la porte avec fracas, et ceci jusqu'à 67 ans. Elle suivra la famille Hugo dans toutes les pérégrinations de l'exil, mais à distance respectable. Elle copie inlassablement ses oeuvres, satisfaite d'accompagner l'être adoré jusqu'à la consécration. (bibliotéca magazine)

Roque, sexagénaire portant beau, embarque sur un coup de tête, ou plutôt un coup de coeur, une ravissante jeune fille qu'il a rencontrée dans un aéroport. Roque réserve à Léa son plus beau cadeau : une visite des Etats-Unis, pays qu'il aime passionnément. Il le lui fait découvrir en empruntant avec elle la mythique National 66. Au terme de ce voyage initiatique, le couple va-t-il survivre à cette traversée ? Une road-story portée de bout en bout par un lyrisme communicatif. (Grand Livre du Mois)

L'histoire d'Auréline est racontée par deux de ses admirateurs, Maxime et Zita, les faux jumeaux qui se disputent la mémoire de leur parente. Auréline a été l'unique amour de Maxime, aujourd'hui pianiste de bar obèse. Le récit désopilant qu'il fait de sa passion engage toute sa vie d'artiste. Il y joue sa peau. Zita, qui mène une vie rangée, a souffert de la comparaison avec cette cousine beaucoup plus belle et aventureuse. Sa description sèche et curelle du destin d'Auréline est une revanche posthume. Autour de ces trois personnages, il y a tout un monde mystérieux, composé des anciens amants d'Auréline et la famille extravagante de Maxime et de Zita. (Bibliotéca Magazine)

Dans ces pages bourrées de souvenirs, d'anecdotes et de portraits, Lanzmann dit tout, sur ses échecs (nombreux), ses succès, ses amours et celles des autres.

Mary Mallon, immigrée irlandaise courageuse et obstinée, arrivée seule à New York à la fin du XIXe siècle, travaille comme lingère avant de se découvrir un talent caché pour la cuisine. Malheureusement, dans toutes les maisons bourgeoises où elle est employée, les gens contractent la typhoïde, et certains en meurent. Mary, de son côté, ne présente aucun symptôme de la maladie.