Né en 1953 à Lausanne, Raphaël Aubert est écrivain et journaliste. Il est l'auteur d'une dizaine de livres, romans et essais. Derniers titres parus : Le Paradoxe Balthus (Paris, La Différence, 2005) et Chronique des treize lunes (Vevey, L'Aire 2009).

Les auteurs abordent le traitement des déontologies professionnelles, que ce soit du côté des auteurs, journalistes, avocats ou éditeurs. Ils cherchent à montrer la multiplicité des théorisations et des pratiques, tout en permettant d'établir un espace de réflexion commun.

La culpabilité, ainsi que le perfectionnisme dont il est l'envers, peuvent aller jusqu'à paralyser la vie et même le corps. Guérir signifie alors, en renonçant à l'autoaccusation et à l'autojustification, entendre l'appel du Christ, à se mettre debout devant Dieu et en face des autres. Telle est la lecture que fait L. Basset du récit de guérison de Luc (5, 17-26).

Ce travail de recherche sur le sociologue, philosophe et théologien protestant J. Ellul permet de comprendre les origines, la radicalité et l'originalité de ce penseur : critique de la modernité technique, réticence à l'égard des utopies séculières...

A partir du XVIe siècle et durant près de 200 ans, une communauté vécut et pratiqua de façon cachée le culte chrétien au Japon. Celui-ci était transmis oralement de génération en génération. Ces croyants avaient notamment une autre Bible"Les commencements du ciel et la terre". L'auteure présente cette communauté et propose une traduction intégrale de ce texte.

A partir de cas traités par les journalistes tels que le Moyen-Orient, les photos choquantes, les affaires de moeurs, D. Cornu, médiateur de presse, s'interroge sur le malaise qui existe entre le public qui critique les médias (sensationnalisme, scandales, etc.) et la légitimité du journalisme.

Cette pièce, montée à Genève en juillet 2009 à l'occasion du 500e anniversaire du réformateur, se déroule entre 1541 et 1564, période où Calvin fait triompher la Réforme au prix d'affrontements qui se dérouleront jusqu'à sa mort.

Présentation des résultats de recherches, à travers textes mythiques et historiques, sur la féminité dans la mythologie grecque, la manière dont l'enfance des dieux est représentée et les rapports entre politique et religion.

Réunion des textes de référence au fondement doctrinal de la théologie protestante organisés selon l'ordre de la version allemande et latine de 1580. Avec une introduction historique pour chacun d'eux. ©Electre 2017

Le texte intégral accompagné d'éclairages historiques, linguistiques et littéraires ainsi que d'une histoire de sa réception. ©Electre 2017

Cet essai aborde le mal à partir d'une analyse des réflexions sur le sujet de V. Jankélévitch, E. Lévinas, E. Kant, P. Ricoeur ou encore S. Freud. Il exclut toute explication totalisante, pour réfléchir par exemple aux effets collatéraux du mal qui provoquent des effets positifs. ©Electre 2018

La morale n’a-t-elle pour tâche que de limiter les effets négatifs de nos comportements sur les autres ? En d’autres termes tout ce que nous faisons sans affecter la collectivité est-il éthiquement permis ? Le suicide, la prostitution librement consentie, le don d’organes ? Plusieurs éthiciens contemporains, emmenés notamment par le philosophe français Ruwen Ogien considèrent qu’il faut être minimaliste en éthique. Ce n’est pas l’avis de la Lausannoise Nathalie Maillard qui revient dans cet essai sur les arguments censés étayer un minimalisme moral inspiré par le courant du libéralisme politique. L’auteur revient sur la séparation entre le moral et le politique ainsi que sur la confusion qui entoure la notion de liberté. À travers les idées de respect de soi et d’intégrité personnelle, elle propose également de reconsidérer la question du rapport moral à soi-même. Cet ouvrage veut dépasser les réactions épidermiques d’adhésion (les amoureux de la liberté) ou de rejet (les conservateurs de tout poil) que suscite l’éthique minimale en proposant un examen approfondi des questions normatives qu’elle soulève. […] Docteur ès lettres de l’Université de Lausanne, Nathalie Maillard enseigne la philosophie et l’éthique à Genève. Elle a publié, chez Labor et Fides, La vulnérabilité. Une nouvelle catégorie morale ? (2011)

Présente la vie et la carrière du philosophe, pédagogue et homme politique (1841-1932), cofondateur et président de la Ligue des droits de l'homme et président de la Ligue de l'enseignement. ©Electre 2016

Une introduction à la pensée politique dans le monde islamique, au sein du chiisme et du sunnisme, depuis le XIXe siècle. ©Electre 2017

Recueil d'écrits en partie inédits du penseur protestant qui fournit un panorama de sa vie et de sa pensée, abordant le thème de la liberté sous le prisme de la théologie et de l'éthique. ©Electre 2019

Depuis la modernité, l’autonomie a joué un rôle central dans notre manière de concevoir l’être humain. Son respect a figuré au centre des conceptions morales dominantes – kantienne et libérale. La notion de vulnérabilité occupe depuis quelques décennies une place de plus en plus franche dans la réflexion éthique. Elle apparaît comme un instrument critique visant à interroger une anthropologie articulée autour des capacités rationnelles de l’homme et à contester la focalisation des théories morales sur la figure du sujet autonome. Chez Levinas, en bioéthique, dans les éthiques du "care" ou encore les réflexions chez Nussbaum à propos de la théorie rawlsienne de la justice, la prise en considération de la vulnérabilité complète et complique l’image de l’individu autonome en le replaçant dans ses modalités temporelles, relationnelles et corporelles – soulignant à la fois sa dépendance et la fragilité essentielle de ses capacités. La vulnérabilité offre ainsi une perspective morale fondée sur cette conception à la fois plus complexe, plus riche et plus réaliste de ce qu’est la personne, en pensant à côté du respect de l’autonomie et ensemble avec lui, la sollicitude ou la responsabilité.