Pourquoi L'os à souhaits ? Jean-Claude Bologne et Werner Lambersy y révèlent comment un simple échange de lettres a introduit une tension créatrice dans leur amitié; comme si l'un et l'autre tiraient sur un même os de poulet. Cet os que nous avons appelé si platement "fourchette", alors que les Anglais optaient pour "wish bone" (os à souhaits).

"C'est à une œuvre de fiction, Nathanaël ou le Journal d'un Templier, paru en 1986, que Marcel Lobet confie son message essentiel. Cet ouvrage passionnant, à l'écriture flamboyante, est la version remaniée en un volume du diptyque Le Fils du Temple (1977) — prix du Conseil culturel de la Communauté française de Belgique en 1978 — et Le Temple éternel (1983). Situé dans le cadre historique de la destruction de l'ordre des moines-guerriers, il raconte, sous forme de journal intime, la vie d'un homme promis aux plus hautes destinées et son aventure mystique et spirituelle. L'auteur n'a pas manqué de souligner que le héros lui ressemblait comme un frère. " in : http://www.arllfb.be/composition/membres/lobet.html ; consulté le 2010-02-24

Si les rapports entre la langue et la littérature sont assez définis, ceux entre les sciences de la langue et celles de la littérature le sont moins et J.-M.Klinkenberg propose toute une réflexion sur les relations possibles entre elles, sur leur complémentarité. Très riche bibliographie.

D'Homère aux romanciers américains en passant par Virgile, Dante, Pascal, Dostoïevsky, Kafka, Montherlant et d'autres grands, l'auteur montre comment les oeuvres marquantes de tous les pays occidentaux et de tous les temps peuvent répondre aux interrogations de l'homme d'aujourd'hui.

A la mort de sa femme, un homme se retrouve seul et entame une réflexion sur le temps qui passe. Sous forme d'un long monologue, il se remémore sa jeunesse en Italie, son exil vers le Nord, sa vie avec sa femme et aussi les relations manquées du passé avec sa fille. Aujourd'hui cette dernière lui rend visite de temps en temps. L'un et l'autre conprennent qu'ils sont passés à côté de quelque chose d'essentiel. Le passage où le père exprime l'intérêt de ces visites dont il a pris conscience, est particulièrement émouvant. Car ces rencontres leur servent à tous deux à parler du passé, de ces choses qu'ils n'ont pu se dire ni se vivre quand elles le devaient, des raisons pour lesquelles ils sont restés étrangers l'un à l'autre, de sa prise de conscience à elle lorsqu'elle a réalisé que ce manque était aussi une douleur pour elle. Certes, dit-il, cela ne soulage ni du désastre ni du passé. Mais cela aide à construire le présent et à mieux profiter du temps qu'il reste.... (Millefeuille