Montre comment le cinéma nazi, à l'initiative de Goebbels, s'est emparé en 1940 de J. Süss-Oppenheimer, conseiller financier du Wurtemberg au début du XVIIIe siècle, pour en faire la figure du Juif, et l'impact du film de V. Harlan. Etudie comment un roman de L. Feuchtwanger en 1925 et un film de L. Mendes en 1934 ont représenté son destin : rendu responsable de la ruine du duché, il fut pendu.

Une tête humaine fraîchement coupée est livrée au cours d'une réception chez un peintre à la mode. L'attention de tous est attirée par la nièce d'un comte russe qui ressemble étrangement à la morte. Une histoire de vengeance sur fond de traite des Blanches.

De A à Z, sous forme d'abécédaire, voici des fragments d'une autobiographie, entamée depuis une quinzaine d'années. De l'enfance à l'an 2000, des petits boulots aux articles pour une vingtaine de grands journaux, des sept années de refus d'éditeurs aux livres déroutants enfin publiés, en passant par le festival de Cannes tumultueux de mai 1968, tout cela sans souci d'un quelconque respect de la chronologie, les souvenirs s'enchevêtrent sous forme de textes courts ou de réflexions beaucoup plus longues, pour un livre "hagard mais très travaillé", taillé dans des centaines de pages manuscrites.