Au XVIIIe siècle, c'est au tour de Paris d'inspirer les arts décoratifs de la Wallonie. Il en résulte un mobilier belge de haute qualité technique, conçu avec un grand sens pratique et présentant une belle diversité de décors hauts de gamme. Il mérite sans conteste une étude attentive, propre à exciter notre curiosité et une contemplation heureuse, propre à réjouir l'oeil du connaisseur confirmé comme l'amateur en recherche. (Quatrième de couverture)

Propose de nombreuses idées d'utilisation des rideaux, stores et autres voilages, qui conjuguent caractère pratique et qualité décorative : encadrer les fenêtres, filtrer ou occulter la lumière, isoler du froid ou du bruit, mais aussi composer des cloisons ou des portes.

Du dessin préparatoire à l'ouvrage achevé, le menuisier ou l'ébéniste mettent en oeuvre les techniques les plus complexes et les matériaux les plus divers, bois, mais aussi écaille, métaux, laques ou porcelaines. Depuis les robustes meubles du Moyen Age jusqu'aux précieuses créations du XVIIIe et XIXe siècles, âge d'or de l'art du meuble, les modes de construction et d'assemblages n'ont cessé de se perfectionner. A la Renaissance, tournage, sculpture et incrustations de bois précieux ou de marbres confèrent définitivement au mobilier un caractère luxueux. Dès le XVIIe siècle, la dorure sur bois rivalise avec l'éblouissante ciselure des orfèvres, tandis que l'art du placage puis de la marqueterie apportent à leur tour d'inépuisables possibilités, continu- ellement enrichies jusqu'à nos jours. Lesateliers de restaurateurs et de créateurs sont les conservatoires irremplaçables de ces savoir-faire. (Quatrième de couverture)