G. Ducrest, une jeune aristocrate, fait la connaissance de l'impératrice déchue en 1810 à Genève, puis séjourne durant l'hiver 1810-1811 à sa cour. Ces quelques mois sont pour elle une révélation : pénétrant l'intimité de l'impératrice, elle se sent autorisée à rapporter ce qu'elle voit : elle écoute Joséphine, l'observe et note les détails de son existence de façon sincère et innocente.

Parfois la recette s'insère comme une truffe, le Bloody Mary d'Hemingway, dans le texte littéraire. Parfois, elle en constitue le morceau de bravoure, comme la cérémonie du thé décrite par Kawabata. Mais toujours la composition culinaire est inséparable de sa chair littéraire qui l'enveloppe et la justifie. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 6, 1998)

Paul Barras (1755-1829) évoque son enfance provençale, son éducation puis sa carrière d'officier dans le régiment de Pondichéry. Il devient par la suite une grande figure de la Révolution française et relate les événements auxquels il participa tels que l'arrestation de Robespierre, la dispersion de l'insurrection royaliste avec l'aide de Bonaparte, etc.

Voyages littéraires effectués à travers des extraits de romans, nouvelles, pièces de théâtre, poèmes, journaux, récits de voyages, etc., provenant d'auteurs et d'époques divers.

Des repas sont associés aux principaux rituels de la vie : curry mallarméen de Noël, daube à la mode de Pierre Lartigue, dernier repas vu par Günther Grass. Les écrivains trouvent dans ces moments dramatiques et sensuels, matière à une exploration de leurs personnages et de leurs société. Tout public. (Livres hebdo : livres du mois, 6, 1998)

En cette soirée de septembre, Lucilla attendait l'arrivée de David et elle alla se regarder dans la glace. Il lui disait souvent qu'elle était belle et qu'il l'aimait. "Je ne sais pas au juste de qui tu as l'air", dit-elle à la vieille dame dans le miroir, "mais ce qui importe, c'est que tu lui plaises". Quelques minutes plus tard, il entra dans la pièce. "Vas-tu bien, grand-mère ?" "Très bien, David, vas-tu bien ?" Depuis de nombreuses années, ils échangeaient toujours la même salutation quand il rentrait à la maison. La réponse avait toujours été affirmative et satisfaisante. Mais cette fois-ci, avec une soudaine panique, Lucilla sut que David n'allait pas bien. Quelque chose était arrivé. Le domaine enchanté, premier volume d'une trilogie, nous plonge dans l'histoire de la famille Eliot, peu de temps avant la Deuxième Guerre mondiale. Au centre, il y a Lucilla, 80 ans, très belle, impérieuse, qui règne sur ses enfants et petits-enfants, depuis sa belle propriété à la campagne. Le divorce d'un de ses fils va perturber l'équilibre familial, d'autant plus que le petit-fils préféré de Lucilla, jeune acteur à succès, tombe amoureux de son ex-tante, guère plus âgée que lui, et veut l'épouser. Pour tenter de ramener les 'coupables' à la raison, Lucilla va devoir lever le voile sur son propre passé, qui n'est pas tout à fait celui que l'on croyait.

Un matin, au cœur de Manhattan, sous la pluie, une jeune femme postée sur le parvis de l'église Saint-Patrick rompt la frénésie de Noël. Figée, elle porte une pancarte sur laquelle on peut lire « Aidez-moi ». Une prise d'otage a lieu à l'intérieur de la cathédrale, et une victime a déjà été tuée. Le preneur d'otages exige de négocier avec l'agent du FBI Eve Rossi. Récalcitrante à traiter l'affaire, cette dernière comprend rapidement que le preneur d'otages connaît certains secrets de sa vie. Ses motivations sont obscures, mais la question qu'il pose aux cinq otages est toujours la même : « De quoi êtes-vous coupable ? ». Déclenchant une autre série de crises, auxquelles l'équipe d'Eve Rossi, composée d'ex-détenus et de vétérans aux tempéraments extrêmes, devra faire face. Pour l'agent du FBI s'engage alors une course contre la montre haletante... Thriller contemporain, ce roman interroge aussi les modes opératoires du terrorisme actuel.

John et Laura Payne quittent la vie citadine pour s'installer dans une magnifique maison qu'ils ont fait construire dans les Highlands écossaises. Mais la cohabitation avec leur voisin Luther Grove, un vieil homme acariâtre et solitaire, s'annonce difficile et va mettre à mal leur désir de sérénité. Le couple en vient à craindre pour la sécurité de leur petite Molly.

De retour dans son village de Cornouailles après s'être illustré pendant la Première Guerre mondiale, Daniel Branwell est accueilli froidement. Son statut de héros de guerre lui vaut l'inimitié de plusieurs jeunes hommes de son âge, et en tant que dernier représentant de sa famille, il ne bénéficie d'aucun soutien. Dans cette atmosphère pesante, il lui faut garder un terrible secret. Electre 2015

"Si je pense à elle ou prononce son nom, les premières images à surgir sont des clips : c'est elle qui danse, c'est elle à la platine dans le salon-navire, c'est elle à un concert, jamais loin de la scène, ou dans une boîte de nuit, jamais loin des enceintes. Elle danse, la sueur irise sa peau, elle a toujours une mèche de cheveux qui lui barre le front ou se colle à ses tempes, parfois une boucle plus longue descend jusqu'à sa bouche, qu'elle écarte en riant, heureuse comme on peut l'être en dansant sur une musique qu'on aime, qui nous transporte, nous hisse au ciel sur des arcs électriques." À l'été 1984, le narrateur apprend la mort de sa meilleure amie des suites d'un viol. Ils ont vingt ans, vivent de l'air du temps et, quand ce temps s'interrompt brutalement, c'est le vertige, la révolte, puis un très long silence. Tournant le dos au sordide du crime, indifférent à l'enquête policière qui ravale l'être aimé au seul rang de victime, trois décennies plus tard l'ami devenu écrivain choisit de faire revivre une personnalité fascinante, libre et lumineuse, de sauver sa mémoire faute d'avoir pu lui sauver la vie. C'est le roman d'une amitié et d'un Paris à l'unisson que nous livre Gilles Leroy avec ce portrait d'une jeune femme que l'on aurait aimé connaître.

Journal du voyage en Europe que le philosophe allemand, alors âgé de 15 ans, entreprend avec sa famille entre 1803 et 1804. Il comporte des anecdotes et des réflexions, témoignant surtout de sa sensibilité artistique et de sa curiosité. L'adolescent y décrit tout ce qu'il observe : les paysages, les monuments, les spectacles, les restaurants à Londres, Toulon, Genève ou Paris. ©Electre 2024

Au XIXe siècle, George, timide fils d'un pasteur originaire de l'Inde et employé de bureau, est accusé de mutilations d'animaux. Sur la foi de rumeurs et d'improbables témoignages, il est arrêté, jugé et condamné à plusieurs années de prison. Lorsqu'il sort de prison, il fait appel à Arthur Conan Doyle, qui vient de créer le personnage de Sherlock Holmes, pour l'aider à prouver son innocence.

Cette anthologie autour du vin réunit des textes de Balzac, J. Harrison, J. Kerrouac, M. Aymé, B. Pivot, M. Quint, J.-M. Laclavetine, etc.

A Montréal, le neurologue Hiroji Matsui disparaît un soir après avoir quitté son bureau. Sa collègue Janie trouve chez lui des indices qu'elle seule peut décrypter. Cambodgienne adoptée par une famille au Canada, elle se souvient de son enfance à l'époque des Khmers rouges que le frère d'Hiroji a également connus lorsqu'il travaillait pour la Croix-Rouge dans le pays.

Le narrateur reçoit de Robert Del Roulio, un collègue, une vieille montre de la marque Zenith au dos de laquelle est gravé le nom du donateur Louis Cabolet. Il se prend de passion pour l'histoire de cette montre et se livre à une enquête qui le mène à Liège. En explorant le passé de cet objet, il revisite le sien (son enfance ou le suicide de son père) et s'interroge sur la notion de paternité.

Après avoir découvert que son fiancé est un malfaiteur recherché par les autorités, Mae retourne chez ses grands-parents sur les bords du Saint-Laurent pour y affronter ses souvenirs. Elle repense alors au décès de ses parents dans la fonte des glaces, au mutisme de sa grand-mère ainsi qu'à la mystérieuse disparition de Gabe, son ami d'enfance. ©Electre 2020