Le pianiste et son trio de longue date, composé du batteur Jeff Ballard et du bassiste Larry Grenadier, interprètent trois originaux de Mehldau combinés à des interprétations de chansons pop (Paul McCartney, Brian Wilson), de standards de jazz (Elmo Hope, Sam Rivers) et d'un morceau issu de l'American songbook (Like like being in love de Frederick Loewe). (Electre)

Voici le onzième album solo et le premier depuis Lullaby and... the ceaseless roar (2014) du chanteur de Led Zeppelin. Il a été produit par Plant dans l'ouest de l'Angleterre et du Pays de Galles. Il est accompagné par son groupe The Sensational Space Shifters mais également par de nombreux invités. On retrouve entre autres Chrissie Hynde (Pretenders) qui chante en duo avec Robert Plant sur Bluebirds over the mountain. Le premier extrait, The may queen, a fait sensation parmi les fans de Robert Plant et de Led Zeppelin. En effet, ce titre empreint de mélancolie semble faire écho aux classiques de Led Zeppelin et notamment au morceau Stairway to heaven dans lequel le groupe évoquait déjà la May queen. (Electre)

Le label Nonesuch présente deux pièces de ce monstre sacré de la musique minimaliste. Pulse, interprétée par l'International Contemporary Ensemble, écrite pour 2 flûtes, 2 clarinettes, piano, basse électrique, 4 violons, 2 altos. Chez Steve Reich le rythme est roi, rien d'étonnant que Pulse soit basé sur l'impulsion, la pulsation, le battement. Quartet, composé en 2013, fait appel à 2 vibraphones et 2 pianos. Dédiée à Colin Currie, elle bouscule nos habitudes en matière de quatuor, pas d'instrument à cordes ici ! (Electre)

Cet opéra du néerlandais a été créé en mai 2016 au Walt Disney Concert Hall de Los Angeles. L'oeuvre, que le compositeur décrit lui-même comme relevant du genre "grotesque", explore la vie du scientifique jésuite du XVIIe siècle Athanasius Kircher, sur un livret de Helmut Krausser. Lors de la création, la mise en scène était assurée par Pierre Audi, avec des décors vidéo des Frères Quay. La musique de cet opéra tisse des liens entre les différentes époques musicales et leurs styles, avec des références souvent ironiques qui font basculer l'auditeur dans un univers à la fois surréaliste et surprenant, illustrant l'éclectisme compositionnel particulièrement virtuose dans lequel Louis Andriessen excelle. (Electre)

C'est par le biais d'un teaser énigmatique et d'un tweet du boxeur retraité Mike Tyson que le duo américain a annoncé l'arrivée de cet album très attendu. A l'instar de son prédécesseur El camino (2011), certifié Disque de Platine en France, le huitième album du duo est produit par Danger Mouse. Enregistré entre Los Angeles et Nashville l'été 2013, Turn blue fait référence au présentateur sombre et inquiétant d'une émission TV de science-fiction et d'horreur des années 60 à Cleveland. Sur cet opus, Dan Auerbach et Patrick Carney ont voulu laisser les chansons respirer et explorer différentes ambiances, textures et sons.

La chanteuse, membre des Carolina Chocolate Drops, présente un opus composé de 12 chansons dont 9 originales écrites et coécrites avec le groupe qui l'accompagnait durant sa dernière tournée. Les 3 autres titres complétant l'album étant des chansons traditionnelles, dont deux datant de l'époque du mouvement pour les droits civiques. Les chansons sont basées sur des récits d'esclaves depuis 1800, sur l'histoire des afro-américains du siècle dernier, du mouvement des droits civiques des années 60 mais aussi des revendications des citoyens de Ferguson et de Baltimore d'aujourd'hui. (Electre)

Cet album est basé sur l'histoire personnelle de Laurie Anderson lors de l'ouragan Sandy et offre des pièces composées par la violoniste et adaptées pour quatuor à cordes. Laurie Anderson, chanteuse et violoniste avant-gardiste new-yorkaise, a conçu un logiciel qui permet de générer des textes par ordinateur à partir de notes de musique. Pour sa part, le Kronos Quartet, quatuor de référence pour le répertoire minimaliste américain, s'adapte et joue avec ce langage musical inédit afin qu'ordinateurs et cordes traditionnelles fusionnent totalement. Innovateurs invétérés, Laurie Anderson et le Kronos Quartet créent un mariage captivant entre son et histoire dans la grande tradition de la musique minimaliste américaine. Deux forces avant-gardistes nées toutes deux à l'aube des années 80, l'ensemble californien et l'artiste multimédia new-yorkaise prouvent ici que leur soif de création est loin d'être altérée. (Electre)

Chris Thile, membre fondateur du groupe Punch Brothers, et le pianiste compositeur de jazz, Brad Mehldau, se réunissent pour un album en duo. On retrouve sur cet album un mélange de titres originaux et de reprises, avec notamment des chansons d'Elliott Smith, de Bob Dylan, Dave Rawlings et Gillian Welch mais aussi de Joni Mitchell. (Electre)

Six ans après la sortie de Helplessness blues (2011) et près de 10 ans après leur premier opus (2008), le groupe originaire de Seattle propose 11 compositions originales dont le titre Third of may / Odaigahara?, une épopée de près de 9 minutes, alimentée par une guitare électrique à 12 cordes, un quatuor à cordes accompagnés d'harmonies vocales étincelantes. (Electre)

Premier album de Banhart depuis Ape in pink marble sorti en 2016. Ma est débordant de tendresse, de clins d'oil autobiographiques et témoigne du passage de l'expérimentation sonore de ses précédents albums à une histoire complexe et captivante ainsi qu'à une intimité émotionnelle. Devendra privilégie les sons organiques pour accompagner sa voix et sa guitare, des arrangements renforcés par des cordes, des bois, des cuivres et des claviers. Son 1er single, Kantori ongaku, traduit du japonais en "musique country", est un clin d'oil à la légende de la pop expérimentale Haruomi Hosono, membre fondateur du groupe électronique influent Yellow Magic Orchestra. (Electre)