Les légendes polonaises du death metal sont de retour avec leur 16e album studio. Durant les 37 années de leur existence et sous l'oeil attentif de la Pologne communiste, Vader a joué du thrash super-agressif. Avec Solitude in madness, le groupe est sorti de sa zone de confort pour se rendre aux Grindstone Studios dans le Suffolk, en Angleterre, où il a fait équipe avec Scott Atkins en tant que producteur et maître à penser pendant quatre semaines à l'été 2019. Musicalement Vader n'a jamais sonné aussi avant-gardiste et malsain et réussit même à aller encore plus loin en terme d'agressivité et de puissance.

Icône de l'underground, pionnier du metal extrême, guerrier du tiers-monde et leader d'une tribu diverse et dévouée, Max Cavalera ne fait pas que survivre, il prospère en avançant riff après riff avec la même voix, le même corps et le même esprit qui a lancé Soulfly en 1997. Soulfly est une décharge de brutalité et de hargne, teintée de mysticisme. Dès les premières secondes, on se rend compte que tous les éléments attendus par les fans sont réunis : des sons mystiques, des riffs poinçonnés à l'effigie de Max Cavalera, des passages tribaux et la voix gutturale d'un frontman toujous aussi énervé. Max Cavalera a les bons ingrédients, la bonne recette et toujours autant de talent.

L'énergie des guitares, les solos, la rythmique solide, les claviers toujours subtils et précis et ces fantastiques lignes de chant qui vous restent dans la tête toute la journée font de cet album un indispensable dans la discographie du groupe.

Les légendaires thrashers originaires de Belo Horizonte au Brésil sont de retour ici avec leur douzième album, encore plus 'roots bloody roots' que jamais.

Avec ce septième album, le groupe fait un nouveau pas en avant dans sa carrière. Swords songs montre une formation décidée à présenter le disque le plus épique qu'il ait jamais réalisé. On retrouve ainsi toujours cette écriture simple et directe chez Grand Magus mettant en valeur les riffs et les mélodies. Pas d'artifices de compositions, mais des arrangements fins et épurés. Les intros sont courtes, les couplets et les refrains s'enchaînent, montent en puissance, le tout magnifié par des solos concis et lumineux. (Electre)

Les thrashers new-yorkais ont décidé de remonter le niveau avec un album rempli de rage, de riffs acérés et de rythmiques massives afin de taper du poing sur la table et de montrer qu'ils ne sont pas prêts de raccrocher les gants. Puissant, frais et rageur, ils confirment leur très grande forme. Sur cet opus le groupe redéploie avec classe et panache son heavy thrash puissant et mélodique. (Electre)

All hell breaks loose, le premier album était né du désir de faire renaître avec la plus grande fidélité Thin Lizzy en studio. Avec Heavy fire le groupe s'est totalement affranchi de l'ombre de Thin Lizzy, on sent indéniablement des musiciens qui se connaîssent mieux et réussissent à davantage se lâcher tout en gardant le même niveau d'inspiration. (Electre)

Après avoir prouvé avec leur premier album qu'il était possible de s'inspirer du passé tout en apportant une touche personnelle très efficace, les Blues Pills se devaient de concrétiser tous les espoirs qu'un large public attendait d'eux. Autant dire que le pari est réussi avec ce deuxième effort dont la puissance et la grâce doivent autant à la voix mi-ange / mi-démon de la chanteuse Elin Larsson, qu'au groove endiablé distillé par l'ensemble du groupe. (Electre)

Retour du combo américain avec un concentré pur de groove métal moderne. (Electre)

Il va sans dire que la scène metal mondiale ne serait pas la même sans Sepultura. Depuis 35 ans, les brésiliens ne sont pas seulement un groupe vénéré dans le monde entier mais étaient et sont encore aujourd'hui à l'avant-garde du thrash metal et pionniers dans le domaine. Il n'y aurait aucune raison de sortir un album à moins d'avoir quelque chose nouveau à raconter. C'est le cas pour Quadra qui est le 15e album du groupe. Il est divisé en quatre parties : la première représente le côté thrash pur et brut, la deuxième apporte les rythmes et les percussions de l'époque des "Roots", la troisième est expérimentale et la quatrième et dernière partie apporte les mélodies et les guitares acoustiques. Sepultura revient en force explorant de nouvelles terres au plus profond d'un monde mystique. (Electre)

Les finlandais reviennent avec un album qui marque l'arrivée de la nouvelle chanteuse, Anette Olzon. Le groupe franchit une nouvelle étape et le résultat est tout simplement magnifique. Un disque remarquablement produit et enrichit de véritables parties symphoniques et de chours grandioses.

Inspiré une fois de plus par la situation géopolitique du monde actuel, Ministry aurait pu succomber à la facilité de livrer un disque de metal indus pied au plancher en délaissant toute surprise. Ce n'est pas le cas ! Moral Hygiene s'avère être un étalage de violence maîtrisée et loin d'être gratuit. Alors que Jourgensen observait le chaos qui s'abattait sur le monde au plus fort d'une pandémie mondiale et les tensions découlant de l'une des élections les plus importantes de l'histoire américaine, il a saisi l'opportunité d'écrire son 15e album studio faisant suite à AmeriKKKant, sorti en 2018. Moral Hygiene couvre l'étendue des dilemmes actuels auxquels l'humanité est confrontée, de l'impact considérable du COVID-19 aux effets inévitables du changement climatique. Musicalement très efficace, cet opus exprime une envie d'en découdre toujours intacte.

Le nouvel album de green lung, this heathen land, sortira sous forme de cd jewelcase, inc. un livret de 16 pages. Green lung est un groupe culte dans tous les sens du terme. Formés à londres en 2017, leurs deux premiers disques woodland rites (2019) et black harvest (2021) ont apporté une sensibilité folk-horreur au rock occulte, attirant un public fanatique dans leur royaume-uni natal et au-delà, et donnant lieu à des tournées internationales avec des artistes comme clutch, des performances en festival de roadburn à bloodstock en passant par download, et un contrat denregistrement avec le plus grand label de heavy metal indépendant au monde, nuclear blast records. Aujourdhui, deux ans après la sortie de black harvest, acclamé par la critique, le groupe a dévoilé son offre la plus ambitieuse à ce jour. This heathen land est la manifestation la plus complète de la vision du groupe à ce jour, remplissant leur objectif de longue date qui, selon les mots du chanteur tom templar, « crée la bande originale définitive du film dhorreur folk dans nos têtes ». Sur this heathen land, le groupe sest forgé un son et une identité qui lui sont entièrement propres, tout en conservant la lourdeur sabbathienne et le songcraft addictif qui ont rendu leurs albums précédents si appréciés dans lunderground metal. De la pochette aux inserts en vinyle et aux thèmes lyriques, this heathen land est une lettre damour heavy métal minutieusement recherchée et exécutée au paysage folklorique du royaume-uni. This heathen land est le son que green lung a forgé à travers ses deux précédents disques poussés à leur conclusion logique. Cela se reflète dans lécriture des chansons, lalbum offrant leur collection de chansons la plus variée à ce jour.

Cet opus des finlandais est un voyage musical tellement agréable et transcendant qu'on ne peut s'empêcher d'acquiescer dès les premiers instants. Tomi Joutsen est un des plus grands chanteurs dans le monde du metal et il le démontre une nouvelle fois. L'album du sextet a été produit par Jens Bogren (Kreator, Amon Amarth), avec en invité spécial Chrigel Glanzmann (Eluveitie) ainsi que pour la première fois un orchestre et des choeurs. (Electre)

Après quasiment 20 ans de carrière et pas moins de 10 albums studios à leur actif, les finlandais ont su s'inscrire en tant que référence parmi les groupes de death mélodique. Avec cet album, ils prouvent une fois de plus leur hégémonie au sein du genre en parvenant à combiner un sens très poussé de la mélodie avec la dureté du son.