Vireo est un opéra en 12 épisodes, créé pour la télévision, qui se déplace dans plusieurs espaces : la prison d'Alcatraz, un monastère sur la rivière Hudson, une gare abandonnée dans l'Oakland, au mileu d'une forêt de Californie. L'éponyme héroïne Vireo, jouée par Rowen Sabala, est une jeune fille de quatorze ans enformée dans son obsession pour les chasseurs de sorcières, les premiers psychanalystes, le surnaturel. Une oeuvre très forte qui sort des limites de la télévision. (Electre)

Cet album présente dans de nouveaux arrangements inédits pour piano seul certaines oeuvres fameuses pour ensemble de Philip Glass ainsi que des pièces réarrangées pour piano. Et ce n'est pas tout, ce disque contient également des ouvres que vous entendrez pour la première fois, notamment Offering, une suite de pièces écrites avec Ravi Shankar en 1990 qui figuraient sur l'album Passage, ou Les enfants terribles d'après Cocteau dans une version nouvelle.

La Symphonie Lodger représente la conclusion d'une collaboration artistique de trente ans entre Philip Glass, David Bowie et Brian Eno. Philip Glass a commencé sa carrière comme compositeur de symphonies en 1992, à l'âge de 55 ans, avec « Low Symphony » basé sur la musique de David Bowie et Brian Eno. Bowie et Eno eux-mêmes ont été influencés par la musique de Glass du début des années 1970 dans leur « Berlin Trilogy ». En 1995 paraîtra le second volet avec la Symphonie nÊ4 « Heroes Symphony » , une dance-symphony, référence évidence au Heroes de Bowie & Eno. Plus de deux décennies plus tard, et quelques années après la mort de Bowie en 2016, Glass conclut la trilogie en abordant l'album Lodger comme un sujet symphonique. Captivé par les différents alter egos de Bowie au fil des ans, Glass s'est penché sur les paroles de Lodger et les a conçues comme faisant partie d'une personnalité fictive qui, selon le compositeur, s'incarnerait dans la voix de la chanteuse béninoise Angélique Kidjo. Glass a composé sept mouvements/chansons n'utilisant aucune des musiques de Bowie et Eno, mais seulement les paroles de la chanson éponyme, les abordant comme de la poésie.