Beaux et maudits (The Beautiful and Damned) est le deuxième des quatre romans de Fitzgerald (1896-1940), et sans doute le plus mal connu. Paru en 1921, il y a exactement un siècle, il raconte la déchéance d'un jeune couple, Anthony et Gloria, de la veille de la Grande Guerre au début de la Prohibition. Avec une noirceur radicale, Fitzgerald (qui n'a pas encore vingt-cinq ans) y massacre systématiquement : les hommes et les femmes, les riches et les pauvres, l'amour, l'amitié, l'intelligence, le romantisme, l'écriture, l'espérance, les ambitions, des plus modestes aux plus nobles, la société américaine, la démocratie, l'armée, l'industrie du cinéma naissant. Aucune échappatoire possible : l'insouciance, l'alcool et la fête sont également disqualifiés. Mais ce pessimisme est un tremplin qui permet à Fitzgerald de faire surgir, sous forme de fragments éphémères, de regrets, de souvenirs impossibles, des instantanés de beauté et de poésie (la Beauté, dit-il plusieurs fois dans le roman, qui n'est poignante que parce qu'elle est condamnée) - et tout particulièrement dans ce qu'il transmet de New York (c'est son grand roman new-yorkais), de ses quartiers, de ses saisons, de sa lumière. Julie Wolkenstein – qui a déjà retraduit de Fitzgerald Gatsby et Tendre est la nuit – propose une nouvelle traduction de ce roman américain à (re)découvrir.

Ce guide illustré accompagne les chefs en herbe dans leurs préparations. Pour chaque recette, un encadré avec la liste des ingrédients, les ustensiles et des photographies étape par étape pour réussir. ©Electre 2020

Ouvrage entièrement constitué de citations variées d'oeuvres littéraires, poétiques, philosophiques, mais aussi de guides touristiques, prospectus publicitaires, journaux. Ces extraits, sélectionnés et réunis par l'auteur et assemblés sans aucun lien entre eux, n'ont pas pour but de créer un sens immédiat mais d'exprimer un mouvement d'idées fluide et énigmatique.

L'ancien administrateur général de la Comédie-Française revient sur l'ensemble de son expérience théâtrale en France et à l'étranger et livre ses réflexions sur la mise en scène, le passage du texte à la représentation, l'enseignement, le cinéma, etc. Il dresse également le portrait de plusieurs personnalités telles que Nathalie Sarraute, Adamov, Gérard Philipe, etc.

Un homme, que le chagrin causé par la perte de son enfant a rendu mutique, s'exprime à travers l'écriture sur la crise existentielle et conjugale qu'il traverse, déjouant les ressorts, les situations, les sentiments et les discours habituellement de mise dans de telles circonstances. Le silence et l'exil intérieur désamorcent les affrontements et lui permettent de retrouver sa femme. ©Electre 2017

Par délicatesses on doit entendre ici, bien entendu, subtilités, et de préférence agréables : finesses, élégances, raffinements. Mais on ne peut pas ne pas entendre aussi, et peut-être surtout, délicates questions, points sensibles, occasions de débats, peut-être même de disputes. En ce sens, c’est l’auteur d’un tel livre qui risque fort, le publiant, de se mettre en délicatesse avec ses contemporains...

Un professeur s'obstine à proposer à des élèves éblouis par le Loft ou absorbés par des soucis immédiats des textes de Proust ou d'Apollinaire. La littérature se révèle un étrange dépaysement et un détour paradoxal. Sont relatés les événements marquants d'une année scolaire type, desquels ressort un certain optimisme. Une réflexion sur ce qu'est l'éducation aujourd'hui.

Yves Mézières, l’ex-mari de la romancière Camille Laurens, n’a pas apprécié de voir leur rupture exposée dans "l’Amour, roman". Il l’a assignée en justice. Et a perdu. in : http://tempsreel.nouvelobs.com/le-dossier-de-l-obs/20111007.OBS1980/histoires-d-ex-ce-livre-est-une-revanche.html (consulté le 2015-04-10)