L'allusion est au coeur du fait littéraire, envisagé comme tradition spécifique et comme travail d'art aussi bien que comme représentation de la parole sociale. Il s'agit d'une notion à la fois évidente et instable que la tendance actuelle à définir la littérature comme intertextualité risque de dissoudre. Les contributions réunies renouvellent l'approche de l'allusion littéraire.

Guide pratique avant tout, cet ouvrage aborde les diverses facettes de la recherche et de son apprentissage : la nature et l'organisation de la recherche scientifique, les études de maîtrise et de doctorat, la conception et la réalisation d'un projet de recherche, la communication scientifique et l'éthique en recherche. Ses différents chapitres sont l'oeuvre d'auteurs qui se sont intéressés de près à l'une ou l'autre de ces facettes, soit comme objet de recherche, soit dans le cadre d'une réflexion sur leur propre pratique. De plus, les chapitres portant sur les études et sur le projet de recherche se fondent sur l'expérience, recueillie à l'aide d'interviews, d'étudiants et de directeurs de recherche provenant d'un large éventail de disciplines. L'ouvrage s'adresse d'abord aux étudiants ainsi qu'aux chercheurs dans le domaine des sciences.

4ème de couv. : "« Je dois commencer sous peu la réalisation d'un film documentaire d'une heure sur le sport. Mon intention n'est pas de faire l'histoire du sport, mais plutôt, disons, sa phénoménologie et sa poétique. Vous avez déjà deviné que votre premier chapitre de Mythologies m'a beaucoup intéressé et que je viens, par cette lettre, vous demander d'écrire le commentaire de mon film » ; Aussi étonnant soit-il, Hubert Aquin, l'auteur de ces lignes, s'adresse ici à Roland Barthes. Le projet qui naîtra de cette rencontre s'intitule Le sport et les hommes. En voici le texte qui est à la fois un témoignage sur le sport et sur l'homme, témoignage qu'il faut lire pour ce qu'il est : des mythologies inédites. Nous le livrons en primeur à tous les amateurs de l'œuvre de Barthes, qui seront curieux de lire ce que le mythologue pouvait penser du sport, au-delà ou en deçà du mythe, quelques années après les Mythologies. Le sport et les hommes est le fruit d'échanges inattendus mais soutenus qui éclairent l'œuvre respective de ses créateurs. Il est aussi une des premières contributions à une réflexion appelée à occuper des générations de commentateurs, celle sur le sport-spectacle. "

Propose une analyse de l'oeuvre de l'écrivain avec différentes approches : paysage de J. Gracq, interférences et prolongements, poétique et grammatique, imaginaire

Réjean Ducharme, né en 1941, a créé une œuvre inépuisable qui, tour à tour, enchante ou inquiète, exprime quelque chose d’essentiel sur la société et l’époque, mais qui résiste à l’analyse. Elle constitue presque un passage obligé de la critique au Québec

Adrien Thério (15 août 1925 - 24 juillet 2003) était un écrivain québécois. Romancier, conteur et dramaturge, Adrien Thério est né à St-Modeste, près de Rivière-du-Loup au Québec, le 15 août 1925. Anticlérical et libre-penseur, il s'inspire des écrits de Louis-Antoine Dessaulles. Il est l'auteur de Mes beaux meurtres, paru en 1961 pendant la Révolution tranquille. C’est en 1953 qu’il devient le détenteur d’un doctorat en littérature française de l’Université Laval, sa thèse porte sur le journaliste Jules Fournier. Armé d’une bourse d’étude Rockefeller, il part aux États-Unis étudier à l'Université Harvard de 1955 à 1956 avant de terminer sa maîtrise en science politique à l’Université de Notre Dame en Indiana, où il enseigne de 1956 à 1959. Il enseignera par la suite au University College de l’Université de Toronto (1959-1960) puis au Royal Military College de Kingston en Ontario (1960-1969). Peu connu du grand public en tant qu'auteur, il a néanmoins apporté une importante contribution à la diffusion et au rayonnement de la littérature québécoise. Il fonde en 1961 la revue Livres et Auteurs Québécois qu’il dirige jusqu’en 1973 avant de fonder Lettres Québécoises en 1976. À partir de 1969, il enseigne au département de lettres françaises de l’Université d’Ottawa. Membre de la Société Royale du Canada, il se méritera le Prix Arthur-Buies en 1991. Il meurt le 24 juillet 2003.