Des spécialistes resituent la question migratoire dans son contexte historique comme dans sa dimension planétaire actuelle (le phénomène migratoire, les migrations intérieures, l'utilité des diasporas). La nécessité d'une gouvernance internationale du phénomène migratoire est mise en avant, tant par la régulation des flux que par l'harmonisation des politiques nationales.

Une analyse sociologique des émeutes qui se sont déroulées en France en novembre 2005. Appelle à une réflexion sur les moyens de développer de nouvelles solidarités urbaines, en diversifiant l'offre scolaire et en développant la mixité.

Les migrations font l'objet de discours multiples. Abordées sous l'angle international, elles sont resituées dans leur environnement intellectuel et historique. L'ouvrage a pour vocation de militer pour une diplomatie internationale des migrations. Au programme de l'agrégation de géographie en 2011.

Analyse la place à part de la grève de la faim dans les formes contemporaines de contestation. Retrace l'histoire du recours au jeûne protestataire, tout en soulignant la diversité des grèves de la faim et de leurs acteurs, mais aussi les aspects concrets de ce mode d'action.

Depuis la crise financière de 2008, le G20 apparaît comme le principal forum de coopération économique internationale. Sa dynamique met en lumière les grandes transformations des équilibres mondiaux et leurs significations pour le fonctionnement de la communauté internationale. Le rôle de la France, présidente du G20 en novembre 2011, est notamment examiné.

Une synthèse sur le système politique chinois. L'auteur analyse les principales institutions du pays et les interactions entre le pouvoir et la société. En démontrant la capacité d'adaptation et de résistance du régime actuel, il souligne la notion d'équilibre autoritaire qui le caractérise.

Le Moyen-Orient est secoué par des conflits liés à la géopolitique, aux luttes entre idéologies, aux pratiques allant à l'encontre de la constitution d'un Etat de droit, à la corruption et au clientélisme. Les auteurs dressent ici le constat de l'absence de légitimité du politique, montrant la nécessité pour les intellectuels et les sociétés civiles d'inventer de nouvelles formes de gouvernance. Electre 2014

Un panorama des analyses sur la philanthropie, de part et d'autre de l'Atlantique. L'auteur montre comment elle fut récupérée par des élites qui se sont présentées comme seules capables de résoudre les questions d'ordre social.

Une vision d'ensemble de la filière des jeux vidéo : leur processus de création, de production, de diffusion et de monétisation. Par leur dimension mondiale, globale et omniprésente les jeux vidéo pourraient s'imposer comme l'industrie culturelle du XXIe siècle. ©Electre 2017

Alors que la question des inégalités est devenue centrale dans les débats sociaux contemporains, la genèse de ces inégalités dans l'enfance est de plus en plus interrogée, d'autant que la place des inégalités culturelles dans les inégalités globales n'a fait que croître, que l'on fasse une lecture des conflits sociaux en termes de classes sociales ou d'identités. Comment se forment les inégalités dans l'enfance ? Quelles formes spécifiques y prennent-elles ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles cet ouvrage se consacre, en interrogeant à chaque fois le rôle des comportements culturels dans la formation des attitudes, préférences, dispositions qui façonnent toute la socialisation des individus. Rassemblant des contributions originales de chercheurs spécialistes de champs variés et abordant la vie quotidienne des enfants – éducation, loisir, politique, amour et amitié –, cet ouvrage ambitionne de rendre compte du caractère multidimensionnel et imbriqué de la fabrique des inégalités dans l'enfance. Ont contribué à cet ouvrage : Vincent Berry, Stéphane Bonnéry, Jérôme Camus, Kevin Diter, François Dubet, Marie Duru-Bellat, Bertrand Geay, Holly Hargis, Gaële Henri-Panabière, Joël Laillier, Annette Lareau, Christine Mennesson, Sylvie Octobre, Nathalie Oria, Julie Pagis, Dominique Pasquier, Régine Sirota, Olivier Vanhée et Marianne Woollven. Sylvie Octobre est chargée d'études au département des études, de la prospective et des statistiques du ministère de la Culture et membre du Centre Max-Weber ; ses travaux portent sur la sociologie de la culture et la sociologie de l'enfance. Régine Sirota est professeure émérite en sciences de l'éducation, à l'Université de Paris et membre du Centre d'étude et de recherche sur les liens sociaux (Cerlis) ; ses travaux portent sur la sociologie de l'éducation et la sociologie de l'enfance.