Les arias et pièces pour orchestre de Haendel enregistrées sur ce disque couvrent un spectre étroit, des oeuvres relativement peu connues jusqu'à certaines presque inconnues. Neuf des douze arias sont enregistrées ici pour la première fois, de même que la Marche en ré majeur HWV.416. Les arias sont en majeure partie des arie aggiunte, composées pour être insérées dans des représentations postérieures d'opéras existants afin de satisfaire une autre distribution de chanteurs. Certaines de ces arias n'ont été découvertes que récemment ou ont été mal identifiées auparavant. Les oeuvres instrumentales parsemées entre les arias ont été écrites pour des raisons encore incertaines. Néanmoins, malgré les origines parfois confuses de cette musique, c'est du Haendel du meilleur cru, et des arias comme La crudele lontananza, Sa perché pena il cor et Farò così più bella comptent parmi les expressions dramatiques les plus éloquentes du compositeur. (Electre)

Elire Schumann pour un premier enregistrement : une audace un peu folle ? Pas si le choix répond à une passion. Schumann n'était que passion (Leidenschaft), c'est à dire douleur mais aussi flamme, emportement. Rien ne le touchait plus que l'enthousiasme des jeunes musiciens. L'ardente ferveur du jeune Trio Karénine aurait emporté son adhésion, assurément. (Electre)