4ème de couv. : "Prévue, redoutée, honnie, la guerre s'installe en Europe et ravage bientôt le monde. L'«usine d'usure», le «mur» de fer et de feu se dressent entre les pays du Vieux Continent. Jerphanion, Clanricard, pour ne parler que d'eux, subiront de plein fouet cet «impensable événement» et en porteront des traces toute leur vie. Placés ainsi au sommet de l'oeuvre, Prélude à Verdun et Verdun donnent sa signification aux Hommes de bonne volonté et permettent à Jules Romains de dresser un réquisitoire sans appel contre la «mauvaise volonté»... Mais, la tragédie finie, les personnages poursuivent leur passage sur cette planète. Troublé, Quinette assiste à l'arrestation de son double, Landru, sous l'oeil un rien diabolique du poète Vorge, recherchant le nouvel «ange noir» et persuadé de l'avoir découvert sous ce relieur bourgeoisement criminel... Jallez, niçois d'adoption, retrouve un peu de la «douceur de la vie» d'autrefois, avant de se plonger dans l'immensité russe consumée par la famine. Il y sera rejoint par Jerphanion qui tente de démêler les saveurs d'un monde nouveau, tandis que le brasseur d'affaires Haverkamp poursuit son irrésistible ascension dans l'univers de l'argent. Jules Romains, en abordant la guerre de 1914-1918, puis les dix années suivantes, continue de recréer l'image complexe de son époque et les nouvelles lignes de force idéologiques qui trouveront leur épanouissement dans les derniers tomes. Olivier Rony"

De ses quatre épouses, Jacob a eu de nombreux fils et une seule fille, Dina. Cette enfant est l'unique dépositaire des secrets amoureux et des recettes médicinales de ses quatre mères. Elle devient ainsi une femme libre et savante qui, bravant les interdits familiaux, part vivre à l'étranger. Il s'ensuit un épouvantable massacre. Une fresque historique reconstituée à partir de la Bible. (Livres Hebdo)

Roman doux-amer situé dans un village du Périgord en 1944. Vincent, un petit garçon de onze ans, y raconte une année de son enfance. L'intérêt du récit est soutenu jusqu'au bout.

Premier récit autobiographique de M. Condé, où elle met en scène sa jeunesse dans la Guadeloupe des années 50, ses relations houleuses avec sa mère, sa confrontation à la mort, au racisme, ses désillusions amoureuses, ses rêves de liberté et d'autonomie. Ces souvenirs sont l'occasion d'aller aux sources de son inspiration romanesque. (Livres hebdo : livres du mois, 3, 2001)

Dans les années 1920, le banquier libanais Albert Pharaon eut une liaison avec Golda Meir, la pionnière du futur Etat d'Israël. S. Nassib a voulu raconter cette histoire vraie, mais inimaginable, qui vit la passionnaria du sionnisme avoir un amant palestinien, et un Arabe avoir une amante juive.