A travers douze sections thématiques comptant plus de 550 oeuvres par 200 artistes, ce catalogue traite de la représentation de la guerre dans les arts. Valorisée jusqu'aux conflits révolutionnaires comme un thème porteur de valeurs héroïques, la guerre est, à partir de Goya, montrée sous ses aspects les plus sanglants et cruels. Les historiens analysent l'évolution de ces images guerrières. ­Electre 2015

La caverne du Tuc d'Audoubert, dans l'Ariège, a gardé de nombreuses traces de la dernière et la plus évoluée des cultures du paléolithique. Cet ouvrage détaille galerie par galerie sa richesse iconographique (en particulier ses bisons sculptés dans l'argile) et retrace l'aventure humaine des magdaléniens : activités quotidiennes, diversité de leurs expressions graphiques...

Retrace l'histoire du chemin des Dames de 1914 à 1918 : l'installation du front, la guerre de tranchées, l'offensive Nivelle en avril 1917, les mutineries, la reconquête à l'automne 1918. Témoigne de l'évolution stratégique et militaire des forces en présence pendant la Première Guerre mondiale, du déroulement des événements, et de la vie quotidienne dans les tranchées.

Caractère et origines de la plante, créature majeure, les techniques traditionnelles et biotechnologiques de sélection, les plantes de demain et les questions de biosécurité et de bioéthique qu'elles soulèvent.

La Fabrique des images donne à voir comment des cultures très diverses figurent les ressemblances et les différences qu'elles perçoivent dans leur entourage. Les images qui en résultent correspondent à quatre visions du monde bien contrastées qui se retrouvent dans des oeuvres issues des cinq continents : l'animisme, le naturalisme, le totémisme et l'analogisme. Cet étonnant voyage dans les terres inexplorées de la figuration fait se côtoyer une sélection d'oeuvres de toutes sortes, sans considération d'espace ou de temps. Au fil des pages ; le lecteur est amené à découvrir comment les images, depuis les plus familières jusqu'aux plus énigmatiques, rendent visible la variété des façons de vivre l'expérience du monde.

Les formes animales qui s épanouissent dans l art de l Égypte ancienne sont le fruit d une observation minutieuse et inlassable de l environnement. Cette parfaite connaissance a conduit les Égyptiens à faire de certains animaux des entités porteuses de sens, permettant de mieux appréhender l incompréhensible, c est-à-dire tout ce qui relève du divin ou de la métaphysique. La vigilance farouche des mères hippopotames, le crocodile saisissant ses petits dans sa gueule pour les mettre à l abri du danger, le bousier poussant de ses pattes la boulette d excréments d où émergera comme par miracle un jeune scarabée, le cobra dressé crachant son venin sur ses agresseurs, le faucon dominant les cieux de ses larges ailes et fondant avec fulgurance sur ses proies : autant de spectacles familiers aux Égyptiens. Ces traits comportementaux spécifiques et les capacités de chacun de ces animaux ont été rapidement exploités pour matérialiser des principes divins intangibles et donner un aspect visible à ce qui, par essence, ne l est pas. L exceptionnelle production animalière du royaume des pharaons, outre son incomparable qualité artistique qui nous émerveille encore aujourd hui, est bien le reflet d un vrai système de pensée, élaboré et complexe ; elle constitue un remarquable répertoire de signes et, partant, un langage métaphorique à la composition équilibrée et précise, destiné à rendre intelligible aux hommes, par des références communes et familières, une conception philosophique et religieuse de l univers.

Construit il y a deux mille ans, le pont du Gard est le plus haut pont-aqueduc du monde romain et continue d'émerveiller par sa beauté et la prouesse technique qu'il représente. Cet ouvrage retrace son histoire depuis sa construction jusqu'à sa renaissance après les inondations de 2002, en passant par les nombreux aménagements réalisés au fil du temps.