Toutes les manifestations de l'Ensemble Huelgas de Paul Van Nevel sont saluées pour leur profondeur et la connaissance éclairée des répertoires et de l'art du chant des musiques du Moyen ?e et de la Renaissance. Les prix que reçoivent leurs enregistrements partout dans le monde ne se comptent plus, notamment les Diapasons d'Or du mensuel français du même nom. Pour cet enregistrement, Paul Van Nevel a sélectionné des pièces de compositeurs huguenots du 16e Siècle, dans une France prérévolutionnaire, où les protestants étaient particulièrement persécutés. L'événement tragique de cette période est bien entendu le Massacre de la Saint-Barthélemy dans la nuit du 23 au 24 août 1572, au cours de laquelle des milliers de huguenots trouvèrent la mort. En dépit de tout cela, le culte protestant continua quasi-clandestinement, et plusieurs compositeurs importants encore de nos jours en illustrèrent l'activité et en enrichirent la culture. On peut entendre - ou redécouvrir - les oeuvres vocales dans cet enregistrement, riches en polyphonies et en contrepoint entre les différentes sections vocales, et précieux témoignage culturel de cette période de bouleversements historiques majeurs. (Electre)

Dirigé par son descendant direct, trois siècles plus tard, on découvre ici la musique de Georg Anton Benda, éminent compositeur du XVIIIe siècle, salué par Mozart lui-même, de son vivant. Ce répertoire est peu connu, c'est tout l'intérêt de cette découverte, qui fait son entrée au catalogue Sony Classical. Le chef est aussi le directeur artistique de l'Orchestre Symphonique de Prague ; l'orchestre et son chef se sont particulièrement illustrés depuis le mandat du Président Vaclav Havel qui veillait aux destinées de l'institution (il en était Président d'Honneur), ce qui lui confère depuis un prestige particulier. (Electre)

Le Concerto pour violon en ré majeur op.35a de Ferruccio Busoni est considéré comme une oeuvre de transition dans le répertoire de Busoni, en parfait équilibre entre une "modernité douce" et un style cantabile romantique tardif. Domenico Nordio, accompagné par l'orchestre symphonique de Milan, nous offre une sublime version de ce concerto pour violon. (Electre)

En 2008 le public français découvrait une jeune chanteuse allemande d'origine tanzanienne avec l'album Saffronia, magnifique hommage à Nina Simone, suivi en 2010 par Something like reality. Elle nous propose ici un retour aux sources du répertoire américain avec ce disque consacré à Gershwin en compagnie de son impeccable trio : Marque Lowenthal, Robin Draganic et Heinrich Köbberling.

Première mondiale des fascinants concertos pour mandoline du XVIIIe siècle de compositeurs napolitains tels que Giovanni Paisiello, Giuseppe Giuliano, Domenico Caudioso ou Carlo Cecere, interprétés par l'ensemble Artemandoline dirigé par Juan Carols Muæoz, et enregistrés sur instruments originaux. Cet enregistrement présente la musique de "l'école de mandoline napolitaine" avec son propre son et des techniques spécifiques, caractérisées par des rebondissements harmoniques et une ingéniosité remarquable. (Electre)

L'origine du programme et du clin d'oil aux Quatre saisons est ici du au Bassoniste Burak Ozdemir, qui nous rappelle que le compositeur italien vouait un intérêt tout particulier à l'ancêtre du basson et qu'il s'y intéressant presqu'autant qu'au violon. Il retrace avec ces quatre concertos pour basson, une sorte d'allégorie en hommage au plus célèbre cycle de Vivaldi. Deux cantates complètent le brillant programme et illustrent à merveille le style de composition vocale pour lequel le compositeur fera tant. (Electre)

Cet album uniquement composé de reprises à de quoi surprendre par le choix de ses morceaux : Afrika Bambataa, The Rolling Stones, MC5, Cypress Hill etc.

Cinq ans après son dernier effort la chanteuse québécoise s'entoure de fidèles collaborateurs pour nous livrer son quatorzième album studio en français.

Pianiste et compositeur allemand très prolifique, derrière de nombreuses bandes originales de films, Hauschka est l'étoile montante de la musique néo-classique. Cet album le voit délaisser le piano préparé pour revenir au piano pur et offrir des mélodies douces et intemporelles, développées autour de sa principale source d'inspiration, la forêt : "Ma façon de composer est similaire à une ballade hors-sentiers en forêt. On décide d'un point de départ et de certaines étapes, mais on ne peut pas prévoir ce que l'on découvrira en chemin." Ce voyage pianistique nous ramène à l'essentiel : au plus proche de la nature qui nous entoure, et nous permet de souffler et de prendre notre temps, le temps d'un album. (Electre)

Sur ce huitième album de la chanteuse canadienne on retrouve ses textes impliqués et les mélodies pop rock imparables qui ont fait sa marque de fabrique.