Cet album exclusivement consacré au répertoire français regroupe les plus belles pages de l'opéra, de Gounod, Berlioz, Massenet, Bizet, Meyerbeer, et bien d'autres que certains d'entre nous découvrirons, avec Halévy (La Juive), Thomas (Mignon) ou Lalo (Le Roi d'Ys). C'est toute la richesse de cet enregistrement, embelli de la présence luxueuse de Sonya Yoncheva (duo de Manon de Massenet) et du baryton français, Ludovic Tézier (duo des Pêcheurs de perles). Il est ici accompagné de l'Orchestre de L'Etat de Bavière, placé sous la direction du jeune chef français Bertrand de Billy. (Electre)

Cette pop folk joyeuse et addictive n'est pas sans rappeler les meilleures heures des Flaming Lips, Of Montreal ou Arcade Fire. (Electre)

Sa participation à l'album Random access memories de Daft Punk l'a remis sur le devant de la scène. Giorgio Moroder, le fondateur de la disco, pionnier de la musique électronique, présente cet opus 30 ans après le précédent !

Montreuil / Memphis, ça suinte un peu le blues et les guitares grasses, c'est des histoires de gens, des morts et des vivants comme y'en a plein les rues, à Paris, à la Nouvelle-Orléans, à Montreuil, à Memphis... (Electre)

Artiste multitalent repoussant constamment les frontières du jazz, Avishai Cohen nous livre avec cet album une nouvelle oeuvre puissante, mélodique et éclectique. Entre ballades émouvantes originales et reprises fougueuses de chants folkloriques du Moyen-Orient, le contrebassiste met en lumière la part la plus pénétrable de son talent sans pour autant compromettre son intégrité artistique. Produit par Jay Newland (Norah Jones, Gregory Porter, Ayo, Melody Gardot), 1970 voit Avishai chanter de la première à la dernière chanson (en anglais, en hébreu et en ladino - langue dérivée de l'espagnol et de l'hébreu) en plus de jouer du piano et de ses légendaires contrebasse et basse électrique. (Electre)

Ce quatrième opus comprend des nouvelles versions de certains hits d'Evanescence, retravaillés avec un orchestre symphonique en plus du groupe. Amy Lee, la chanteuse, compositrice et pianiste principale, le bassiste Tim McCord, le batteur Will Hunt, le premier guitariste et choriste Troy McLawhorn ainsi que le guitariste Jen Majura ont travaillé avec les producteurs Will Hunt et David Campbell (arrangeur d'orchestre et compositeur). Deux nouveaux titres sont nés de cette collaboration. Le groupe a également invité sur cet album, Lindsey Stirling, la célèbre violoniste. (Electre)

Les derniers enregistrements de Beethoven par Rudolf Buchbinder ont été particulièrement bien accueillis en France, et les 32 Sonates (enregistrées "live") ont même reçu le Choc Classica de l'année 2012. Enregistré en septembre 2014 à Dresde, le pianiste aborde, après Schubert, Haydn, Beethoven et Brahms, Jean-Sébastien Bach pour la première fois de sa carrière.

C'est le grand retour du groupe avec cet explosif sixième album, écrit et produit par Serge Pizzorno aux Surgery studio à Leicester. (Electre)

Mené par le titre Spirit of samba, qui en sera la colonne vertébrale, cet album de Laurent Voulzy est un voyage au Brésil dans son imagination. Des inédits, des reprises : il fait déjà chaud et la température ne va faire que monter au son des vagues et des mélodies douces et chaloupées dont seuls Laurent Voulzy - et Alain Souchon en coulisses - connaissent le secret. (Electre)

Il y a un an (2016), Timothée Duperray a sorti son premier EP (Vers les ourses polaires) et reçu un très bel accueil médiatique. Il est alors rapidement parrainé par certains grands noms de la scène française pour qui il assure les premières parties : Renaud, Miossec, Oxmo Puccino, Philippe Katerine, Lou Doillon, Christophe, Benjamin Biolay... S'ensuivent ses premières scènes parisiennes à guichets fermés, puis les festivals en France et à l'étranger. Avec son premier album, il s'apprête à laisser sa marque sur le paysage musical français. Il nous parle du réel sans jamais faire de la chanson réaliste, est endotique sans jamais être l'apôtre d'une vaine banalité. C'est toute la force de ce disque qui porte les paroles de cette génération intranquille qui se cherche une raison d'être. Quatorze chansons pour être à l'heure de cette jeunesse douloureuse qui nargue sa condition humaine en souriant à la vie. 22 ans... et Tim nous dévoile un premier opus à son image : fort et percutant, d'une force fragile et d'une mélancolie heureuse. (Electre)

Il y a quelque chose de changé chez la chanteuse qui nous entêtait avec La liste. Une touche plus rock, un air plus grave. Ce rose-là n'est pas pastel, il est profond. En quelques années, Rose a détourné la couleur. ? croire qu'à 27 ans, on fait des listes et qu'à 37, on a les clés. Sur la route dégagée de cet album, comme une évidence, elle rencontre le réalisateur Pierre Jaconelli (réalisateur, guitariste, et arrangeur de Benjamin Biolay, Zazie, Pascal Obispo, ou encore Johnny Hallyday... ) qui habille les titres, qu'elle a tous écrits. Elle s'ouvre pour la première fois à un échange musical dense, avec des amis artistes et compositeurs tels que Medi, Loane, Auden ou Laurent Lamarca. Avec eux, elle renforce sa manière de travailler et cesse de se demander "jusqu'où va aller ma chance ? ". Rose la saisit. Sous des airs doux, notre Pink lady n'a rien de mielleux. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter Pour être deux qu'elle chante en duo avec Jean-Louis Murat.

Oratorio, conte musical, monodrame lyrique, chacun définira ce projet discographique exceptionnel qu'est Between yesterday and tomorrow comme il l'entend. Une chose est sûre, ce chef-d'oeuvre signé Michel Legrand et interprété par Natalie Dessay, fruit de leur deuxième et remarquable collaboration au disque, est plein de promesses et ne laisse pas indifférent. Sur des textes d'Alan et Marilyn Bergman, cette suite de chansons contant la vie d'une femme, de la naissance à la mort en passant par l'amour et la maternité, entrecoupée d'interludes musicaux et magnifiquement orchestrée par Michel Legrand pour 85 musiciens, consacre Natalie Dessay au sommet de son art. Michel Legrand témoigne ici d'une imagination musicale et d'un métier d'orchestrateur confondant par la variété des couleurs, des rythmes et des gestes instrumentaux déployés. (Electre)

Reconnu comme l'un des meilleurs pianistes du monde, Enrico Pieranunzi poursuit depuis longtemps une double carrière, concertiste classique d'une part, pianiste de jazz et compositeur d'autre part. Influencé par Charlie Parker, Claude Debussy et la musique populaire romaine, il fait partie -avec Keith Jarrett et Bill Evans- des rares musiciens qui ont repoussé les limites du piano. Maîtrisant parfaitement toute l'histoire du piano jazz avec une préférence pour Bud Powell, Paul Bley et surtout Bill Evans, il a aussi une connaissance intime du répertoire romantico-impressioniste européen : de Liszt à Ravel, de Chopin à Rachmaninov... Dans cet album, il parvient à faire vivre harmonieusement ensemble son épouse (la musique classique) et sa maîtresse (le jazz). Un ménage à trois également car Enrico Pieranunzi a choisi pour ce faire une formation en trio, entouré de ses plus fidèles complices à la scène : André Ceccarelli le batteur le plus prolifique du jazz contemporain et Diego Imbert qui a notamment participé aux heures de gloire de Bireli Lagrène. Dans ce disque d'une rare intensité, Pieranunzi "jazzifie" avec élégance et lyrisme de grandes oeuvres du répertoire romantique et classique, démontrant que des artistes majeurs tels que Claude Debussy, Erik Satie, Maurice Schumann, Gabriel Fauré, Franz Liszt, Darius Milhaud ou même J.S Bach, auraient pu être de remarquables jazzmen. Ménage à trois s'adresse tout autant à un public de jazz averti, aux amoureux de la musique classique ainsi qu'à une plus large audience, en démontrant finalement que l'ensemble de ces genres musicaux s'épousent et se confondent. (Electre)