L'auteur se penche sur un problème qui se pose à tout écrivain, celui des rapports personnels qu'il entretient avec ses lecteurs, par l'intermédiaire de la critique.

Nous ne pouvions plus savoir combien l’âme de chair de Baudelaire était douce et gaie, et réelle sa tendresse pour le monde. Il est temps que cette biographie affectueuse circule de nouveau ornée cette fois d’une grande et belle préface de Georges Haldas, pour rendre légèreté et humanité au poète qu’un siècle de consécration avait écrasé de gloire.

Lecture (ou relecture) fervente de l’univers poétique d’André Frénaud (1907-1993), poète — écrit G. Limbour — « dont la voix consistante et pathétique apporta à la poésie de nouvelles raisons. » (Coédition avec Obsidiane).

Pour F. Mauriac, "l'histoire de Bordeaux est l'histoire de mon corps et de mon âme". Pour M. Suffran, "se résoudre à quitter Bordeaux, c'est s'exposer -non : se condamner- à ce qu'elle ne vous quitte plus".

Poète de la clairvoyance cruelle, mêlant tendresse et ironie, insufflant une liberté nouvelle à la poésie, Laforgue a connu une fortune inégale. Si la rencontre de son oeuvre fut décisive pour T.S. Eliot, Fernando Pessoa, Ezra Pound et bien d'autres à l'étranger, l'ampleur de son retentissement n'a pas toujours été reconnue aussi clairement chez nous, et la critique a souvent sous-estimé l'apport capital de cette comète de la poèsie moderne. Proposer comme ici des éclairages nouveaux et passionnants sur Laforgue, c'es accepter le paradoxe de prendre enfin au sérieux l'oeuvre de celui qui feignit de ne rien prendre au sérieux

Cette rêverie autobiographique sur les Ardennes relate le retour au pays natal à l'âge de 19 ans, sur le lieu idéal de vacances. Elle se lit comme une sorte de traité d'amour des lieux, dénué de raisonnements et dépourvu de conclusions, sensible aux attachements infimes et inexplicables, dans une nature où l'essentiel est inexploré et où s'éveillent d'impossibles et bouleversantes fééries