Mêlant archives intimes et inédites, texte et images, un hommage à Romain Gary, écrivain polymorphe, lauréat de deux prix Goncourt grâce à son double fictif Emile Ajar.

Recueil de seize où le photographe aborde l'impact des technologies numériques sur la photographie, et son rapport au réel. Il insiste sur les effets pervers de la généralisation de la retouche numérique qui décrédibilise les valeurs documentaires de la photographie à son origine. ©Electre 2017

Cet ouvrage propose une présentation de l'oeuvre de Le Corbusier dans la chronique sociale, politique et architecturale du XXe siècle. L'intense sociabilité de l'architecte est mise en avant. Ses amitiés, ses amours, ses entreprises de séduction déployées dans le monde de l'industrie ou de la politique sont relatées et soutenues par de nombreux documents provenant d'archives privées. Electre 2015

Propose une visite, au-delà de l'imagerie traditionnelle, du musée intime de Georges Brassens, celui qui habite chacune de ses chansons, à travers ses thèmes privilégiés, comme la mort, les prostituées, la guerre, etc.

Panorama illustré de l'histoire de la justice des enfants s'attardant sur la qualification des jeunes délinquants, leur stigmatisation ainsi que leur traitement qui hésite entre le choix de punir et la volonté d'éduquer. ©Electre 2017

Un recueil de photographies illustrant les multiples facettes de la mer du Nord, prises en France, en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni, en Allemagne, au Danemark et en Norvège, depuis le début du XXe siècle. Avec des poèmes, des chansons et des citations. ©Electre 2017

Portrait de quatre figures de l'engagement, transférées au Panthéon le 27 mai 2015 : Geneviève de Gaulle-Anthonioz, résistante et déportée, Germaine Tillion, ethnologue, résistante et déportée, opposée à la torture durant la guerre d'Algérie, Pierre Brossolette, unificateur des résistances françaises et Jean Zay, ministre du Front populaire, assassiné par la Milice en 1944. Electre 2015

Le sociologue analyse la fragilité des vérités, la montée du scepticisme dans la société contemporaine et mesure la crise de l'information à l'ampleur du succès des faits alternatifs dans la sphère publique. ©Electre 2018

Une compilation de courriers de demandeurs d'emploi, qui sont des réponses à un avis de radiation émis par Pôle emploi : supplications, excuses, appels au secours, etc. Electre 2015

L'auteure critique les savoirs et les pratiques médicales concernant le clitoris, et par conséquent la place de la femme dans la société, sa sexualité et la réappropriation de son corps. ©Electre 2019

La place des femmes dans l'espace public a toujours été problématique et l'histoire s'est longtemps cantonnée à décrire leur rôle dans la sphère privée. D'où le choix de Michelle Perrot de les suivre dans la cité, aux prises avec une citoyenneté politique qu'on leur interdit, mais qu'elles investissent progressivement. Dans ce dialogue avec Jean Lebrun, Michelle Perrot éclaire la saisissante partition des rôles dans la cité, de la fin du XVIIIe à la première moitié du XXe siècle. Dans la ville, territoire poétique autant que politique, les frontières entre les sexes se recomposent petit à petit. Mais bien plus que l'espace matériel, c'est la parole et sa circulation qui modèlent la sphère publique. À l'heure de la Révolution, Olympe de Gouges ne s'y trompe pas lorsqu'elle déclare : « La femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ! » Pourquoi les femmes ont-elles tant de mal à pénétrer la chose publique ? Pourquoi, alors qu'elles ont acquis l'égalité civile, l'instruction, le salariat, rencontrent-elles autant de difficultés pour parvenir aux commandes de la cité ? Revisiter cette difficile conquête permet de mieux comprendre les résistances réelles ou symboliques auxquelles se heurtent les femmes encore aujourd'hui.

Se fondant sur une analyse des mécanismes de la répression politique des années 2010 en France, telles que les violences policières, les arrestations, les gardes à vue et et les procès, l'auteure dénonce la criminalisation de l'indignation politique. ©Electre 2019

Philippe Corcuff est maître de conférences de science politique à l'IEP de Lyon. Militant libertaire, co-fondateur de l'Université Populaire de Lyon et de l'Université Critique et Citoyenne de Nîmes, il a notamment publié La Gauche est-elle en état de mort cérébrale ? (Textuel, 2012), Polars, philosophie et critique sociale (avec des dessins de Charb, Textuel, 2013) et Les Années 30 reviennent et la gauche est dans le brouillard (Textuel, 2014).

Miguel Benasayag nous alerte sur le risque majeur que font peser les algorithmes sur nos démocraties alors que les big data sont en train de décider des orientations du monde. C'est au quotidien que la vie collective est insidieusement «prise en charge» par les machines: logiciels de surveillance couplés à des caméras, justice prédictive, suivi marketing de nos moindres faits et gestes sur internet pour élaborer des prédictions d'achat… Ce n'est pourtant pas en technophobe que l'auteur dénonce la colonisation du vivant, conscient que regarder l'avenir dans un rétroviseur n'est pas possible. Loin du clivage qui consiste à renvoyer dos à dos technophiles et technophobes, Miguel Benasayag démontre ici comment la résistance à la colonisation de l'humain par la machine doit passer par une recherche d'hybridation entre les deux. Hybrider, ce n'est ni refuser l'intelligence artificielle ni se laisser dominer par elle, c'est savoir tirer les conséquences politiques et démocratiques de cette nouvelle forme de domination. Si l'économie est pilotée par l'IA qui détermine aujourd'hui le politique, il n'y a plus de conflictualité possible, il n'existe plus qu'une gestion des comportements. Comment les individus peuvent-ils retrouver une puissance d'agir dans ce monde postdémocratique?

Un panorama des territoires africains et arabes explorés par Rimbaud, dont la ville éthiopienne de Harar où il résida quelques années avant sa mort. Avec des clichés et des documents du poète lui-même, ainsi que des images de la région prises par d'autres photographes de son époque. ©Electre 2019

Ce choix de textes permet de multiplier les points de vue sur divers sujets de la Révolution française : la liberté politique, les femmes dans la cité, l'abolition de l'esclavage ou l'émeute populaire par des intervenants, des porte-paroles qui débattent localement et envoient des requêtes ou des pétitions à l'Assemblée. Il témoigne de la variété des manières d'intervenir dans le débat public. ©Electre 2019

Portrait des nouveaux militants, ces jeunes contestataires qui souhaitent s'exprimer hors des carcans politiques ou syndicaux et transforment les places publiques en lieux de résistance. ©Electre 2017

Analyse du travail bénévole, de ses enjeux sociaux ou politiques et de son essor sous des incitations d'engagement citoyen tels que le service civique, le volontariat ou le stage. La sociologue étudie ses usages du côté des acteurs qui s'y soumettent, des pouvoirs publics qui les soutiennent et des organisations qui l'accueillent, mettant en avant une forme de néolibéralisation du travail. ©Electre 2018

Iconographie de la presse qui décode les stratégies de séduction du public, les discours de légitimation, la diversité des lignes éditoriales et les conditions de production des photos de presse qui ont abouti à la construction d'une mémoire visuelle collective. Electre 2015

L'autobiographie de Germaine Krull (1897-1985), l'une des pionnières de la photographie d'avant-garde, qui fut témoin des grands événements du XXe siècle : la révolution de Novembre, l'Occupation, la découverte des camps nazis, etc. Elle fréquenta W. Benjamin, M. Horkheimer, E. Lotar, A. Malraux, Colette et le Dalaï-Lama. Electre 2015

A travers une très large iconographie, retrace l'histoire du label américain Motown, temple de la soul music et du rhythm'n'blues, marqué par des artistes comme S. Wonder, M. Gaye, D. Ross & The Supremes, The Temptations, L. Richie, les Jackson Five, M. Jackson, etc. ©Electre 2016

S'appuyant sur l'histoire de l'homosexualité depuis l'Antiquité, l'auteur montre comment les relations entre personnes du même sexe sont tardivement parvenues à une "dépénalisation" toujours précaire devant l'homophobie. Il interpelle également un lobbying homosexuel contemporain qui semble plus empressé de creuser sa place dans le conformisme que de développer l'héritage des parias d'antan.