C'est à Berne que Rilke rencontre Y. von Wattenwyl, dont l'amitié attentive et les confidences vont accompagner les dernières années de sa vie. Les 34 lettres ici rassemblées, qui n'ont fait jusqu'à présent l'objet d'aucune publication, rendent le poète étonnamment présent

Catherine Pozzi, née en 1882, a grandi dans le milieu du Tout-Paris aristocratique et bourgeois de la fin du siècle dernier. Ce journal intime, à la fois psychologique et littéraire, est un document sur la vie d'un enfant de la Belle Epoque; mais c'est aussi un exemple de journal de jeune fille présentant de nombreux autoportraits physiques et moraux.

Vingt-cinq ans après le bac, Viktor Abravanel, historien, spécialiste de la Renaissance et de l'âge classique, retrouve ses anciens camarades de lycée. Chacun semble content de lui jusqu'à ce que Viktor évoque le passé nazi de leurs anciens professeurs : la discussion tourne à l'aigre.

De courts récits et réflexions sur le parcours de l'auteur qui, se sachant condamné, évoque le cinéma, ses lectures ou encore son expérience. Après le roman Une terrasse en Algérie et Jouer le jeu ?, il clôt ainsi son cycle autobiographique. ©Electre 2023

Relisant l'éloge du tabac exposé dans le prologue de la pièce Dom Juan, le philosophe passe en revue les interprétations les plus convaincantes de cette tirade et, s'apercevant qu'aucune ne rend compte de la totalité de ses indications, il propose un autre principe d'explication, mettant en relief le mobile politique qui sous-tend le texte de Molière. ©Electre 2022

Met en scène la vie de Camille Claudel et ses relations avec ses proches : Rodin, son maître et amant, Paul, son frère poète, et sa mère, froide et distante

"La philosophie propose ses solutions. Platon d’un côté : chasteté, prédilection, amours masculines ; Lucrèce de l’autre : multiplication des contacts, indifférence, amours féminines tout autant que masculines. Si opposées qu’elles soient, les deux solutions s’inscrivent dans un même paradigme, fondé sur la même évidence. Voilà précisément ce que les modernes refusent. Nous sommes tous bien convaincus que le plaisir sexuel est possible en droit. C’est là le symptôme d’un bouleversement. Il a des conséquences. Une au moins : nous ne pensons plus le plaisir au registre de l’incorporation, mais au registre de l’usage. Témoignent du changement, la théorie marxiste de la valeur et la théorie freudienne du fétichisme. Ainsi le plaisir devient-il de part en part marchand et la marchandise devient l’alphabet du plaisir. " Source : Editions Verdier