S'inscrivant dans la continuité de Antonioni-Ferrare : une hypothèse plausible, l'auteur considère la ville de Seraing, presque systématiquement présente dans les films des frères Dardenne. Il réfléchit à la notion d'urbain et à la manière de trouver l'écriture adaptée pour parler des films des réalisateurs belges. ©Electre 2021

Originaire de Stavelot, après des études à l’ESA Saint-Luc Liège il y a pas mal d’années déjà, puis à l’ERG à Bruxelles, Damien Caumiant a pas mal roulé sa bosse jusqu’aux abords de la quarantaine, fait des piges, travaillé pour plusieurs journaux, essentiellement en Belgique francophone. Assez peu exposé et assez peu publié en dehors de cela. Il a, depuis une dizaine d’années, fait autant de voyages qu’il pouvait; il continue, et est d’ailleurs difficilement joignable pour l’instant; il se réinstalle ces temps-ci en Belgique, après des séjours prolongés en Corse... La pratique de Damien Caumiant s’articule autour de l’idée du déplacement, de l’exploration du territoire et de l’espace; elle est avant tout liée au sens d’un profond dépaysement et d’un questionnement itinérant, plus ou moins rêveur, dans la lignée des photographes (Philippe Herbet en tête) qu’il fréquente ou dont, avec prudence et modestie, il admire le travail. https://www.damiencaumiant.eu

Une analyse de ce film réalisé par la réalisatrice belge C. Akerman, sorti en 1975. Il suit le quotidien de Jeanne, veuve d'une quarantaine d'années, qui vit avec son fils Sylvain. L'histoire se déroule en huis clos, pendant trois jours au cours desquels l'héroïne prépare le repas, range sa chambre, se prostitue, se lave et fait la vaisselle. ©Electre 2021