Les faits et gestes quotidiens de Napoléon décrits de 1811 à sa mort, par un de ses plus fidèles valets, qui a suivi l'Empereur de la Russie à l'île de Sainte-Hélène, en passant par l'île d'Elbe ou Fontainebleau.

Parmi les talents d'Alexandre Vialatte, ont souvent été relevés ceux de romancier, de traducteur, de chroniqueur à l'ironie désopilante ou féroce, d'«entomologiste» scrupuleux, de géographe auvergnat, mais jamais n'avaient été mises en lumière les qualités déployées dans l'exercice périlleux de la critique littéraire. Or dans ce domaine il a fait preuve d'une rare indépendance d'esprit, d'éclectisme et d'un savant dosage de tendresse et de rigueur. La sélection des nombreuses chroniques littéraires que Vialatte a données au quotidien La Montagne, au mensuel Le Spectacle du Monde ou à l'hebdomadaire Paris-Match - d'Audiberti à Villon, en passant, entre autres, par Blondin, Buzzati, Céline, Ionesco, Larbaud, Musil, Nimier, Simenon... - couvre bien sûr une époque, mais leur richesse est encore d'actualité, car la perspicacité du critique a su mettre en exergue ce qui appartient à la littérature universelle.

Des propos d'artistes (Chris Burden, Claude Closky, David Hammons, Jeff Koons, Alessandro Mendini) qui interrogent la situation et des pratiques actuelles de ce mouvement au carrefour de l'art populaire et de l'art contemporain. ©Electre 2020

A force de fréquenter Montaigne par la lecture, on se dit qu'on aimerait bien se mettre à table avec lui. Pourtant, l'auteur des Essais ne passe pas pour une fine gueule. On l'a souvent présenté comme un mangeur peu délicat et indifférent à la gastronomie. Lui-même confesse être incapable de se mettre en cuisine: "Qu'on me mette tout l'apprêt d'une cuisine, me voilà à la faim." Cependant, Les Essais et le Journal de voyage sont truffés d'informations, de considérations sur ses goûts et ses aventures de table. Car non seulement notre homme a un bel appétit, mais il considère la table comme une expérience essentielle de "l'humaine condition" et un lieu privilégié pour connaître les "façons" des pays que l'on visite. Que Montaigne nous parle de la santé, de la volupté, de l'imagination, de la coutume ou de l'expérience, il assaisonne volontiers sa réflexion de considérations sur l'alimentation, le goût et l'appétit.

Dans les années 1960, inspirée par les mouvements contestataires de gauche qui s'élèvent contre la montée néofasciste et réactionnaire, la photographe italienne L. Carmi utilise son appareil comme un outil politique d'expérience et de partage. Ses clichés donnent à voir des femmes transsexuelles, des travailleurs du port de Gênes ou encore le poète E. Pound. ©Electre 2021

Le premier recueil des textes de cet humoriste du début du siècle, publié en 1913. De nombreux autres suivront jusqu'à la consécration qu'est le Grand Prix d'humour international qu'il obtint en 1953.

Paru en 1690, ce texte visait à réparer l'injustice faite au femmes philosophes. Une ou deux pages sont consacrées à chaque femme philosophe, inconnues pour la plupart, de l'Antiquité jusqu'au haut Moyen Age. ©Electre 2021

Moins connu que son aîné, Marcus Tullius, Quintus Cicéron apporta à son frère qui se lançait dans la politique son expérience du terrain. Son manuel, qui ne s'embarrasse pas de scrupules, semble avoir réussi à son frère, puisque Marcus fut élu.