We Release What The Fuck We Want Records est très heureux de rééditer l'album éponyme du groupe culte suisse Grauzone dans une édition élargie pour son 40ème anniversaire qui contient l'album original de 1981 et 9 chansons supplémentaires, ainsi que de nombreuses notes de l'historien de la musique suisse Lurker Grand. Le groupe pionnier de Berne a eu une carrière éphémère mais très remarquée qui a donné naissance à une discographie culte qui fascine et résonne encore aujourd'hui. Composé des membres principaux Martin Eicher, Stephan Eicher et Marco Repetto, ainsi que des membres occasionnels Christian GT Trussel, Claudine Chirac et Ingrid Berney, ce groupe insaisissable a innové au début des années 80 en expérimentant la musique punk et industrielle, les premiers sons techno, le minimalisme, la new wave, la pop et divers types d'électronique.

Ce groupe de noise psychédélique/space rock anglais a été formé en 1987 par Stephen Lawrie et revendique des influences telles que Suicide, Velvet Underground et 13th Floor Elevators. Ils ont constamment repoussé leurs propres limites pour parcourir de nouvelles voies. Avec un héritage plein, The Telescopes invoquent le genre de perceptions modifiées que le temps a montré non seulement pour résister à une écoute répétée, mais révèlent quelque chose de nouveau chaque fois que l'on s'aventure dans les profondeurs de leur art très influent. Ce 12ème album est une explosion solaire de rythmes induisant la transe, soutenue par un mur de basses palpitantes et maintenue en place par une nuée de guitares encerclantes.

Premier album de Crack Cloud, sensationnel groupe post-punk 2.0 venu de Vancouver au Canada, après plusieurs EPs sortis depuis les années 2010. Le collectif mené par Zach Choy (icône de la marque Céline et petit chouchou de Hedi Slimane, directeur artistique de la marque) nous propose la déferlante Pain Olympics qui risque de tout emporter sur son passage. Comme Psychic TV avant eux, le groupe a une philosophie particulièrement assumée et incarne une nouvelle vague punk portée par une bande de jeunes.

Le trio a été conçu comme un hommage à l'album Akagera, publié en 1980 par Humair-Jeanneau-Texier. Ce nouveau trio a pour objectif de nous emmener dans un voyage, à commencer par la couverture de l'album : les têtes de lion de la pochette originale de 1980 ont été remplacées par une peau de zèbre. Tout comme leur illustre prédécesseur, le trio Akagera tire ses influences des musique africaines, du jazz et de la musique contemporaine.

Auteur-compositeur-guitariste électrisant et joueur de lap steel, chanteur bourru et imposant, Selwyn Birchwood est l'un des jeunes les plus brillants du blues. Son troisième album étonne avec des rythmes puissants, des paroles étonnamment fraîches et une musicalité à couper le souffle. Après le remarquable engouement autour de son réel 1er album (2 albums autoproduits auparavant) paru en 2014, Don't Call No Ambulance, récompensé du Blues Music Award en 2015 du Meilleur Album Nouvel Artiste, puis de son 2e album paru en 2017, Pick Your Poison, ayant connu le même succès, ce nouvel album confirme que Selwyn Birchwood est désormais bien installé dans le milieu et n'est plus une Révélation ! Interprète live infatigable, Selwyn a donné plus de 150 dates par an depuis ses débuts en 2014, brûlant les scènes de clubs, de théâtre et de festivals aux tats-Unis, au Royaume-Uni, au Canada, aux Pays-Bas, en Belgique, au Danemark, en France, en Suisse, en Espagne, en Russie et en Pologne. L'album composé de 13 titres originaux a été produit par Tom Hambridge, (Buddy Guy, Christone 'Kingfish' Ingram, Susan Tedeschi). Selwyn puisse ses influences dans le rock, le R&B Sudiste, le funk, pour nous emmener vers un blues épicé...

Toutes les titres, sauf un, ont été composés par le grand Antonio Carlos Jobim, mais vous ne trouverez pas ici le choix habituel des grands standards classiques. Au lieu de cela, Allen a choisi une sélection de thèmes et chansons rarement entendus. Ils sont présentés dans une interprétation subtile et enthousiasmante par Allen et son groupe qui réunit au piano Helio Alves, Rodolfo Stroeter à la basse, à la batterie Tutty Moreno, et Joyce à la guitare et au chant. Le seul morceau qui n'est pas de Jobim est en fait un hommageécrit par le grand Gerry Mulligan.

(Electre)

Le Brodsky Quartet, formation anglaise de renommée internationale, propose l'intégrale des 15 quatuors à cordes de Chostakovitch. Le cycle complet a été enregistré au cours d'une suite de concerts donnés au Musiekgebow d'Amsterdam en 2015, après une résidence de plusieurs années au King's Place de Londres. Toute la force et la mélancolie de Dmitri Chostakovitch sont contenues dans ces quatuors dont le Quatuor Brodsky se révèlent être des interprètes très fidèles. (Electre)

Comus nous invite à écouter le côté le plus sombre du folk-rock anglais des années 60. Le groupe a perpétuellement repoussé les frontières du folk en y intégrant des sonorités psychédéliques et acid-rock.

Réunis pour la première fois en studio depuis 2001, la formation emmenée par Huey Lewis a gravé au sein des Ardents Studio de Memphis quatorze classiques intemporels du label Stax. Produit par Jim Gaines, jeune producteur de l'époque, l'album vibre, respire, groove, et le plaisir et la joie de jouer ensemble sont intacts et communicatifs.

Boogie sans fin. Au moins, personne ne pourra reprocher à ce groupe de disgracieux trolls new-yorkais de ne pas annoncer la couleur. Paul "Top Dollar" Major, la soixantaine passée, leader à longue crinière et au visage sérieusement buriné, se contrefout de la modernité. Son rock, il l'aime comme on le pratiquait sur les obscurs disques de heavy défoncé et de stoner néandertalien du début des seventies qui l'obsèdent depuis toujours. Au point qu'il s'est mis à en jouer lui-même sur le tard. Un riff lourd, répétitif, vite hypnotique, un chant rappelant le Captain Beefheart bluesy des débuts et des joutes de guitares à n'en plus finir : ainsi se présente, peu ou prou, chaque morceau d'Endless Boogie qui s'étire généralement sur plus de dix minutes. (Electre)

Cette édition deluxe de Ultramega OK est le produit d'une idée de longue date de Soundgarden : remixer et corriger leur premier album initialement sorti en 1988 via SST Records. Le groupe, insatisfait du travail de son producteur Drew Canulette et du mix final, a rapidement voulu remixer l'album pour les pressages suivants. Mais pendant la tournée d'Ultramega OK, Soundgarden signe avec le grand label américain A&M et sort quelques mois plus tard Louder than love, qui lui a ouvert les portes du succès alors que le projet de remix d'Ultramega OK a été mis en stand-by. En 2016, après des années de succès international, une rupture, une reformation, beaucoup d'albums et de tournées, le groupe a finalement récupéré les bandes originales et a trouvé du temps pour les remixer. (Electre)

Presque trois ans après leur dernier album pour ECM, Songways, Battaglia et ses comparses Salvatore Majore (basse) et Roberto Dani (batterie) développent un rapport quasi télépathique dans cet opus enregistré live en avril 2014 au Théâtre Vittoria à Turin. (Electre)