Qu’en est-il au juste de la traduction et des représentations visuelles du génocide arménien ? Ce livre propose des pistes pour approcher la Catastrophe à travers, entre autres, des œuvres de cinéastes et d’artistes arméniens contemporains de la diaspora tels qu’Atom Egoyan, Gariné Torossian ou Mekhitar Garabedian. Il s’agira de montrer comment la fabrication des images, fragiles mais nécessaires, déplace et replace autrement l’héritage de la disparition. Marie-Aude Baronian est docteur en philosophie et en études cinématographiques. Elle enseigne l’esthétique filmique, la culture visuelle et la philosophie de l’image à la Faculté des sciences humaines de l’Université d’Amsterdam.

Atteint par le décès de son ancien compagnon et l'échec d'une histoire d'amour, l'écrivain Nathaniel Bodler décide de prendre un nouveau départ et de tenter de se reconstruire en s'installant à Paris, ville qui le fascine depuis toujours. Mais il est vite déçu par l'atmosphère sinistre qu'il y trouve. Une double rencontre l'oblige à clarifier ses aspirations.

Cinéaste, scénariste, écrivain et poète, N. Kaplan retrace son parcours. Proche des surréalistes, elle a notamment été l'assistante d'Abel Gance et a vécu une amitié amoureuse avec André Breton. ©Electre 2016

Le récit de la vie et des rencontres du cinéaste raconté par sa femme. Electre 2015

Eclairage sur la spécificité et la singularité de l'imaginaire fantastique féminin qualifié ici d'art des profondeurs ou art sauvage. Explorant les oeuvres d'A. Radcliffe, C. Reeve, G. Sand, V. Woolf ou encore M. Andrau, l'auteure montre de quelle façon la littérature fantastique féminine mène sur la voie de la vie et de la sagesse, incarnant des exigences à la fois matérielles et spirituelles.

Un quincailler de l'Orne rêve d'une ascension sociale pour son fils Sébastien et l'inscrit au collège des Jésuites de Vannes. Rejeté par les autres élèves, le jeune homme se lie tout de même d'amitié avec Bolorec. Deux ans plus tard, le père de Kern s'intéresse à l'éducation de Sébastien mais cela cache d'inavouables pulsions

Voici, réunis enfin en un seul volume, Le Gala des vaches, Valsez saucisses et Le Menuet du haricot. Un triptyque d'Albert Paraz qui se laisse malaisément enfermer dans un genre défini et qui tient à la fois du journal intime, de la chronique, de l'essai et du pamphlet. Conçu à l'origine comme une défense de Louis-Ferdinand Céline, il déborde largement le cadre que son auteur lui avait assigné et prend les dimensions d'un témoignage souvent grinçant, toujours hilarant, sur l'époque qui va de l'immédiat après-guerre à la fin des années cinquante. S'y donne libre cours la verve polémique d'un écrivain que son admiration inconditionnelle pour l'auteur du Voyage au bout de la nuit conduit aux prises de position les plus aventureuses. Dans le même temps, condamné par la tuberculose à mener une vie de reclus, il observe le monde depuis son lit d'hôpital et consigne les commentaires très peu conformistes que lui inspire une période troublée. Outre qu'ils représentent un témoignage incomparable, ces trois ouvrages qui ressortissent de la même veine restent étonnamment modernes. Ils rendent justice à un écrivain au style éblouissant, épris de liberté au point de braver tous les interdits et au risque d'acquérir la réputation d'énergumène qui reste attachée à son nom. Romancier, nouvelliste, épistolier, auteur de nombreux articles sur les sujets les plus divers, Paraz offre ici la quintessence de son art. Ces textes constituent sans nul doute la partie la plus savoureuse d'une oeuvre multiforme que l'on commence seulement à redécouvrir. Jacques Aboucaya

« Cette étude montre comment Grossman, écrivain officiel, réaliste, conformiste, défenseur du régime communiste, est devenu, à partir de 1950, avant Soljénitsyne, un dissident, un adversaire résolu du Pouvoir. » – Georges Suffert

Ces huit nouvelles teintées de fantastique évoquent la passion dévorante pour des femmes à la fois uniques et finalement interchangeables. Elles illustrent une confusion totale entre possession de l'autre et dépossession de soi pour mettre en scène des fantasmes d'amour et de mort, ainsi que la mégalomanie et la perversité des héros.

L'écrivain s'intéresse ici aux traces, à l'écho laissé par les événements bien plus qu'aux événements eux-mêmes. Il se propose de lire le passé à la lumière des "états d'âme", ce qui a, dans le passé, entraîné un changement de l'homme ou plutôt révélé "un visage de l'âme". Premier volume consacré à l'Egypte ancienne et à la manière dont elle a façonné la sensibilité occidentale. ©Electre 2016

Infinity City est une ville immémoriale préservée comme par magie des conflits permanents et des désastres climatiques qui sévissent dans le reste du monde. Là-bas coexistent vices et espoirs mâtinés d'illusions. La vie s'écoule comme si de rien n'était, même s'il s'y joue annuellement une vaste comédie ayant pour nom Fin de l'Histoire... (Electre)