Sara est toute excitée. Oncle Benjamin les invite à l'Exposition universelle de 1939 qui doit se tenir à New York. Il en profite pour réclamer une vieille photo de sa mère, la grand-mère de Sara, un cliché très spécial, décrit avec précision dans sa lettre. Bizarrement, Sara est certaine de n'avoir jamais vu cette photo de grand-mère jeune dans les albums de famille. Encore plus étrange, chaque fois qu'elle en parle à sa mère, celle-ci baisse la tête, évite son regard ou, pire, s'énerve et lui crie aux oreilles. Sara est maintenant prête à tout pour mettre la main sur ce mystérieux portrait. (Quatrième de couverture)

Un petit livre aux couleurs pétantes met en scène une petite fille, Zuza, avec son animal imaginaire, un gros crocodile envahissant mais bien inoffensif. Drôle, sans prétention, frôlant même délicieusement le mauvaisgoût (le fond rose acidulé vaut le détour !).Certains traits des deux héros évoquent parfois l'espièglerie des personnages de Sendak, c'est dire s'ils nous sont sympathiques ! (Revue des livres pour enfants).

Reprise d'une des pièces les plus rythmées du poète comique latin.

Une comédie latine revendiquant le droit à la fantaisie, au rêve, au non-sens. Texte intégral. ©Electre 2021

Douze mois pour traverser la grande bleue, douze récits ; soit un almanach à l'ancienne où texte et illustrations tricotent sur un mode à la fois sérieux et naïfs les faits authentiques, les détails informatifs et les légendes.

Dans une ville d'Irlande du Nord, divisée par une lutte entre protestants et catholiques, une adolescente se trouve embarquée malgré elle dans un flot d'événements troubles et douloureux qu'elle essaie de comprendre. Un roman prenant écrit dans un style incisif et rapide.

Mathilde a beaucoup de difficultés pour supporter sa soeur aînée qui semble mettre tout en oeuvre pour mobiliser l'attention des parents divorcés : grossesse, anorexie, dépression... Seule, et faisant preuve d'une rare maturité, elle parviendra à assumer cette soeur insupportable.

Billy doit attendre une semaine avant d'aller à l'école mais son hibou-chiffon le persuade que c'est une activité désagréable. Heureusement, l'entourage de Billy est attentif et plein de psychologie.

Lily quitte l'étoile ronde sur laquelle elle vit depuis toujours et part en voyage avec sa valise magique et son oiseau Tody. Elle rencontre Nem, le magicien, qui l'emmène au royaume des nuages où elle va vivre une aventure extraordinaire. (Livre Hebdo).

Louise a peur de tout et elle a l'impression de n'être aimée de personne. Ni de Nicolas, dont elle est amoureuse en secret. Ni de Nieves, qui était jadins son amie. Ni de son père, qui est toujours sévère, déçu ou en colère parce qu'il aurait nettement préféré avoir un fils, et pour d'autres motifs plus obscurs. Rien de tout cela n'a aucune raison de changer. Sauf si les fées existent. Et quand, comme Louise, on est trop malheureux pour croire encore aux humains, on a le coeur prêt à croire aux fées. Tout arrive grâce à Esther, une clocharde extraordinaire qui vit sur le trottoir en bas de chez Louise. Elle lance des injures à ceux qui lui donnent de l'argent. Louise, elle, croit bien faire en lui prenant pendant son sommeil les trois pièces d'or qu'elle voit briller sous ses guenilles. C'est pour les lui rendre plus tard. Pour que personne d'autre ne les vole. Et bizarrement, Esther prend Louise la voleuse en amitié. De ce genre d'amitié qui fait réfléchir, donne confiance, permet tous les rêves et fait descendre les fées sur terre...

Genette mais si proche des félins, Férox est en tout cas un terrible chasseur. Doté d'une agilité et d'une vitesse d'exécution surprenantes à terre comme dans les arbres, il opère seul, ne laissant que peu de chance à ses proies. Avis aux petits mammifères et aux oiseaux, souvent victimes de ce danger qui rôde dans la nuit malgache !

Lorelei, la fille du forgeron, n'est pas précisément une joyeuse nature. Durant son enfance, elle n'a ri que deux fois et souri que quatre. Le reste du temps, elle a pleurniché, geint, gémi, râlé, protesté, sous prétexte que tout n'était pas absolument parfait. Ensuite, elle s'est mise à tomber malade au moindre courant d'air et à provoquer des catastrophes. Bref, Lorelei est pénible. Une véritable chichiteuse. Une enquiquineuse de première, oui ! pense Trudy, sa gouvernante, qui a beaucoup de mal à la supporter, et qui envisage même de se débarrasser d'elle en la perdant au fond des bois, comme font les parents dans les contes classiques... Mais il faut croire qu'au royaume de Biddle, il y a un bon Dieu pour les enfants gâtées. Car au fond des bois, Lorelei rencontre le prince Nicolas. Ses parents veulent le marier à une vraie princesse. Lorelei n'est que la fille du forgeron, certes, mais elle a des caprices de star, des délicatesses d'héritière du trône, des bégueuleries de Miss Biddle. Tant et si bien qu'il se pourrait que parmi soixante-dix-neuf candidates, ce soit elle qui gagne le concours de princesses...

Quand Noah, seize ans, arrive de Pologne pendant l'été torride de 1947, il, est seul survivant juif de la ville de Kralov près de Cracovie. Hanté par les camps et les crimes nazis, il a l'air perdu et découragé. Les cours d'anglais prodigués à la demande de sa tante par Davita Dinn, une jeune fille à peine plus agée que lui, vont lui donner l'occasion de reprendre confiance en lui. D'autant qu'en apprenant vite et en dessinant pour la petite soeur de Davita, il retrouve le geste qui l'a consacré, avant le drame, comme l'élu, le premier à bâtir pour la synagogue de son village l'arche d'alliance (là où son gardées les tables de la loi). Il parvient alors à faire renaître les souvenirs de ces moments beaux et fort s partagés avec son frère et le vieux rabbin opiniâtre qu'ils avaient aidé, avec tout l'entrain de leur jeunesse, à remettre le lieu saint en état. Un roman tout en subtilité, en douceur, porté par l'attention bienveillante et patiente prodiguée à l'adolescent et rythmé par le temps qu'il lui faut pour se remettre sur ses pieds.

Un jeune garçon adresse quantité de lettres à un auteur de livres pour enfants. Il découvre que l'écriture lui permet d'exprimer ses problèmes. Expression d'une vie très quotidienne, pleine de ces petits riens qui en font la richesse, cette correspondance cache en même temps une approche psychologique juste d'un enfant de 11 ans.