Noël approche et Violette se pose des questions sur les rois mages, et leurs étranges cadeaux, ainsi que sur le Père Noël. Elle se demande également s'il existe une Mère Noël. Elle interroge sa maîtresse, madame Krapish, mais ne réussit qu'à l'énerver. Elle se tourne alors vers ses poupées, qui restent muettes, puis vers sa mère, qui ne l'écoute pas. Rien n'arrive pourtant à la décourager.

Les judéo-espagnols furent condamnés à l'exode par Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon en 1492. Ils durent quitter l'Espagne et trouver refuge dans d'autres pays. A la fin du XVIIe siècle, la langue des juifs venus d'Espagne est devenue le judéo-espagnol. Ces contes, issus de cette tradition, parlent d'amour, d'enfants gourmands et d'épouses plus rusées que le diable.

Les aventurières, les mal-aimées, les délaissées, Ingrid les repère au premier regard. Leurs visages lui parlent. Leur attitude lappelle. Leur solitude lui serre le coeur. En un clin doeil, Ingrid sait. Elle comprend quelles ne sont pas heureuses là où elles sont. Alors elle agit. Tantôt elle patiente, mûrit son coup ; tantôt elle saisit loccasion immédiatement. Ses préférées, ce sont les joueuses et les cabossées de la vie. Elle les prend. Les enlève. Les emporte avec elle. Ensuite, bien sûr, elle est obligée de les cacher. Si ses parents savaientIls auraient honte delle. Ou peur. Leur enfant, une menteuse, une voleuse, une kidnappeuse ? Impossible pour ce couple modèle de ne pas avoir une fille parfaite. Certes, il ne sagit que de poupées, mais pour Ingrid elles sont des personnes, des personnes muettes et belles, vivantes. Les voler ? Pas du tout, elle les sauve, de loubli et de la négligence. Mentir ? Mais dabord, qui a commencé à mentir, dans cette histoire ?

Sur des milliers de kilomètres, le puissant fleuve Lena charrie parfois des choses curieuses, comme ce bout de bois tordu et noir, à la forme un peu bizarreLes deux papillons Anastasia Fanfreluche et Sonia Baboutchka y voient une plateforme pour se poser et papoter. Lorsquelles senvolent, les trois louveteaux Arkhangelsk se servent du morceau de bois comme dun jouet à mordiller. Le jeu sarrête lorsque laigle Lelio Lodoli sen empare, croyant saisir un lapin mort et un peu sec dont il ferait bien son dîner. Plus tard, cest en le voyant flotter que lécureuil Mitrofane Stakhanov apprend enfin à différencier la droite de la gauche. Quant à léphémère Mimolette Perséphone, elle est bienheureuse de sy reposer, à mi-parcours de sa brève existence. Jusquoù le curieux morceau de bois va-t-il dériver ? Jusquà lembouchure du fleuve, là où, paraît-il, vivent des boeufs musqués ? Seule Goritsa, la divinité de la Lena, peut le dire

Un jour, un loup entre dans la boulangerie de Madame Bonpain et exige en hurlant un éclair au chocolat, sinon... La boulangère a si peur qu'elle s'exécute et court demander à Madame Bonfil de la mercerie de la remplacer à la boulangerie. Le lendemain, le loup revient demander un éclair au chocolat, sinon... Mais sinon quoi ?

Un atlas avec des informations sur les lieux, les créatures ou les phénomènes mystérieux : le yeti, l'île de Pâques, le lac aux diamants, le Graal, les pyramides, l'Atlantide ou encore le triangle des Bermudes. ©Electre 2023

Suzie Truie et Simon Cochon habitent l'un à côté de l'autre dans les bois. Un jour, ils trouvent leurs habitations écrabouillées par l'ours et Vincent l'élan qui ont voulu emménager chez eux en leur absence. Ils décident de faire appel à l'équipe des castors pour construire une maison où ils pourraient vivre tous ensemble. ©Electre 2024

Les aventures d'une fillette qui rapetisse la nuit pour partir en escapade avec ses deux poupées. ©Electre 2017

Ritournelle est un oiseau qui vit dans l'hémisphère Sud, où le soleil brille continuellement. Quand il a trop chaud, il vole jusqu'au nord de l'Equateur et retrouve Chansonnette. Ils sont amoureux et doivent attendre deux saisons pour se retrouver, mais leur amour est suffisamment solide pour cela.

Au coeur de l'été, dans les collines de Provence, Jeanne passe de longues journées de travail au lieu de profiter des vacances. Elle donne à manger aux bêtes, aide ses parents pour la saison touristique et garde son petit frère. Elle aime se baigner dans un lac, où elle rencontre un garçon, blessé par les harceleurs du collège et l'incompréhension de ses parents. ©Electre 2019

Rose est une petite fille très émotive. Elle a un trouble du langage et confond les mots. Dans sa bouche, les grandes personnes deviennent des lampadaires et les baisers des ventouses. Dans sa classe, les élèves la regardent avec curiosité dès qu'elle ouvre la bouche. Heureusement, une fois dans la cour, Rose se révèle très forte pour jouer à chat et se défendre contre les plus grands.

Le 17 mars 2020, à midi, un confinement strict de la population française débutait, afin d'endiguer la propagation de l'épidémie de Covid 19. En quelques semaines, le coronavirus SARS-Cov-2, apparu en Chine fin 2019, avait donc gagné l'Europe, puis le Monde entier, et plaçait les autorités sanitaires et les gouvernements sous stress. La crainte d'une flambée incontrôlable d'une maladie inconnue poussait les États à décider des mesures de contraintes sans équivalent historique en temps de paix. Soudainement, tout s'est arrêté : les mobilités, les échanges, le tourisme, les écoles, les universités, les centres commerciaux, les aéroports, les usines, les cinémas, les théâtres… Dans ce contexte inédit, le géographe Michel Lussault décide de réaliser des chroniques vidéos dites de « géo' virale », afin de « ne pas confiner idiot » et de partager une expérience de réflexion à voix haute. Il s'agit de « penser le Monde avec le virus » car la diffusion de la maladie révèle les caractéristiques majeures de la mondialisation, notamment l'urbanisation généralisée de la planète. La pandémie procède du caractère systémique du Monde, elle témoigne de ses vulnérabilités, elle souligne l'ampleur des injustices sociales. Ce livre reprend le propos des dix chroniques postées du 23 mars au 11 mai 2020 (premier jour du déconfinement progressif). L'auteur y a ajouté un commentaire, qui met en perspective critique chaque épisode, ainsi qu'une conclusion qui présente la pandémie comme un « fait anthropocène total ». Enfin, la dessinatrice Lou Herrmann a conçu une planche graphique qui offre un parcours original au sein des chroniques, permettant ainsi d'enrichir l'expérience de lecture par ce déplacement de regard.