Articles écrits par Antoine Blondin entre 1945 et 1985, compilés de façon à constituer une chronique buissonnière du dernier demi-siècle. Regroupe des libelles politiques, des chroniques poétiques, des articles d'occasion, de grandes ou petites préfaces, des essais littéraires majeurs ou mineurs, des monuments critiques, des choses vues, etc.

Recueil de pièces écrites entre 1976 et 1981.

Cette anthologie rassemble l'intégrale des haïkus composés par Bashô (1644-1694).

Recueil de pièces écrites entre 1964 et 1970.

La commissaire Viviane Lancier, aidée du lieutenant Monot, enquête sur l'assassinat d'un clochard qui s'apprêtait à livrer un de ses poèmes à l'Académie française.

Une réédition de l'essai le plus célèbre et le plus controversé de l'auteur, une des figures les plus originales des milieux littéraires des années 1960.

Voyage poétique et musical le long d'un affluent de la Meuse, au rythme des eaux lentes et incertaines, dans un paysage de plateaux, entre Namur et Liège.

Recueil de pièces écrites entre 1932 et 1939.

A l'occasion de la sortie en Pléiade de l'oeuvre théâtrale de Jean Anouilh, réédition en poche de ce recueil de pièces.

Il fait chaud. C'est l'été. Antoine, 14 ans, passe les vacances chez ses grands-parents, dans un village de Champagne. Il retrouve son cousin Simon, 16 ans, qui ne tarde pas à lui faire part du projet qui l'obsède : capturer le monstre. Un énorme brochet qui fait régner la terreur. Un roman sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte.

Une sélection des 817 haïkus préférés de l'auteur parmi les 4.000 qu'il a rédigés. Il aborde les relations que l'homme tisse avec la nature.

Les expériences théâtrales novatrices de l'entre-deux-guerres vues par un chroniqueur passionné et controversé, qui fut ouvertement un collaborateur pendant la Seconde Guerre mondiale. Mêlant analyses et témoignages personnels, l'écrivain présente une vision originale du théâtre de cette époque. La préface retrace l'itinéraire de ce critique dramatique et son parcours politique.

De "La Belle et la Bête" de Jean Cocteau aux "Ailes du désir" de Wim Wenders, ce sont soixante années d'une histoire d'amour entre Henri Alekan et le cinéma. C'est à un véritable traité de la lumière qu'il nous invite, nous faisant partager une vie de réflexion et de méditation, au gré des tableaux qu'il a étudiés et des films qu'il a éclairés. Dans un ouvrage devenu culte, l'un des plus grands directeurs de la photographie du cinéma mondial nous offre sa vision des lumières, des ombres et de leur influence sur le déroulement d'un film comme sur le monde.

Recueil de dessins, de l'encre à l'aquarelle en passant par le fusain et le lavis, illustrant six années de voyages à travers le monde : Namibie, Egypte, Vietnam, Costa Rica, Canada, Ecosse, Italie, Maroc, Croatie, Lanzarote, etc. Ils esquissent une géographie personnelle, faite de sensations et d'émotions, en restituant l'atmosphère d'un lieu, l'état d'esprit d'un personnage.

Une rétrospective consacrée à la carrière du réalisateur italien Sergio Leone (1929-1989) qui lança le genre du western italien. ©Electre 2018

Elle venait de s'installer à Londres, dans la rue, dans la maison qu'elle avait toujours rêvé d'habiter, celle qu'avait occupée le poète Yeats, l'un de ses auteurs de chevet. Elle venait de divorcer, seule désormais avec ses deux enfants et sa frénésie d'écrire, meurtrie d'avoir été plaquée mais heureuse, finalement, de ne plus vivre dans l'ombre du poète Ted Hughes, son mari. Des poèmes, elle en écrit elle-même chaque matin, dès l'aube, pour faire partager son enfer, conjurer son angoisse, « justifier le gâchis de [sa] vie ». C'est l'espoir que ses textes seront publiés qui lui donne l'envie de vivre. Sylvia n'a pas un sou, elle est maigre, sans protection : « Coincée comme au fond d'un sac. Pas d'oxygène. » Une nuit de février, elle ouvre le gaz. Elle a trente ans... Mais Sylvia, née en 1932, morte en 1963 du « sommeil des noyés », renaît avec la publication de ce recueil de nouvelles posthumes, évidemment autobiographiques : Carnets intimes. S'il existait, le soupçon que Sylvia Plath ait surtout été « un cas » s'estompe. C'est sans ambiguïté que s'impose ici l'évidence d'un authentique écrivain. Dans ses Notes de Cambridge, en particulier, résonne une cantate pathétique. Sylvia, pour qui l'urgence était d'abord de témoigner de sa vie, nous y assène encore ses plus lancinantes obsessions. Une plainte presque sereine qu'elle ponctue par le cri d'une femme qui n'a trouvé qu'un seul refuge : « Ce que je redoute le plus, je crois, c'est la mort de l'imagination. » Extr : in : Le Monde, 07-02-1997