Toute sa vie, Paul Morand (1886-1976) a été un voyageur intrépide, insatiable, infatigable. Son métier de diplomate et son aisance ont certes favorisé ses goûts. Mais n’eût-il pas disposé de ces facilités, il aurait de toute manière satisfait ses envies : il était né globe-trotteur. Si ses romans et ses nouvelles (dont certaines furent préfacées par Proust) révèlent un talent de conteur hors pair, ses récits de voyage nous font découvrir un homme avide de sensations neuves, de paysages inédits, de bruits, d’odeurs, de rencontres. Certes, on n’avait pas attendu Morand pour voyager. De Hérodote à Marco Polo, de Montaigne à Montesquieu, les écrivains ont lié leur exploration de l’espace à celle de l’homme. Or, Morand ne se livre à aucun exercice de relativisme moral ou politique, n’essaie pas de se consoler des étroitesses du monde bourgeois par l’exotisme fût-il oriental. Il voyage parce qu’il veut se sentir libre et toujours en mouvement. « Nous nous mîmes à dévorer la terre, impatients de la lenteur des paquebots, excités par la soudaine liberté. Nous cherchâmes à vivre au plus vite et à nous immobiliser le moins possible, à nous fondre dans ce qui nous apparut comme l’essence même de toute vie : le mouvement. » Qui n’aurait envie de se laisser entraîner à sa suite, de se laisser emporter par le rythme de sa phrase, de se laisser charmer par la pertinence et l’impertinence de ses notations ? C’est à juste titre qu’on a dit de lui : il a du style !

Janusz Korczak (né le 22 juillet 1878, mort le 5 août 1942), de son vrai nom Henryk Goldszmit1, est un médecin-pédiatre et écrivain polonais. Avant la Seconde Guerre mondiale, il est une des figures de la pédagogie de l'enfance les plus réputées . Il laisse son nom à la postérité pour avoir choisi délibérément d'être déporté vers Treblinka avec les enfants Juifs du ghetto de Varsovie dont il s'occupait dans un orphelinat.(voir le film d'Andrzej Wajda : Korczak, 1989).

Alex McAuliff a été engagé par la puissante multinationale Dunstone sous couvert d'une prospection géologique en Jamaïque. La Dunstone a en fait le projet d'acheter des terrains en grande quantité pour construire une ville en pleine jungle. Alex McAuliff a été mis dans le secret mais il ignore qu'une première expédition a eu lieu et que tous ses membres ont été retrouvés assassinés. Les services secrets britanniques, qui s'emploient à contrecarrer les projets de la multinationale, tentent d'attirer McAuliff dans leur camp en lui apprenant le sort de ses prédécesseurs. Quant aux auteurs de la tuerie, qui ont signé leur forfait du nom de Halidon, personne ne sait qu'il s'agit d'une richissime organisation secrète plongeant ses racines en Afrique et créée du temps de l'esclavage. Au coeur de cet imbroglio McAuliff ne peut plus faire marche arrière. Il lui faut découvrir le secret de Halidon. (Bibliotéca magazine)

Douze ans après un double meurtre dont le théâtre avait été la célèbre galerie d'Avril Koozeman, au coeur du Village de New York, le petit monde de la peinture contemporaine frémit d'horreur : Dean Starr, le jeune peintre que tout le monde s'arrache, vient d'y être assassiné. Et avec la même macabre mise en scène : un corps démembré et "artistiquement" disposé comme pour une véritable installation conceptuelle. L'enquête est confiée à Kathy Mallory. La jeune femme froide et déterminée va se glisser dans le monde corrompu des galeries d'art, et y rencontrer de nombreux assassins potentiels. Elle se trouvera à nouveau confrontée à ses fantômes, à ses démons. (Bibliotéca magazine)

April et Frank Wheeler contemplent la vie à travers la fenêtre de leur pavillon de banlieue new-yorkaise. Ils se persuadent qu'un jour leur vie va changer, que la réussite est à portée de main. Un jour, leur échec social devient évident et le drame éclate. Adapté au cinéma en 2008 sous le titre Les noces rebelles. ©Electre 2023