Depuis plus de mille ans, le Portus Magnus reposait dans la baie d'Alexandrie, sous les sédiments charriés par le Nil. L'archéologie sous-marine vient enfin de le tirer de l'oubli.

Un temple avec ses statues, des habitations, des installations portuaires, des pièces d'or, des inscriptions. C'est toute une cité engloutie qui a surgi du passé au printemps dernier dans la baie d'Alexandrie.

Il a été bâti il y a 2 300 ans au bord de la Méditerranée et a très longtemps brillé dans la nuit... jusqu'à ce qu'un tremblement de terre ne le détruise, au Moyen Age. Pendant des siècles, on ne s'est souvenu de lui que grâce à de très anciens textes. Mais il y a vingt ans, des archéologues ont fini par retrouver ses vestiges, dans la mer, presque par hasard. De qui s'agit-il ? De la septième merveille du monde bien sûr ! Grâce à l'archéologie, le phare d'Alexandrie reprend vie !