L'exposition "Giorgio Griffa, merveilles de l'inconnu" (commissaires : Sébastien Delot et Marie-Amélie Senat) se tiendra du 12 février au 28 novembre 2021 au LaM de Villeneuve-d'Ascq. Erik Verhagen revient sur la peinture de cet artiste italien : résolument abstraite et, par certains côtés, minimale.

C'est une oeuvre majeure du XXème siècle, qui a toujours eu ses passionnés, mais qui, comme cela arrive souvent en France, pays qui adore se tromper sur ses grands artistes, n'a pas eu l'heur de plaire à l'ensemble de notre clergé artistique. Vingt ans après la mort de son auteur, le Centre Pompidou lui consacre enfin la rétrospective qu'elle mérite (13 décembre 2017 - 26 mars 2018).

Deux expositions : "Monumental Minimal", à la galerie Thaddaeus Ropac, à Pantin (jusqu'au 23 mars 2019), et Michael Heizer à la galerie Gagosian, au Bourget (jusqu'au 2 février 2019), permettent de redéfinir les principes fondamentaux - notamment la relation à l'espace et au visiteur- des oeuvres d'art minimal et du land art.

L’art minimal a ses maîtres bien connus. Mais quid des femmes ? Une rétrospective majeure chez Thaddaeus Ropac répare une injustice : longtemps ignorées ou minorées, quatorze d’entre elles émergent enfin, en pleine lumière.

Figure historique de la mouvance BMPT, Niele Torni expose son "travail/peinture", système froidement mathématique qui induit une perception de l'espace aujourd'hui chargée d'une résonance nouvelle.

Une exposition imaginaire ? Impossible loin de mes livres, de mes amis, des artistes, confiné ! Fabrice Bousteau insiste, il faut savoir "faire avec rien". Sinon à quoi auraient servi toutes ces années de passion ? Et les artistes qui nous fascinent, mus par l'impulsion créative, improvisent souvent avec ce qu'ils ont sous la main : Picasso, avec un clou et un peu de fil de fer, Jean Arp, à l'aide de quelques papiers déchirés tombés au hasard... Alors, essayons !