Des portes d'or et des anachorètes en slip de feuillage : la sainte Russie est au Louvre en 400 chefs-d'oeuvre.

Le Musée de la Vie romantique à Paris met en avant des artistes monumentaux russes du XIXe siècle peu connus du grand public.

L'année France - Russie 2010 est l'occasion de dresser un état des lieux de la création russe et de sa réception dans la société actuelle.

Point d'orgue de l'année France-Russie, l'exposition du Louvre brosse l'épopée flamboyante de l'art russe, depuis la conversion du pays au christianisme jusqu'à l'avènement de Pierre le Grand. Sur fond d'icônes, de manuscrits et de pièces d'orfèvrerie...

Alors qu'ils semblent souffrir d'ostracisme en Europe et au-delà, Paris expose nombre de Russes cette saison. Commissaires de l'historique exposition "Paris-Moscou" à Beaubourg en 1980, Olga Makhroff & Jean-Hubert Martin nous donnent ici les clés de cet art contemporaion mal-aimé, qui mériterait "tout autant sinon plus" l'engouement que suscite la scène chinoise.

Le musée du Louvre, qui n'avait jamais organisé d'événement autour de l'art russe ancien, répare cet oubli par une fastueuse exposition. Riche de plusieurs centaines d'oeuvres venues pour la plupart de Russie, celle-ci illustre les splendeurs et contrastes d'un art qui réinterpréta, du Xe au XVIIe siècle, l'héritage byzantin. A côté des icônes et des objets d'art, l'exposition présente plusieurs vestiges issus de fouilles, et offre l'occasion de s'interroger sur la conservation du patrimoine religieux dans la Russie d'aujourd'hui.