Bonne résistance à la crise du marché de l'immobilier haut de gamme à Paris, qui, s'il connaît un léger ralentissement, après quelques années de progression, reste dynamique. La donne a cependant changée avec la récession économique. Les acquéreurs sont plus exigeants, et les vendeurs espèrent encore vendre, en 2013, aux prix de l'année 2012.

Regain de dynamisme pour l'année 2015 du marché français, essentiellement parisien, de l'immobilier de luxe. Après trois années difficiles, l'activité repart, reposant sur des facteurs conjoncturels (parité euro-dollar favorable, faiblesse des taux d'intérêt, baisse des prix) que les relations internationales peuvent vite assombrir. Le secteur bénéficie toujours de l'aura internationale de Paris aux yeux des riches étrangers. A noter que la province (arrière-pays, stations de sports d'hiver) arrive à rester également attractive. Explications.

Ils sont si nombreux, ceux qui croient savoir que Paris, c'était mieux avant ; exactement comme la littérature française, en somme. D'où notre idée de nuire doublement aux imbéciles, en demandant à celle-ci de nous parler de celle-là. Il se peut bien, d'ailleurs, que le temps où le monde possédait des capitales soit fini. Il faut se souvenir cependant que, lorsque Walter Benjamin évoquait les passages parisiens, il s'agissait pour lui de faire advenir en ce monde d'autres possibles, et de critiquer un certain état des choses.

Dans cet article le professeur canadien Mario Polèse propose un regard extérieur sur la place de Paris parmi les grandes villes mondiales d'envergure. S'étonnant que Paris ne soit pas la capitale économique de l'Europe compte tenu de sa position géographique et de ses atouts, il propose divers éléments d'explication d'ordre linguistique, mais aussi et surtout d'ordre économique et réglementaire.

A l'heure de la globalisation, les grandes villes comme New York, Tokyo, Londres ou Paris se livrent une concurrence acharnée afin de conserver leur place au sein de l'« Archipel mégapolitain mondial ». Au niveau européen, Londres et Paris sont engagées dans une compétition économique, culturelle, universitaire, architecturale, etc. Pour ces deux métropoles, l'enjeu est de taille puisqu'il s'agit d'attirer les entreprises, les emplois, les étudiants, les touristes, etc.