En Egypte, la tombe de Séthi Ier est considérée comme la plus belle de toute la vallée des Rois. Découverte il y a deux cents ans par Giovanni Battista Belzoni, près de Thèbes, elle est aussi spectaculaire qu’extrêmement fragile. Le musée des Antiquités de Bâle en présente une superbe reconstitution, destinée à rejoindre la vallée des Rois en 2020.

Comment voit-on la rue à 1,20 m de hauteur ? Depuis douze ans, les jeunes Bâlois sont invités à exprimer leurs idées et propositions pour améliorer leurs quartiers, des passages piétons aux trottoirs en passant par les espaces verts. Et ils sont écoutés !

Dans une lumineuse rétrospective, la Fondation Beyeler dévoile la grande diversité de l'univers visuel du photographe Wolfgang Tillmans et son souci de conjuguer distance et proximité.

A travers une série de détournements, l'expo de Kelley Walker au Mamco de Genève interroge le statut des images, leur circulation et le réel qu'elles représentent.

A Bâle, la Fondation Beyeler consacre une grande rétrospective à l'oeuvre de Rudolf Stingel. Ou comment faire renouer la peinture avec ses racines jouissives, glamour et participatives. Un coup de maître.

Biennale de Venise, Documenta, Skulptur Projekte de Münster... Cette année 2017, qui cumule exceptionnellement toutes les grandes manifestations d'art contemporain au même moment, le rendez-vous bâlois prend un relief particulier.

Georg Baselitz est l'un des derniers grands peintres d'un siècle hors normes, engendrant des génies pour dire l'horreur et le sublime qui se déroulèrent entre 1914 et 2001. C'est aussi un peintre à dimension humaine, comparé à Picasso dont les oeuvres s'élèvent au nombre de 120 000, alors que Baselitz a peint environ 2 700 tableaux et exécuté quelques centaines de dessins. Deux prestigieux musées de Bâle et des environs le célèbrent à l'occasion de ses 80 ans: la Fondation Beyeler et le Kunstmuseum.

L'importance du travail critique de la photographe et réalisatrice états-unienne Carrie Mae Weems n'est pas à démontrer. Sa reconnaissance fut pourtant tardive. Significativement, quand elle est exposée au Guggenheim de New York en 2014, ce n'est pas dans le bâtiment historique de Frank Lloyd Wright mais dans les annexes du musée. En Europe, il aura fallu attendre les années 2020 pour que plusieurs expositions monographiques à la mesure de la globalité de l'oeuvre soient présentées.

Le musée des Antiquités de Bâle consacre une exposition à la gladiature, des premiers combats homériques aux très populaires "munera" de l’Empire romain. Mettant à bas les clichés véhiculés par les mises en scène des peintres et des réalisateurs hollywoodiens, réunissant une remarquable sélection d’oeuvres, elle plonge les visiteurs au cœur d’un univers très codifié, aux enjeux financiers importants et mettant en avant les vertus morales de l’honneur et du courage.

Le musée des Antiques de Bâle met en lumière les créatures hybrides qui ont peuplé l’imaginaire des mythologies du passé. L’on y découvre un monde ambigu où l’homme fait face à une nature et des animaux à la fois source de nourriture et de danger, d’admiration et d’effroi, d’imitation et de répulsion, de mystère et de révérence. L’ensemble se décline dans une grande variété d’images et de symboles.