Lettres de Rilke, écrites en 1920 à Balthus, alors âgé de 12 ans. Le poète a en effet découvert les premiers dessins du jeune peintre, réunis en un recueil sous le titre de Mitsou le nom que ce dernier donna à son chat enfoui.

Rassemble une collection de dessins de Balthus dont certains restent inédits car n'ayant pas aboutis, mais d'autres sont devenus par la suite des peintures. Permet de rentrer dans l'intimité de l'artiste, dans son langage et dans ses rêves.

A l'approche du centenaire de l'artiste, l'auteur fait découvrir le peintre Balthus en rupture avec l'art de son temps mais aussi avec celui de son passé. Il revisite sa vie et son oeuvre.

La peinture de Balthus n'a cessé de s'inscrire dans une grande tradition occidentale. Pourtant, très tôt, la clarté du trait et l'économie des moyens ont été mis au service du mystère et de l'ambiguïté des sujets représentés. L'auteur étudie comment, après les années 1930, l'esthétique de Balthus s'engage dans un isolement par rapport à son époque.

Historienne de l'art et spécialiste de Balthus, Camille Viéville propose une approche du sujet principal de l'oeuvre du peintre : figures familiales, personnalités du milieu artistique et intellectuel, allégories, portaits mondains, autoportraits. Avec Balthus, le portrait devient un objet magique, susceptible de porter la trace des souffrances passées, présentes et futures de son modèle.