Après les Etats-Unis, l'Europe bancaire est à son tour victime de la crise financière, avec son lot de fusions à marche forcée et de nationalisations. La hiérarchie des principaux établissements est bousculée. Et d'autres sinistres sont à craindre.

La fête n'est pas finie pour les traders. Mais, si Wall Street est à la noce, Paris est à la diète...

Le point, en février 2012, sur l'engagement des banques d'investissement et de financement européennes dans une démarche de réduction d'activités, après avoir été largement fragilisées par la crise de 2008. Un mouvement qui s'est accéléré depuis l'été 2011, avec l'aggravation de la crise de la zone euro et la mise en oeuvre de nouvelles normes prudentielles entamant durablement la rentabilité des établissements bancaires.

La crise de la zone euro découle directement de la crise financière de 2008-2009 : le renflouement des banques en difficulté et l'adoption des programmes de dépenses pour soutenir l'économie ont conduit à une forte élévation des déficits et dettes publics, qui s'est transformée en crise de la dette souveraine.

Analyse croisée du "Financial Times" et de "The Economist" sur la situation bancaire européenne à travers le cas de l'emblématique Deutsche Bank.