Récit de la vie de Catherine de Médicis, reine florentine qui, en tant que régente ou conseillère de ses fils Charles IX et Henri III, garda longtemps les rênes du pouvoir en France, à la fin du XVIe siècle. L'historien (1855-1934) revient sur son rôle dans le massacre de la Saint-Barthélemy, sur les motifs de ses actes et sur sa personnalité complexe.

Le destin de Catherine de Médicis, reine de France, reine-mère et régente, depuis son enfance jusqu'à son mariage avec François Ier, qui reigna durant les périodes troubles du fanatisme religieux, des assassinats et des massacres entre catholiques et protestants.

Biographie de l'épouse d'Henri II, héritière des Médicis, qui a régné sur la France pendant trente ans, en faisant face aux guerres de Religion et aux dissensions entre ses fils, les rois François II, Charles IX et Henri III.

Dans notre mémoire collective, Catherine de Médicis a très mauvaise réputation. La ruse et le machiavélisme auraient inspiré sa politique. Le poison et l'assassinat auraient été ses moyens de gouvernement. Femme et étrangère, elle était toute désignée à la vindicte. La veuve vêtue de noir, dominant et manipulant ses fils, responsable de la Saint-Barthélemy, aurait été la plus maléfique des reines de France. Le livre de Jean-François Solnon balaie la légende et brosse le portrait d'une femme courageuse. Sa grande passion fut le pouvoir : elle l'exerça trente années durant, au milieu des guerres civiles, toujours soucieuse de préserver l'unité du royaume et de rétablir l'harmonie entre les Français malgré les rivalités religieuses. " Le seul homme de la famille ", a-t-on dit d'elle. On ajoutera : " Une femme qui fut un roi. "

Après un rappel de la vie de Catherine de Médicis, reine de France aux côtés d'Henri II, régente puis reine mère, présente des textes de contemporains et d'historiens à propos de sa vie et de son action politique.