On peut mourir de solitude. Deuil, abandon, rupture, divorce... Combien d'entre nous se retrouvent-ils ainsi face à eux-mêmes, dans une société où ce problème pourtant omniprésent demeure minimisé, banalisé ? Plus que les hommes, qui se " recasent " presque toujours, les femmes en sont les premières victimes. Cette solitude, Madeleine Chapsal en a fait l'expérience après son divorce. Elle en a traversé les pires moments, avec quelques victoires et beaucoup de rechutes. Elle l'a apprivoisée - en admettant qu'on l'apprivoise jamais. Elle en parle ici simplement, évoquant tour à tour, au fil de la plume, ses propres souvenirs, les lettres que lui écrivent des femmes de tous âges, les situations nouvelles engendrées par l'évolution des moeurs. Soulignant aussi en quoi la solitude a ses privilèges - à commencer par la liberté d'être soi-même. On trouvera ici, sur le ton de la confidence ou de l'entretien, la sincérité et l'émotion qui ont fait l'immense succès de La Maison de jade ou de de La Maison de jade ou de La Femme abandonnée.

Édouard Servan-Schreiber (29 novembre 1969 à Paris - ) est un mathématicien français et, depuis 2006, assistant-directeur des analyses avancées chez Teradata. Il a obtenu une maîtrise (B.S.) de mathématiques appliquées de l'Université Carnegie Mellon à Pittsburgh, puis, en 2000, un doctorat ès sciences en informatique de l'Université de Berkeley, où sa recherche se concentrait sur l'algorithmie d'exploration de données. Il est directeur d'un institut d'études depuis son retour en France. Il est protagoniste du roman de Madeleine Chapsal, Conversations impudiques, où il met à nu sa sexualité. Il a aussi réalisé la préface de la version française de Sperm Wars (ouvrage de sexualité) qui porte sur les secrets de nos comportements amoureux, de Robin Baker. Il est le dernier fils de Jean-Jacques Servan-Schreiber, journaliste et homme politique français, le frère de David Servan-Schreiber et le neveu de Jean-Louis Servan-Schreiber et de Christiane Collange. Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/

Après le texte magique, d'inspiration colettienne, que Madeleine Chapsal avait écrit en manière d'hymne à ses maisons, sous le titre La Maison, voici, portes et fenêtres ouvertes sur l'extérieur, Le Jardin, hymne à ce prolongement de soi, à ce partenaire amoureux qu'est en définitive le jardin, avec les saisons, les aléas et les bonheurs de sa vie.