C'est une colère qui ne se calme pas. Dimanche 2 avril 2017, plusieurs milliers de Chinois ou de Français d'origine chinoise ont à nouveau manifesté, à Paris, autour de la place de la République. Non sans débordements.

Une instruction judiciaire est en cours pour déterminer les conditions dans lesquelles Shaoyao Liu est mort fin mars, tué par un policier. Face à la violence, ses compatriotes se sentent abandonnés.

Dans son échoppe du Marais, Ye Xingqiu vend des babioles qui évoquent Paris. Mais les souvenirs auxquels il tient sont ceux tapis dans la mémoire de ses compatriotes et dont il fait des livres. Des Chinois qui ont quitté leur pays pour, selon l'époque, fuir la misère, contribuer à l'effort de la Grande Guerre ou échapper au régime communiste. Entre le 13e, Belleville, le Sentier ou Aubervilliers, M. Ye raconte aussi une communauté où l'entraide et le travail sont des règles immuables.

D'ici 2020, las touristes chinois seront près de 208 millions à travers le monde. Ils arrivent en masse à Paris pour visiter les musées et les monuments d'Ile-de-France bien qu'ils soient "victimes" d'un certain nombre de clichés culturels, souvent négatifs. Selon les idées reçues, ils seraient peu cultivés, grossiers et en rupture avec las codes du "bon goût" de l'amateur d'art. S'agit-il d'idées reçues, de clichés ou de réalités ?

Illustration de son expansion continue en Afrique, la Chine exploite désormais la deuxième mine d’uranium du monde, en Namibie. Dans ce pays semi-désertique, des milliers de jeunes Chinois sont venus s’installer pour mieux gagner leur vie.

Dimanche 26 mars 20107, Shaoyao Liu, 56 ans, père de cinq enfants, a été tué chez lui au cours d'une intervention de police à Paris. Bavure ou légitime défense ? La communauté d'origine chinoise manifeste pour connaitre la vérité.