Très sûr de lui, le ministre du Travail affirme qu'il va inverser la tendance. Il ne prend pas trop de risques, puisqu'il va recourir à la recette, très classique, des contrats aidés.

S'il est élu, le candidat socialiste se sait attendu sur le terrain de la lutte contre le chômage. Par-delà le « contrat de génération », il envisage de renforcer les effectifs de Pôle emploi.

Tour d'horizon, en décembre 2011, des moyens d'actions des entreprises françaises pour lutter contre le chômage en hausse, une tendance qui s'aggrave en période de crise. Elles peuvent notamment faire appel aux structures d'insertion par l'activité économique, qui tentent de permettre à des personnes durablement éloignées de l'emploi de reprendre une activité. Malgré des préjugés tenaces et des aides limitées, elles se développent auprès de plus en plus de secteurs, rassurés par les services de ces structures qui limitent les risques en encadrant leurs talents au plus près.

Les nouveaux violons de la politique de l'emploi.

Les chiffres montrent que les Français travaillent moins - en moyenne annuelle - que leurs voisins européens. Retraite à 60 ans, 35 heures, et privilèges catégoriels aberrants... Enquête sur une exception française qui plombe l'économie.

Elle devait incarner le nouveau visage de la bataille contre le chômage. Desservie par la conjoncture, fragilisée par son inexpérience, la ministre du Travail peine à s'imposer quatre mois après sa nomination.

CDI, SMIC, indemnisation du chômage, les trois verrous qui bloquent toute idée d'un "Jobs act" à la française.

Entretien avec Pierre Cahuc, spécialiste français du marché du travail qui revient sur les mesures prises par François Hollande le 18 janvier 2016 pour lutter contre le chômage. Selon lui, le chômage perdure en France à cause de la trop grande idéologisation des mesures, aussi bien aux yeux des responsables politiques que syndicaux. Il déplore le dualisme du marché du travail, les trop nombreuses barrières à l'emploi, le court-termisme des mesures.

Les opposants à la réforme du travail prétendent défendre les chômeurs. Ils sont en fait leurs pires ennemis.

Pourquoi des mesures si ordinaires dans un moment si extraordinaire ? On ne fait jamais que la politique économique de sa majorité politique.