La sortie des Etats-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien va freiner encore davantage les projets des groupes tricolores.

Quand le haut lieu de la vie sociale et économique de l'Iran manifeste son mécontentement, tout peut arriver, estime l'éditorialiste iranien Amir Taheri du "Asharq Al-Awsat". De son côté, "The Iranien" titre "Pas encore une révolution". En complément, l'article d'"Al-Bawaba News" intitulé "A mort la Palestine".

Le président iranien Hassan Rouhani a annoncé, dans un discours télévisé le 15 mai 2019, que l’Iran se retirera partiellement de l’accord nucléaire historique de 2015. La décision de l’Iran de réduire ses engagements au titre du Plan d’action global conjoint (JCPOA), connu sous le nom d’accord P5+1, est une réaction à la pression accrue exercée par les Etats-Unis les semaines précédentes afin de ramener les exportations pétrolières de l’Iran à zéro.

Frappés de plein fouet par les difficultés économiques et sans espoir d’embellie politique, les Iraniens ne croient plus en l’avenir. Parmi les jeunes, nombreux sont ceux qui envisagent de quitter le pays.

En première ligne contre Daech à l'extérieur, piliers de la sécurité et de l'économie à l'intérieur, les gardiens de la révolution s'imposent comme les maîtres de l'Iran. Reportage.

Ce qui mobilise les Iraniens, d’après un récent et étonnant sondage, ce sont des revendications d’ordre économique. Les questions sociétales ou le changement de régime ne semblent pas à l’ordre du jour.

Pour éviter l’explosion sociale, Téhéran va introduire en Bourse les parts des entreprises d’Etat offertes jadis aux moins fortunés. Mais si la bulle boursière éclate, les conséquences seront terribles, écrit "The Middle East Eye".

Pays le plus touché au Moyen-Orient par le Covid-19, l'Iran émerge de la crise sanitaire sans aucun espoir de voir tomber le pouvoir, malgré les sanctions américaines qui asphyxient la population.

La pandémie de Covid-19 a frappé très fortement la République islamique d’Iran. Elle arrive sur fond d’une triple crise économique et de mouvements de contestation politique. Quel sera son effet ? Le régime iranien connaîtra-t-il un « moment Tchernobyl », comme l’URSS de la fin des années 1980 ? Rien n’est moins sûr.

Le mouvement de contestation qui a enflammé la République islamique pendant une semaine est en train de s'essouffler. Il est la conséquence d~une guerre de succession entre conservateurs et modérés~ nous explique l'intellectuel iranien AhmadSalamatian

L'Iran est confronté à un soulèvement national remettant en question les racines islamistes (la confusion du religieux et du politique) du régime instauré en 1979. Pour comprendre les enjeux auxquels font face et le pouvoir et une société en quête de changement, il convient de revenir sur l'histoire, la géographie et les défis stratégiques et environnementaux à l'époque contemporaine.