Cette enquête approfondie est consacrée autant à la personne de Bernard Madoff qu'au scandale de décembre 2008, aux détails de la chaîne de Ponzi qu'aux victimes (banques, fondations, célébrités). Créateur d'un fond d'investisssment dans les années 1960, puis l'un des participants du démarrage du Nasdaq dans les années 1970, Madoff a réussi à détourner 50 milliards de dollars.

Après une définition de l'argent sale, l'auteur dresse un inventaire des différentes techniques de blanchiment et des moyens de lutte nationaux, européens et internationaux. ©Electre 2017

À l'heure où Eurostat demande aux États membres de l'Union européenne d'intégrer au calcul du PIB certaines activités illégales telles que la prostitution, l'ouvrage réinterroge la notion de frontière entre économies criminelle et légale. Oligarques russes, économie au noir, corruption et criminalité en col blanc... Cet ouvrage dévoile et analyse les facettes les plus sombres de l'économie mondialisée, autour de deux convictions fortes : sphères légale et illégale ne sont en rien étanches ; le discours économique dominant, axé sur la toute-puissance du marché, banalise, voire favorise le développement des pratiques criminelles. Les principaux marchés illégaux et leur évolution sont ici présentés. La dimension économique de la criminalité organisée est également envisagée à travers l'infiltration de l'économie légale d'un point de vue tant financier (à travers le blanchiment et recyclage de l'argent sale) que productif (via les entreprises légales aux mains de criminels). L'ouvrage pose enfin la question du lien entre densification de la mondialisation et expansion criminelle.