Misère, mafias, délinquance, répression, expulsions...

Connu comme un "agitateur" d'idées, c'est chez Giulani, le très répressif maire de New York, qu'il est allée prendre des leçons.

Sur les crédits, les effectifs, le redéploiement, le gouvernement Jospin avait déjà préparé le terrain. Mais, dit Vaillant, "j'ai eu des problèmes avec la gauche de la gauche, Sarkozy en aura avec la droite de sa droite".

Le thème de l'insécurité, martelé pendant la campagne électorale, a ouvert dans la précipitation la voie du tout-répressif. Elle ne peut déboucher que sur une impasse.

La nouvelle percée électorale de l'extrême droite en France s'explique à la fois par un mal social et par une peur.

Ce personnage secret est l'homme le plus exposé du gouvernement Raffarin. Guetté par la gauche - qui attend sa première bavure judiciaire - et par la droite qui redoute de futures reculades, ce proche de Juppé laissera-t-il l'image de l'homme qui rouvre les maisons de correction ou celle d'un garde des Sceaux qui ose se donner les moyens de vaincre l'insécurité ?

Le rapport de la Cour des Comptes sur la sécurité est accablant pour la politique de Nicolas Sarkozy depuis 2002. Faute de pouvoir contester les chiffres, le ministre de l'Intérieur a choisi de répondre en dénigrant l'institution.

Un service de police spécialisé dans la cybercriminalité est chargé de détecter les profils dangereux sur le Net.